Deuxième réalisation du brillant cinéaste Christopher Nolan, Memento est un thriller psychologique à la fois dément et déroutant. Explications. Leonard Shelby ne porte que des costumes de grands couturiers et ne se déplace qu’au volant de sa Jaguar. Mais en revanche, il habite dans des motels miteux et ne règle ses notes qu’avec d’épaisses liasses de billets. Leonard n’a qu’une idée en tête : trouver et tuer l’homme qui a violé et assassiné sa femme afin de se venger. Le problème c’est que sa recherche du meurtrier est compliquée car il souffre d’une forme rare et incurable d’amnésie. Il se souvient en détail de son passé mais il est incapable de savoir ce qu’il a fait les quinze minutes précédentes. Pour ne jamais perdre ses indices ou objectifs de vue il a structurer sa vie avec l’aide de fiches, de photos et de tatouages qui recouvre son corps ce qui lui permet de rester en contact avec sa mission. Memento est réalisé par Christopher Nolan, aujourd’hui talentueux réalisateur reconnu par le public et les critiques pour ses films complexes et orignaux, on pense à Inception, au Prestige et surtout à la trilogie Dark Knight qui a révolutionnée le film de super-héros. Memento, lui, est son deuxième film après Following - Le Suiveur sorti en 1999. Ce thriller psychologique mettant en scène un homme atteint d’une forme rare d’amnésie près à tout pour venger sa femme est adapté de la nouvelle qu’a écrit le propre frère du cinéaste britannique, Jonathan Nolan scénariste sur ce film et principalement sur tous les autres métrages du réalisateur hormis Following, Insomnia, Batman Begins et Inception. Au départ je voulais voir ce film car je me disais que c’est du Nolan, un de mes réalisateurs fétiches, metteur en scène des derniers Batman et d’Inception, un film sur le monde du rêve dément et fascinant, alors un film de ce même réalisateur sur l’amnésie avait de quoi intriguer. Donc quand j’ai vu ce film j’ai été très surpris par l’angle adopté par le réalisateur. Je me suis rendus compte que le scénario était à l’envers dans ce film ! En fait pour faire simple on commence par le fin pour finir au début, ce qui est au début déroutant et bizarre car c’est le premier film de ce genre que je vois ! Pourtant j’aime beaucoup les films complexes à la Inception mais là le fait de tout voir à l’envers nous oblige à réfléchir au début de chaque nouvel actes a ce qui s’est passé avant, dans le présent donc, et à chaque fois on se demande : « Attend il s’est passé quoi avant pour qu’il en arrive là Guy Pearce ? Ah oui c’est vrai ! », en fait le film est gros flashback d’1h45. Je pense que le film aurait pu être traiter de la manière suivante : on voit le meurtre de l’assassin de la femme du héros au début et ensuite on retourne en arrière au début de l’enquête et cette fois dans le bon sens pour faciliter la compréhension du spectateur. Mais vu que l’intérêt du film réside dans cette approche de remonter le temps qui est à la fois démente et déroutante, elle en fait la force de ce long-métrage car le montage est absolument dément et très bien vus par Nolan de remonter le film jusqu’au début et sans perdre le spectateur, bien sur certaines personnes ne pourrons tenir devant un tel film tellement c’est déroutant mais personnellement j’ai apprécié malgré une sensation de « bizarre » au début mais je m’y suis fait et suis resté prit dans ce thriller amnésique. Si on analyse le scénario l’histoire est des plus banales qui soit mais le fait de l’avoir montée de la manière suivante fait son originalité et son intérêt car il s’agit juste d’une histoire de vengeance menée par un type qui ne sa rappelle plus de ses quinze dernières minutes et ainsi de suite. Christopher Nolan aime vraiment les films prise de tête et c’est tant mieux car aujourd’hui cela manque de réalisateurs talentueux et qui osent présenter des films au scénario complexe ou intelligent qui fascine autant le public, regardez l’immense succès d’Inception. Dans Memento moi j’ai été bluffé par cette façon de raconter, j’ai lu une des critiques du film, je site : « Au final, seule la façon de raconter est mémorable, pas ce qui est raconté. ». Ceci étant dis je ne peux qu’être d’accord car le scénario n’est pas le plus intéressant que j’ai vu. En fait pour conclure sur Memento, il est un excellent film pour son montage démentiel de l’histoire, Guy Pearce est bon mais pas fascinant dans son rôle d’amnésique malchanceux, reste la mise en scène qui est le plus intéressant dans ce thriller noir de psychologie qui fascine jusqu’au bout tellement c’est brillant. Bravo monsieur Nolan !