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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 septembre 2011
J'ai adoré la construction anti-chronologique du film avec les images en couleurs et chronologique lorsque celles-ci sont en noir et blanc et le moment où ces "deux histoires" se rejoignent. Tout cela est très bien ficelé et le réalisateur nous laisse le choix quant à l'interprétation à la fin (en réalité au milieu) du film. Le montage s'accorde parfaitement avec le thème qu'est la perte instantanée de mémoire et cela nous oblige à nous remémorer à chaque moment de ce qui a été vu juste avant. Vraiment réussi!
Intéressant, un peu surprenant, bien joué... bref, à voir, même si on a un peu l'impression de se repasser sans cesse la même bobine; le scénario est original et pas trop mal arrangé.
Très bon film, les acteurs sont excellents, le scénario est bien ficelé jusqu'à la dernière minute, la réalisation est sympa mais bien évidemment, ce qui fait l'originalité de ce thriller c'est son montage exceptionnel! 2 histoires s'entrecoupent: la première est filmée en couleur et part de son dénouement pour remonter le fil du temps vers son début. La deuxième, filmée en noir et blanc suit le déroulement chronique. La prouesse du réalisateur est que les deux histoires demeurent compréhensibles, bien que je vous conseille de rester concentré de bout en bout. L'autre fait marquant de ce film est qu'il offre plusieurs interprétations. En fouinant sur le net, vous trouverez toutes les théories sur le scénario. Libre à vous de vous faire votre propre opinion! 15/20
Passé le moyen-métrage "Following, le Suiveur", le désormais célèbre Christopher Nolan s'est attaqué à son premier long. "Memento" est un départ fulgurant dans la carrière de l'anglais, car l'originalité de la structure narrative a fait date. Le film est tout simplement raconté dans l'ordre anti-chronologique ! Difficile exercice pour le spectateur, car à peine est-il pris dans l'action qu'il doit se souvenir que la scène qu'il est en train de voir se passer avant. On peut donc s'identifier au personnage de Guy Pearce, Leonard Shelby, qui doit lui aussi se souvenir qu'il perd la mémoire. Filmé d'une manière totalement originale, avec notamment une séquence en noir et blanc, entrecoupé par d'autres en couleurs. La brève scène de poursuite est aussi magnifiquement maîtrisé, et magnifié par la superbe bande-annonce de David Julyan . Cette dernière, surtout composée de pulsations plus ou moins écartée, suit comme un battement de coeurs les gestes et pensées de Leonard. On n'oubliera pas de saluer les prestations des interprètes principaux, en particulier Guy Pearce, formidable en malade près à tout, et buté comme peu de personnages de cinéma. La belle Carrie-Anne Moss et Joe Pantoliano, tous deux sortis de "Matrix", ne sont pas en reste non plus. Nolan tisse encore admirablement sa toile jusqu'à l'ultime pirouette, et la magnifique phrase de Guy Pearce : "Well...where was I ?".
La force du scénario et l'habileté de la mise en scène de Nolan qui parvient à ne pas s'empêter dans des répétitions de scène placés en puzzle permet au spectateur de ne presque pas être perdu. Au fur et à mesure que les pièces s'imbriquent on éprouve l'agréable sensation d'y voir plus clair dans ce méli mélo parfaitement porté par son trio d'acteurs remarquables.
Très bon film de Christopher Nolan. La compréhension du film repose sur le même principe que le jeu du "j'ai acheté des fraises, j'ai acheté des fraises et des carottes, j'ai acheté des fraises, des carottes et des brocolis, j'ai acheté des fraises, des carottes, des brocolis et du melon, j'ai acheté..." Vous aurez compris. Nolan ayant eu l'idée très audacieuse de construire son film à l'envers, le spectateur doit rester hyper-concentré. Au lieu de voir un acte, puis ses conséquences, le spectateur voit toutes les conséquences, sans savoir quel a été l'acte. Et quand l'acte arrive, deux séquences plus tard, on a oublié les conséquences. Mais l'acte en lui-même n'est qu'une conséquence d'un autre acte qui lui-même... j'arrête ? Très bien... Mais ne boudons pas notre plaisir : quand on regarde un Nolan, on sait à quoi s'attendre. Quelques détails rendent d'ailleurs Memento plus agréable que les autres films du réalisateur. La photographie fait moins jeu vidéo ou virtuelle que dans Le prestige, TDK ou Inception. Les dialogues sonnent plus justes, et la voix-off rend le personnage principal plus attachant. Seul bémol : un bon twist, mais assez compliqué à saisir et assez mal amené. On a connu plus renversant chez Nolan.
Un exercice de haute voltige, voilà ce qu'est ce film. Le scénario en lui même est déjà excellent, mais le montage transcende le tout pour nous offrir un des meilleurs thrillers du cinéma. Le souci du détail doit être millimétré, et le boulot pour accoucher de ce montage savamment dosé a dû être gargantuesque. Car ce film possède un concept totalement casse-gueule pour 99,9% des cinéastes de ce monde: vivre l'histoire à l'envers. Dès le début, on a peur de se perdre, mais le travail de montage, des dialogues, de la réalisation et des acteurs est fait pour ne jamais nous perdre. Le spectateur est happé, interloqué par le début puis comprend très vite. Le concept est géant tout simplement. Dès son deuxième film, Nolan prouve qu'il est déjà un monstre de réalisateur.
Un thriller intelligent, astucieux et très bien construit. Très compliqué à comprendre, il faut bien rester concentré pour bien sauvegarder les informations qui sont chacune d'entre elle une pièce d'un puzzle. Tout se remet dans l'ordre petit à petit et devient logique. Le gros point fort de ce film est donc son scénario innovateur remarquablement pensé et parfaitement ficelé, bien qu'il puisse vite nous perdre, mais également un jeu d'acteur très convaincant (dont l'impeccable Guy Pearce). Le montage du film est le gros point déroutant de ce film, mais on se dit que, vu le propos, celui-ci prend tout son sens. En effet, le film nous fait arpenter l'esprit de Léonard qui n'est autre qu'un labyrinthe étant donné sa mémoire à court terme défectueuse. En tant que grand fan de Christopher Nolan (que je considère comme le meilleur réalisateur de cette dernière décennie), je dois tout de même avouer qu'il ne s'agit pas de mon préféré de sa filmographie. En effet, pour moi, des perles telles qu'Inception, The Dark Knight ou Le Prestige sont difficilement égalables, même si le réalisateur garde la même qualité scénaristique que ces derniers. Ce dernier reste un film de très bonne facture qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre, en préservant le suspense jusqu'au surprenant twist final. Pour un deuxième film, Christopher Nolan frappait déjà très fort.
Comparable à Mulholland drive par la complexité de la forme narrative, Memento est un excellent film, brillamment mis en scène par Mr. Nolan. Leonard, le personnage principal interprété par Guy Pearce (quel bon acteur!), souffre de troubles de la mémoire immédiate. Ainsi, il organise sa vie grâce à différents type d'aide mémoire : pour nous comme pour lui, tout devient un grand casse tête. Nous devons reconstruire le puzzle, ré imbriquer les morceaux dans le bon ordre... Un bon exercice pour spectateur aguerri, qui nous permettra au final de reconstruire le film. Ce qui est peut être le plus appréciable, c'est le libre arbitre du spectateur dans son interprétation. En effet, aucune certitude n'est posée, le réalisateur nous laisse cogiter et nous faire notre propre avis (tout comme, encore une fois, dans Mulholland). Mis a part scénario et montage bétons, notons les bonnes prestations de tous les acteurs, qui parviennent a nous envouter et à nous faire douter aussitôt. A voir absolument !
J'ai bien aimé le concept de faire avancer le film d'une manière encore jamais vue, et c'est ce qui fait bien sûr la grande force de ce film, ça nous mets encore plus dans la peau du personnage amnésique
Original, déroutant et maitrisé à la fois, "Memento" a tout du thriller noir "lynchien". Il se met en place comme un puzzle, très lentement, chaque scène apparait comme une nouvelle énigme et nous rapproche toujours un peu plus de la vérité. Du moins croit-on...