Avis : Memento - Page 4

Rarement un film n'a été aussi immersif : on est complètement pris au jeu de tenter de reconstituer le puzzle de la mémoire en vrac du héros. Un scénario brillant qui se dévoile au fur et à mesure et qui détricote le mystère. Le film est exigeant en termes de concentration mais cela en vaut la peine.

18 ans. 18 ans avant de finalement voir ce film.
Autant le dire tout de suite : j’ai adoré.
Dès le début du film, on nous montre la fin. Puis on nous montre d’autres pièces du puzzle pour comprendre comment on a fait pour en arriver là. On comprend très vite le principe autour duquel s’articule le film. L’intrigue nous est présentée, un peu comme si on avait une photo, qu’on commençait par faire un zoom sur la partie importante (ou principale) de cette photo, puis qu’au fur et à mesure, on dézoomait pour voir tous les détails qu’il y a autour et qui ont pu conduire à la partie importante qu’on voyait en gros plan au début. Je ne sais pas si je m’exprime bien, mais c’est comme ça que j’ai compris le film en tout cas.
Je dois dire que j’ai adhéré à 100% à ce principe : j’ai trouvé ça ludique, fun, machiavélique. Le film nous présente des personnages qui se manipulent les uns les autres, tout en nous manipulant nous-mêmes, et j’ai adoré être manipulé de la sorte pendant ces 2 heures. J’ai même trouvé la fin trop abrupte : j’aurais bien signé pour une demi-heure supplémentaire !

Petite anecdote, qu’on va appeler l’anecdote du costume. Je vais mettre des balises Spoiler bien que cela n’en soit pas vraiment un, mais juste pour être sûr :

spoiler: Au bout de 45 minutes de film, j’étais déjà bien impliqué dans l’intrigue. Et là, je me dis : « ce film est parfait. La seule imperfection que je trouve, c’est le costume que porte Guy Pearce. Pourquoi ils lui ont fait porter un costume pareil ? ça n’est pas du tout Slim Fit ! C’est trop grand pour lui, il nage dedans ! » Mais voilà que l’intrigue continue à se dérouler et… l’explication de pourquoi il porte ce costume arrive ! Alors que je ne m’y attendais pas du tout. J’étais sur le cul. Même le costume qu’il porte est justifié.


Bon allez, je m’arrête là.
Memento = chef d’œuvre pour ma part.

Même si je n'ai pas tout compris, "Memento" est un film original et trés bien fait. Il faudrait que je pense à le revoir car je reste encore perplexe sur certains détails --

Je l'avais raté à sa sortie et bien, je suis prête à investir dans le CD Je suis sure que plusieurs visions ne peuvent nuire à ce chef d'œuvre qui interpelle notre identité et.. notre cinoche intérieur. Dérangeant mais indispensable!

Enorme! Ce film marque le début de l'excellente carrière de Christopher Nolan. C'est l'histoire de Léonard Shelby, un homme ayant attrapé des troubles de la mémoire immédiate suite à une agression. Sa femme s'est faite violée et tuée par la même personne l'ayant agressé. Il désire venger sa femme en tuant le meurtrier mais ses troubles de la mémoire vont lui poser quelques problèmes. Memento est un film complexe qui commence par la fin de l'histoire, et cette histoire va être ensuite racontée à l'envers. Nolan a mis tout en place pour qu'on se retrouve dans la même situation que le personnage, c'est à dire qu'on ne sait pas ce qu'il s'est passé juste avant, comme si on avait des troubles de la mémoire. On se pose des questions du début à la fin, et on peut interpréter la fin de façon différente. Qui est réellement Léonard Shelby? Qui peut-on croire? La mémoire à long terme peut-elle être changée elle aussi? Un film à voir si vous aimez les retournements de situations!

Du début à la fin, le film arrive à nous scotcher sur notre chaise, jusqu'au dénouement inattendu de cette folle histoire! Chapeau l'artiste.

Le deuxième film de Nolan Memento est un chef d'oeuvre.Pourquoi:
1)Car jamais autant une forme de film n'avait aussi bien épousé son fond.
2)Car Nolan est un grand réalisateur et il manie parfaitement son film.
3)Car l'intrigue est passionnante.
4)Car les acteurs sont phénoménaux,avec un Guy Pearce époustouflant,et un Joe Pantoliano encore meilleur,d'ailleurs ces deux acteurs sont tellement dans leur personnage,qu'il est impossible de comprendre la fin du film...
5)...C'est pour cela que ce film est encore plus un chef d'ouvre,car la multiplication des flash back rend le film assez compliqué, il m'a fallu le voir deux fois pour comprendre la fin.

Il faut vraiment s'accrocher pour comprendre et aimer ce film. Et même après plusieurs visionnages certains passages paraissent troubles, mais quel film. Nolan nous a fais du Nolan. À ne pas mettre entre toutes les mains.

Réelle claque cinématographique, Memento est une œuvre majeure du cinéma contemporain et sans aucun doute le meilleur des années 2000. Réalisé par le brillant Christopher Nolan, Memento se démarque par son étonnant visionnage sous la forme de film rembobiné.
Considéré comme un des meilleurs de tous les temps par Hollywood Reporter [1], Memento est un film à recommander !

Memento c’est d’abord un film à la chronologie singulière. L’ouverture du film avec cette photo polaroid qui devient de plus en plus flou à mesure que le film avance, met en garde le spectateur et lui explique que Memento adopte une chronologie à l’envers : on part de la fin pour revenir au début de l’histoire. Ce montage particulier est un réel exploit de réalisation de la part de Christopher Nolan et fait de Memento une œuvre unique en soit. Avec ce montage intéressant, l’intelligence du spectateur est mise à pied d’œuvre et fait jouer des méninges pour se suivre cette captivante enquête.

Car, Memento est aussi une enquête incroyable, à la chasse de l’assassin de la femme du héros. Et cette enquête devient difficile car Lenny a une courte mémoire et sa perception de la réalité est hautement modifiée car pour le citer : « La mémoire peut changer la forme d’une pièce, la couleur d’une voiture. Et, les souvenirs peuvent être déformés. Ils sont juste une interprétation et sont sans importances si vous avez les faits ». Vous l’aurez compris, Memento est sans aucun doute le meilleur film sur l’amnésie.

Et, Memento c’est aussi un twist inattendu final avec une fin finale très ambiguë qui surprend agréablement le spectateur.

Bref, Memento est à ce jour le meilleur film de Christopher Nolan. Si vous ne l’avez pas encore vu, foncez sans hésitations.

Grâce à ce film dont la perfection frise le délire, Christopher Nolan a pu faire un pas de plus vers la prestigieuse renommée dont il jouit aujourd'hui.
Leonard n'a qu'un but dans la vie: retrouver le violeur et tueur de sa femme et le faire payer de sa vie. Mais alors qu'il tentait de sauver sa femme de la mort, Leonard a reçu un violent coup à la tête, ce qui a provoqué une amnésie antérograde : il se souvient parfaitement de tout avant le meurtre de sa femme, mais ne pourra plus jamais enregistrer de nouveaux souvenirs...
La réalisation du film reste simple mais d'une intensité et d'une maîtrise hallucinantes. Les prises de vues sont tout simplement magnifiques.
Le scénario est extrêmement bien travaillé, il faut rester concentré pour ne pas perdre une miette mais l'histoire est tellement captivante qu'on reste scotché à son fauteuil pendant 1 h 40 ! Les acteurs manquent un peu de charisme mais restent très convaincants. Les dialogues sont très bien écrits et sont parfois très touchants.
La photographie n'est pas le plus gros point fort de ce film mais reste néanmoins d'excellente qualité. Les décors sont variés et bien travaillés. Les costumes sont vraiment chouette surtout celui du personnage principal. La musique n'est certes pas très présente mais d'une grande beauté. Et pour finir, le montage est juste monstrueux, il est parfait et très original. Le spectateur est dans le même état d'esprit que le héros, tentant de résoudre un puzzle sans connaître les pièces.
Memento est un thriller mémorable dont il faut bien plus qu'un visionnage pour tout saisir. Le meilleur film de Nolan.
(Dory du Monde de Nemo des studios Pixar serait-elle un référence à Memento ? Qui sait...)

A vous retournez littéralement le cerveau , une merveille d'écriture !! un chef d'oeuvre à voir au moins 2 fois ! 20/20

le scénario n'est bien trouvé, on se perd dans le temps moi ça me plais beaucoup

On reconnait là toute l'humanisme exaltante de Christopher Nolan réalisateur/scénariste virtuose et l'un des réalisateurs les plus philosophiques du cinéma contemporain; raconte avec intelligence et mélancolie cette histoire qui laisse transparaître dans sa subtilité le mythe du serpent qui se mord la queue indéfiniment: une expression française qui prend ses racines dans différentes mythologies existantes, signifie ici telle! une exaspération envers et contre une forme de réalisme illusoire dont l'inconscient collectif serait resté captif. Pris dans ce sens, le message serait totalement nihiliste! car il n'accorde pas une réelle primauté aux déterminants décisifs de la conscience: la mémoire, l'identité... comme conséquence subjective de phénomènes transcendants obéissant à un dynamisme psychique (inconscient) dont l'émotion en serait le moteur: dans ce cas ci présenté est celui d'un homme en proie à ses propres démons, obligés de se mentir pour se préserver d'un terrible fardeau dont-il s'est détaché, en se créant une nouvelle identité dont-il est lui même l'auteur. Cela peut paraître un peu banale vu la façon dont l'histoire est racontée. Mais soyez attentif! car cela risque fort bien de vous surprendre. L'homme ainsi présenté s'appelle Léonard Shelby: il souffre d'une amnésie antérograde (trouble de la mémoire qui se caractérise par une incapacité à retenir de nouveaux souvenirs à long terme, ou dit plus simplement, absence de mémoire à court terme),suite à un cambriolage dans laquelle son épouse a été tuée. Leonard est ainsi condamné à se tatouer les éléments factuels de la vie quotidienne pour s’en souvenir. Malgré son handicap mémoriel, Leonard Shelby enquête sur le meurtre pour satisfaire son désir de vengeance.
Là où Nolan (dans un cadre esthétique qui n'hésite pas à confronter les règles scénaristiques aux théories philosophiques de l'identité) réussit à faire un tour de force agréablement surprenant aussi bien dans l'écriture que dans la mise en scène: c'est de mettre le spectateur dans deux positions différentes: d'une part il nous maintient en position de démiurge: c’est en effet le spectateur qui, lui, est doté de mémoire, qui crée et maintient l’identité de Léonard Shelby (l'identité personnelle semble être une création d'autrui: le spectateur); d'autre part il nous projette dans la peau du personnage, en laissant présager dès le départ une fin potentielle (qui ne fait qu'agrandir le suspense jusqu'au verdict) qui au fur et à mesure que le scénario se déboule, nous fait accéder à ce que l'on craignait le plus. Hélas! le sort de Shelby est plus tragique! qu'on ne l'aurait imaginé. Car vu la tournure des choses, il semblerait qu'il n'est pas encore prêt de quitter ce prison mental qu'il s'est battît lui même. Sans doute une façon de montrer qu'il a choisit (au fond de lui) de faire pénitence pour se racheter de ses erreurs. Ce qui nous ramènerait sans doute au problème philosophique de la responsabilité auquel cas nous serions ramené à considérer que notre bonhomme souffre de névrose causée par ce traumatisme du passé qui aurait nettement altérer sa mémoire: une façon par la censure (qui selon Freud s'exerce aux limites des systèmes inconscient d'un côté, et préconscient-conscient de l'autre) de lui préserver du caractère subversif de son acte ? : n'est ce pas là une manière pour Shelby de fuir ses responsabilités au gré des circonstances qu'il faisait face ?
En bref... le paradoxe chez Christopher Nolan (et c'est ce que j'apprécie beaucoup chez lui) c'est qu'il y'ait toujours quelque chose derrière les apparences: une forme d'esthétisme morale dans une perspective cinématographique unique que seule! l'intuition peut saisir. On sort de ce film avec plus de questionnement philosophique sur notre être, notre existence, notre identité... et en se disant qu'au fond notre existence n'est pas si différente que celle de Shelby, parcequ'il montre l'insaisissabilité du pouvoir inconscient chez l'homme, avec ses préjugés, ses faiblesses: la peur de regarder la ''réalité'' en face, bref autant de ''paralysies'' psycho-somatiques qui affectent notre états d'être telles les symptômes invisibles d'un mal envahissant qui demeure à l'ombre de notre psyché, d’où cette attitude chez le personnage de Shelby assez évocatrice de la psychologie freudienne de l'inconscient.
Mais je ne vous en dirais pas d'avantage, mais tout simplement que Memento est un chef d'oeuvre absolu.

Film complexe, intelligent et haletant. Un des meilleurs scénario des dernières années avec sa construction à rebours. Une réalisation hypnotique, tout le film est incroyable.

Avant les Batmans et avant Inception, Christopher Nolan avait surpris le monde du cinéma avec Memento, thriller où un homme recherche l'assassin de sa femme mais souffre de pertes de la mémoire. A travers ce scénario prometteur, Chris Nolan parvient avec un montage incroyable à brouiller les pistes entre les scènes en noir et blanc et celles en couleur pour nous délivrer un final inattendu nous donnant envie de le revoir sous une autre approche remettant considérablement en cause notre opinion et jugement sur les personnages jouant à cache-cache prétendant faire le bien et le mal. Un must du thriller incontournable !