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Un visiteur
4,5
Publiée le 11 janvier 2012
L'un des premiers films de Nolan. Et déja c'est du très bon. Le scénario est excellent, l'idée de l'amnésique à court terme fait mouche, le jeu des acteurs et la réalisation font le reste. Splendide.
Pour l'avoir regardé hier, ce fut un belle expérience mentale. Indéniablement, on est plus dans le cadre d'un exercice de style assez rondement mené que dans le cadre d'un chef d'oeuvre. Mais pour peu qu'on se laisse prendre au jeu, film très intéressant qu'il conviendrait de revoir... 4/5
J'ai vu un film... que je me suis empressé d'oublier pour mieux le revoir... Je l'ai vu il y a15 ans, et je le revois avec gourmandise aujourd'hui... On suit une enquête inversée d'un type atteint d'une syndrome de la mémoire (amnésie antérograde, qui fait qu'on oublie les faits récents, qui ne s'impriment plus dans l'esprit)...
Je dois avouer ma totale admiration pour ce scénario très innovant... Alors certes, on n'échappe pas à un certain maniérisme, mais peut-il en être autrement compte tenu de l'ambition ?... et de cette histoire qui commence par la fin, pour nous entraîner vers un début qui nous échappe...
On a parfois le sentiment de ne pas tout tout comprendre, mais finalement est-ce si important de se sentir brinquebaler ? Les comédiens sont vraiment époustouflants, en particulier G. Pearce que j'aurai bien aimé revoir plus souvent, ainsi que C.A Moss, mais aussi les autres... Ils jouent l'ambiguïté à merveille, c'est incroyable de se sentir à ce point emporté par le jeu des comédiens...
L'ensemble des ingrédients, de la narration jusqu'au jeu des comédiens et les partis-pris créatifs en font une œuvre rare et donc exceptionnelle.
Memento fait partie des films qui forcent l'admiration. La réalisation tout d'abord est unique dans son genre, le parti pris du réalisateur surprend et il l'oblige à ne jamais lever le pied. Et c'est chose réussi : chaque fragment de l'histoire est vif, captivant. Mais ce qui fait la beauté de Memento est que le film ne se cantonne pas à un exercice de style. Si le montage est aussi particulier, c'est pour donner tout son sens à l'intrigue. Tout comme "Leonard" on se sent impuissant dans ce monde qui renaît tous les quarts d'heure. C'est ce dernier élément qui nous permet de comprendre la quête du personnage. Aussi dérangeant qu'indispensable, Memento nous réserve certes une petite migraine mais rien n'est plus agréable que de se sentir à la merci du réalisateur.
Bon scénario convaincant de Christopher Nolan, servi par une réalisation très originale comme toujours. La force de ce film-puzzle réside dans les divers montages et flash-back qui nous délivre peu à peu le dénouement assez inattendu. Je regrette tout de même, un léger manque de rythme et de suspens général et une intrigue qui parfois se perd un peu.
Einstein avait suggéré qu'on étudie son cerveau après sa mort; au vu d'un tel scénar, Memento succède à merveille à Following déjà étouffant de machiavélisme. Bravo Mr Nolan (mais pourquoi avoir fait Insomnia?)
Un film qui "marche à l"envers", où l'on remonte la mémoire du personnage principal avec lui. Etonnant, brillant, mais un peu soporiphique manquant d'énergie à certains moments où il en aurait fallu.
Un film extrêmement original de part son scénario et sa construction. Coup de maître pour Nolan qui s'attaque à un sujet des plus intéressants et qui réalise un second long-métrage (après Following) plein de qualités.
Un film surprenant et très bien construit. Il faut être très concentré de bout en bout pour bien suivre l'histoire, mais le suspense est tel qu'on ne décroche pas. Le film se base sur des flashbacks à répétition et cette originalité donne toute cette puissance au film, qu'il n'aurait évidemment pas eu si l'histoire avait été raconté de manière classique. Nolan signe un film captivant, sans prétention, qui donne un bon aperçu de ce que ce réalisateur est capable de faire. Du très bon cinéma.
Quatre-cinq protagonistes, autant de lieux, une intrigue globalement linéaire et articulée sur quelques heures, ça aurait pu être simple. Mais depuis le meurtre de sa femme, Lenny souffre du syndrome de Korsakoff : sa mémoire n’imprime plus les événements récents. Pour s’organiser, il immortalise chaque événement marquant par un Polaroïd qu’il commente de notes lapidaires : un nom, une adresse, un avertissement. Son enquête le conduit à croiser Valérie, Teddy, Jimmy, Sammy, dans un montage inversé où chaque scène est suivie de son précédent chronologique – une idée qu’on retrouvera deux ans plus tard avec moins de pertinence dans le très poseur Irréversible. Cette narration torturée et tous ces noms en I obligent à s’accrocher, mais force est de reconnaitre la virtuosité du scénario. Le reste est immanquablement remisé au second plan : acteurs, photo, musique, tout parait bien pâle en comparaison. Malgré un raccord final un peu léger, Nolan réussit parfaitement à illustrer les multiples manipulations dont fait l’objet le héros. A cette époque, le réalisateur n’était pas encore le grand manipulateur d’effets numériques qu’il est devenu ; et c’était bien ainsi.
Thriller narrateur qui révéla Christopher Nolan, Memento propose une qualité supérieure à tout les niveaux : des acteurs extrêmement convaincants (le trio est vraiment mythique) une image crue et réelle, des personnages dont il faut déchiffrer la personnalité qui est intéressante et, surtout, l'argument de poids de Memento, un scénario à rebrousse poil qui dérange autant qu'il captive. D'une complexité remarquable, intégrant une structure qu'on pourrait qualifier de parfaite car elle révèle autant d'informations qu'elle ajoute de mystère. Cette tactique de narration est donc un vrai coup de génie qui fait vivre le film jusqu'au final qui nous soumet un choix entre différente versions plausibles. A chacun d'assembler celle qui lui convient le mieux ! Cette fin n'a pas beaucoup plu à la critique et pourtant elle s'inscrit bien avec le genre d'approche qu'on a de ce genre d'histoire (on est trrrrès hésitant en général). Ajoutez à ce thriller qui se démarque habilement de l'ordinaire quelques scènes oppressantes, voire terribles (quand il brûle les possessions de sa femme) et la photo en noir et blanc qui apporte une couche supplémentaire de qualités à ce long métrage efficace d'une intelligence saisissante.