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Votre avis sur Memento ?
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Un autre exemple de narration à l'envers de l'école de Pulp Fiction. Comme pour Pulp Fiction l'élément inversé est vite devenu ennuyeux et fatigant dans Memento. C'était certainement un film effrayant et peut-être même touchant mais le temps le dira puisque je viens de le regarder mais je ne l'ai pas trouvé si agréable que ça. La fin n'a pas été satisfaisant pour moi après être resté assis pendant une heure et cinquante minutes je me suis surpris à regarder l'horloge pour compter le moment où cette histoire se terminerait enfin. Je suppose que je pourrais en tirer un peu plus en le regardant plusieurs fois mais je ne m'y intéresse pas assez pour m'en préoccuper une seconde fois...
Caine78
Probablement vu trop jeune, je gardais un souvenir légèrement mitigé de « Memento », que la ressortie au cinéma m'a donc permis de découvrir sous un autre œil. D'ailleurs, j'avoue que pendant un bon moment j'étais scotché : non seulement cette histoire aurait déjà été pas mal racontée de façon « classique », mais là, en
spoiler:
inversant le montage pour nous faire remonter au fur et à mesure à l'origine des événements
, je trouve ça, bien sûr, très original et audacieux, mais surtout brillant, d'autant que parfaitement adapté à l'incroyable amnésie dont souffre le héros. Les idées remarquables se multiplient : spoiler: tatouages sur le corps du héros pour se remémorer, manipulations multiples que l'on devine, intrigue principale se superposant à une autre prenant une importance de plus en plus grande, personnages ambigus à souhait, « origines » du héros pour mieux comprendre cette incroyable maladie (n'existant probablement pas, d'ailleurs!)
... Christopher Nolan déploie déjà une maîtrise étonnante, notamment à travers un montage volontairement déroutant et au rythme soutenu. J'avoue être un peu plus dubitatif sur la partie en noir et blanc, même si c'est très probablement volontaire : avoir du mal à la situer dans la chronologie, se demander si, elle aussi, est à rebours d'un point de vue narratif (bien que peu probable au vu de son déroulement). Surtout, et pour le coup je doute que ce soit délibéré : j'ai fini par m'égarer. Alors si, le but est quand même de nous mettre en partie à la place du héros et sa perte totale de repère, mais aux alentours du dernier tiers, je ne savais vraiment plus où j'en étais, quel était réellement le rôle des uns et des autres... Fatigue ? Possible. Reste que j'en suis sorti un peu frustré devant un tel brio ne bouclant pas exactement le film tel que je l'aurais souhaité. Maintenant, c'est peut-être aussi un avantage : le DVD est juste à côté, je pourrais repasser tout ça tranquillement, même avec le montage « inversé » si je le souhaite, et nul doute que je le ferais. Car si « Memento » a bien une force, c'est de ne pas laisser indifférent, résonnant un bon moment après la fin du générique pour donner indéniablement envie de le revoir au plus vite.
, je trouve ça, bien sûr, très original et audacieux, mais surtout brillant, d'autant que parfaitement adapté à l'incroyable amnésie dont souffre le héros. Les idées remarquables se multiplient : spoiler: tatouages sur le corps du héros pour se remémorer, manipulations multiples que l'on devine, intrigue principale se superposant à une autre prenant une importance de plus en plus grande, personnages ambigus à souhait, « origines » du héros pour mieux comprendre cette incroyable maladie (n'existant probablement pas, d'ailleurs!)
... Christopher Nolan déploie déjà une maîtrise étonnante, notamment à travers un montage volontairement déroutant et au rythme soutenu. J'avoue être un peu plus dubitatif sur la partie en noir et blanc, même si c'est très probablement volontaire : avoir du mal à la situer dans la chronologie, se demander si, elle aussi, est à rebours d'un point de vue narratif (bien que peu probable au vu de son déroulement). Surtout, et pour le coup je doute que ce soit délibéré : j'ai fini par m'égarer. Alors si, le but est quand même de nous mettre en partie à la place du héros et sa perte totale de repère, mais aux alentours du dernier tiers, je ne savais vraiment plus où j'en étais, quel était réellement le rôle des uns et des autres... Fatigue ? Possible. Reste que j'en suis sorti un peu frustré devant un tel brio ne bouclant pas exactement le film tel que je l'aurais souhaité. Maintenant, c'est peut-être aussi un avantage : le DVD est juste à côté, je pourrais repasser tout ça tranquillement, même avec le montage « inversé » si je le souhaite, et nul doute que je le ferais. Car si « Memento » a bien une force, c'est de ne pas laisser indifférent, résonnant un bon moment après la fin du générique pour donner indéniablement envie de le revoir au plus vite.
AMCHI
En revoyant cet excellent thriller on se rend compte à quel point Nolan s'est fourvoyé en réalisant les Batman non que ces films soient désastreux mais je regrette qu'un tel réalisateur ait perdu son temps à les faire alors que son talent est mieux exploité dans un cinéma tel que Memento. Un thriller astucieux et vraiment prenant de la première à la dernière minute sans jamais faire faiblir notre curiosité ce qui n'est pas donné à tout le monde ; Memento ne joue pas sur la facilité avec sa façon décroissante de présenter sa trame tortueuse. Guy Pearce y trouve un excellent rôle et finalement on restera sur un certain doute à la fin ou au début... Allez Nolan revient SVP à ce genre de cinéma.
selenie
Nolan fait des films au scénario solide et sinueux. "Memento" est une descente aux enfers psychologiques tournés façon thriller. Le temps est ici primordial. Le grain de pellicule ajoute à ce côté mystérieux. Guy Pearce trouve là son meilleur rôle. Notons la présence de Trinity de "Matrix". Un très grand film.
Tout ce que je déteste dans un film, aucun rythme, un méli-mélo de flash-back, n'étant pas de ceux qui lisent le "mode d'emploi" avant de regarder un film je ne me suis pas rendu compte de suite que la partie "en couleur" est montée à l'envers. Bref j'ai trouvé ça incompréhensible, quant à ceux qui conseillent de voir le film une seconde fois pour mieux le comprendre, je m'y refuse ayant bien mieux à faire, un bon film doit être compréhensible dès sa première vision sinon c'est un mauvais film. Ici, on ne se raccroche à rien et en tout cas pas aux acteurs, Guy Pierce étant passablement énervant en kéké de la plage et Carrie-Ann Moss n'étant pas valorisée.
NeoLain
Léonard est amnésique. Enfin, pas entièrement. Il se souvient parfaitement de ce qu'il était, de ce qu'il faisait jadis, mais l'instant d'avant lui échappe. C'est un être "blanc" qui erre dans le noir, à la recherche du violeur et meurtrier de sa femme. Pour ne rien n'oublier, il se fait tatouer sur le corps des informations qui sont autant d'ordres très stricts auwquels il se conforme. Il tire des Polaroid de ceux qu'il rencontre, et y note en légende tout ce que lui dicte l'instinct. Le réalisateur commence par nous montrer les événements, et nous les explique après. D'ou l'impréssion d'un chaos permanent. Angoissant pour le personnage. Excitant pour nous. On savait Christopher Nolan formidable illusionniste. Tout se confirme.
Au risque de me faire incendier, je trouve que ce film est légèrement surestimé car c'est plus par sa forme peu conventionnelle de développer l'intrigue que par cette dernière en elle-même que Christopher Nolan rend son film original. La structure déroutante du film le rend très complexe à suivre ce qui fait qu'une deuxième vision ne doit pas être de trop pour en saisir tous les détails. Si la première heure est un peu pénible paradoxalement les cinquantes dernières minutes sont elles très prenantes même si elles débouchent sur une explication finale peu convaincante. Guy Pearce arrive à convaincre dans le rôle d'un homme atteint du Syndrome de Korsakov. A défaut du grand film auquel je m'attendais, "Memento" est une oeuvre d'un grand intérêt.
L'idée même du film est brillante : nous livrer peu à peu une histoire en la racontant à l'envers, la dernière séquence du film étant en fait la première chronologiquement. A partir de ça, Christopher Nolan brode un superbe scénario admirablement construit qui va de révélations en révélations jusqu'au twist final. Les personnages se révèlent au fur et à mesure y compris le protagoniste, nous plongeant ainsi dans son état d'esprit. La mise en scène est impeccable et l'interprétation solide en particulier Guy Pearce en héros tourmenté et Joe Pantoliano en type louche. Évidemment monté à l'endroit le film perd énormément de son intérêt mais vu comme ça c'est une grosse claque.
Un thriller redoutablement malin,qui confirmait le goût de Christopher Nolan pour les scénarios retors.Le procédé du montage à rebours est complètement immersif,et demande une grande concentration.On entre véritablement dans la peau de ce privé,souffrant d'une forme d'amnésie rarissime(l'antérograde:pas de mémoire à court terme),et qui tente malgré ce handicap de retrouver l'assassin et violeur de sa femme adorée.Nolan alterne noir et blanc et couleurs,flash-backs et présent pour mieux nous perdre dans un puzzle complexe,où accumuler les indices est insuffisant.Il faut aussi les remettre dans l'ordre.Pas d'esbrouffre,juste un travail d'écriture irréprochable et tenu de bout en bout.Une énigme psychologique,qui réinvente le film à suspense traditionnel.Guy Pearce est parfaitement ambivalent en Leonard,au moins autant que ses alliés toxiques que sont Carrie-Anne Moss et Joe Pantoliano."Memento" a de quoi rendre chèvre,mais la virtuosité du processus,permet également une réflexion abyssale sur la mémoire,la paranoïa,la machination et tous les thèmes qui continuent de captiver le génie de Nolan.Culte.
Roub E.
Un des premiers films de Nolan (qui est peut être le réalisateur le plus intéressant actuellement) et déjà un film remarquable. En tout premier lieu ce que j apprécie chez lui est qu il ne prend pas son spectateur pour un demeuré, au contraire, il le titille le fait travailler l interroge avec des scénarios alambiqués et parfaitement maîtrisés qui font déjà une bonne partie du succès de ses films. Même si dans le cas de Mémento il se prend un peu à son propre piège. Son scénario brillant est construit à la manière d un puzzle que l on va assembler pièce par pièce afin de pouvoir avoir une vue d ensemble et comme lors de la construction d un puzzle on a l impression par moment devant se film de ne pas avancer et de tourner en rond. La photographie n est pas exceptionnelle et c est visuellement le moins intéressant que j ai vu de son auteur, en revanche j ai vraiment apprécié la prestation du rare Guy Pearce dans le rôle principale. Même si ce n est pas le meilleur film de Nolan, il serait vraiment dommage de passer à côté de Mémento.
Bon film, bonne intrigue, bon montage vidéo. Le voile de la l'oubli se dérobe petit à petit et l'on comprend tout au fur et à mesure du film. Un concept assez fort et une bonne distraction.
weihnachtsmann
Ce qu’il faut retenir c’est que ce meurtre pour lui c’était il y a une heure. Donc on comprend sa douleur et sa détermination. En effet le temps ne s’écoule pas puisqu’il oublie.
La forme est assez balaise mais le fond n’est pas si haletant car on tourne parfois en rond et c’est très cérébral voire complexe et abscons.
La forme est assez balaise mais le fond n’est pas si haletant car on tourne parfois en rond et c’est très cérébral voire complexe et abscons.
soniadidierkmurgia
« Memento » est pour beaucoup le film séminal qui leur a fait connaître et apprécier Christopher Nolan. On n’est pas obligé de partager cet avis qui voit ici le pourtant excellent Guy Pearce peroxydé pour l’occasion dans l’une de ses prestations les moins convaincantes. Idem pour Joe Pantoliano que l’on recommande d’aller voir dans les « Soprano ». Seule la très intrigante Carrie-Anne Moss parvient à sauver la mise dans ce jeu de piste à dormir debout tenant lieu d’enquête qui voit
spoiler:
tout au long du film le pauvre Guy Pearce se faire tatouer, téléphoner à un inconnu ou déclencher son polaroïd. Le procédé fumeux de l’inspecteur d’assurance qui a perdu la mémoire immédiate se servant de son corps comme pense-bête tourne en rond tout comme les personnages qui n’ont pas grand-chose à défendre.
Le film qui tente maladroitement de surfer sur l’effet choc qu’avait produit cinq ans plus tôt le formidable « Usual Suspects » de Bryan Singer concernant l’identité de celui qui se faisait appeler Keizer Söze, ne tient pas la distance faute à des invraisemblances insurmontables et à une incapacité à relancer l’action enfermée dans une boucle dont le réalisateur n’arrive pas lui-même à sortir de manière satisfaisante. Un tropisme de l’effet choc qui ternira un peu trop souvent le cinéma d’un Christopher Nolan au demeurant très talentueux. En 2023 avec « Oppenheimer » est enfin arrivé après 25 ans de carrière et douze longs métrages l’aboutissement d’un parcours certes couronné de succès mais parfois décevant. Christopher Nolan aura donc été moins précoce que son aîné anglais comme lui, Ridley Scott qui réalisait en entame de carrière « Les duellistes », « Alien : le huitième passager » et « Blade Runner ». Mais il est encore jeune et après son premier chef d’œuvre tout est encore possible.
Le film qui tente maladroitement de surfer sur l’effet choc qu’avait produit cinq ans plus tôt le formidable « Usual Suspects » de Bryan Singer concernant l’identité de celui qui se faisait appeler Keizer Söze, ne tient pas la distance faute à des invraisemblances insurmontables et à une incapacité à relancer l’action enfermée dans une boucle dont le réalisateur n’arrive pas lui-même à sortir de manière satisfaisante. Un tropisme de l’effet choc qui ternira un peu trop souvent le cinéma d’un Christopher Nolan au demeurant très talentueux. En 2023 avec « Oppenheimer » est enfin arrivé après 25 ans de carrière et douze longs métrages l’aboutissement d’un parcours certes couronné de succès mais parfois décevant. Christopher Nolan aura donc été moins précoce que son aîné anglais comme lui, Ridley Scott qui réalisait en entame de carrière « Les duellistes », « Alien : le huitième passager » et « Blade Runner ». Mais il est encore jeune et après son premier chef d’œuvre tout est encore possible.
gimliamideselfes
Tout simplement magnifique certainement l'un des meilleurs film du genre avec the machinist. La fin surprenante, envoûtante nous empêchera d'oublier ce film. L'histoire nous permet de nous emporter durant deux heures sans temps morts. En plus ce film mérite plusieurs visionnages pour pouvoir coller tout les morceaux ensembles, de cet immense flash back éclaté sur deux heures merveilleuses.
Un film d'une grande originalité, par contre il convient de prendre quelques précautions avant de le regarder: débrancher le téléphone, avertir tout le monde que vous ne serez pas chez vous à cette heure, bref tout ce qui pourrait couper votre attention. Mais un deuxième passage ne sera pas du luxe pour comprendre tout les astuces et en plus je me suis aperçu que je ne n'avais pas très bien interprété la fin.
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