Avis : Memento - Page 8

Un puzzle explosif qui nous embarque dans une enquête palpitante à travers les brides de mémoire d'un amnésique brillamment interprété par Guy Pearce.
Du très grand cinéma avec un Twist final dévastateur.

Que ça fait plaisir de renouer avec un si bon thriller... Merci Christopher Nolan ! Impossible de décrire l'histoire sans spoiler... Mais c'est du grand cinéma et surtout un scénario de dingue, digne de Usual Suspects. Pas besoin de nous en mettre plein la vue avec des effets spéciaux ou des cascades dans tous les sens avec une histoire pareille... La façon de filmer et d'enchainer les scènes est vraiment bien trouvée et rend vraiment le film original. Guy Pearce est monstrueux. A voir absolument !

Excellent film de Mr. Nolan qui sort de l'ordinaire! L'histoire est très originale, le montage "inversé" (le film commence à la fin de l'histoire, puis on remonte cette dernière grâce à des séquences qui commence par la fin de la séquence suivante et finit par le début de la précédente....ok bon vous avez rien compris mais bon ^^) le montage "inversé" est une bonne idée et comparé à d'autre critique, je n'ai pas trouvé ce film ennuyeux au contraire, j'aime réfléchir pour comprendre les films. C'est sûr qu'il y a des moments où on se perd un peu mais tout est bien expliqué à la fin (ou plutôt au début... :p) du film. Et encore un logo Batman, comme dans son précédent film "Following", à croire que Nolan était prédestiné à tourner la trilogie "Dark Knight". A voir absolument!

Désolé, au bout d'un quart d'heure d'insignifiance (c'est bien cela : troubler le sens du réel à travers le trouble du temps) j'étais toujours au point de départ alors je suis parti... Peut-être aurez vous, vous aussi quelque chose de mieux à faire ? Bon d'accord je serais resté par défi parce qu'il est dit qu'il y a une énigme à démêler, mais voir un homme en tuer un autre dans la plus abstraite indifférence sans que je sache... pardon, alors que je sais déjà pourquoi, c'est à dire parce que le temps lui même est interchangeable, indéfiniment renouvelable, ne me laisse pas de marbre ni sur place alors je suis à nouveau parti. S'il n'y a pas un peu de tragique ou d'intensité dans l'événement mis en scène, se produit-il seulement ? Il faut un peu de conviction dans ce qu'on fait... L'atmosphère est aussi tatillonne et déprim-lente qu'un téléfilm... Si l'on est pris dans les méandres et l'impasse du temps il faudrait au moins qu'une once de doute ou de fébrilité nous capte vers de l'inattendu et de l'altérité, or il n'émane du personnage principal qu'une obsessionnalité de secrétaire pour ses petits papiers, rédigés jusque sur la peau mais parfaitement ordonnés/classés pour l'étape suivante, la même : il le sait et en dehors des instructions il s'en fout ! Nous aussi. Quel coup de cafard ! Je ne sais pas si j'aurais le courage de ré-essayer...

Le sujet est intéressant. Le montage nous permet de nous mettre dans la peau de cet homme qui perd la mémoire. Mais le problème c'est que se faisant on n'y comprend plus rien et le film perd son intérêt. En bref un avantage (nous mettre dans la peau du personnage principal, nous faire vivre son calvaire) se transforme en gros désavantage. Le film en est illisible, très déplaisant à regarder. ça rappelle certaines expérimentations de Godard.

Christopher Nolan , actuellement l'un des plus grands réalisateurs de ces dernières années ( la trilogie Batman , "Inception" ... ) , avait en quelque sorte , fait ses premiers pas dans la cour des grands avec ce film : "Memento" .
On connaît le style de Nolan , pour faire de ses films de véritables puzzles sans queues ni têtes . ( Pour l'exemple des niveaux de rêves dans "Inception") .
Mais là , c'est trop . Beaucoup trop . Plus le film avance , plus le visionnage devient insupportable .
Je m'explique : bien que le scénario parte d'une idée plutôt convaincante ( un détective souffrant d'amnésie veut retrouver le tueur de sa femme ) , la mise en scène , elle , fout tout en l'air .
La particularité de ce film est unique , aucun film ne l'avait fait entièrement auparavant : l'histoire est racontée à l'envers . Mais attention , pas à l'envers avec 2-3 flashbacks par-ci , par-là , non non !! Vraiment à l'envers !! La première scène est en fait la fin du film et la dernière le début , et pendant tout le film, les scènes se succédent comme une sorte de rembobinage . C'est une réalisation très étrange .
pour certains , elle est incroyable . Pour d'autres ( dont moi ) , c'est un véritable méli-mélo dénué de sens .
De plus les acteurs sont très mauvais . Je n'aimais pas Guy Pearce avec le peu de film que j'avais vu avec lui , "Memento" confirme mes doutes à son sujet .
Des dialogues creux , banals , sans grands intérêts , et presque pas de scènes d'actions tant c'est d'un lenteur ennuyeuse .
Christopher Nolan à fait ici , son seul navet entre tous . C'est dommage , le sujet était , à la base , intéressant .
A déconseiller , sauf pour ceux qui souhaiteraient faire une grosse sieste et , pour qui les somnifères n'ont pas grands effets ... Essayez "Memento" , effet garanti au bout d'un quart d'heure !

Ce qu’il faut retenir c’est que ce meurtre pour lui c’était il y a une heure. Donc on comprend sa douleur et sa détermination. En effet le temps ne s’écoule pas puisqu’il oublie.
La forme est assez balaise mais le fond n’est pas si haletant car on tourne parfois en rond et c’est très cérébral voire complexe et abscons.

une bonne idée singulière de faire un film tout est à l'envers et on
arrive a comprendre le scénario malgré tout , c'est parfois confus et on a
pas toutes les réponses mais c'est très original.

“Memento” aurait pu être un simple thriller sur la traque d’un homme qui souhaite venger le viol et le meurtre de sa femme. Mais Christopher Nolan a décidé d’en faire un récit aussi complexe que son personnage qui est obligé de se tatouer des informations sur le corps, de prendre des photos avec un polaroïd ou d’écrire des notes sur des post-it. En effet, le personnage principal joué par Guy Pearce souffre d’une amnésie rare qui l’empêche de se souvenir ce qu’il a fait le quart d’heure précédent. Le réalisateur impose à son personnage et à ses spectateurs de fausses pistes. A nous de démêler le vrai du faux et d’éviter de tomber dans de dangereux pièges. Il faut être attentif pour reconstituer les morceaux et si certains éléments peuvent nous paraître brouillons, une seconde lecture est parfois inévitable.
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Quel plaisir de découvrir cet excellent thriller sur grand écran, à l'occasion de la rediffusion des films de Christopher Nolan (en attendant Tenet...). L'intrugue est originale et prenante : un homme qui n'a que quelques minutes de capacité de mémorisation est à la recherche du meurtrier de sa femme, mais évidemment son handicap est en opposition totale avec son but... À lui de trouver mille et une astuces pour se souvenir de ce qu'il découvre comme indices. Le personnage principal a un lien fort avec son spectateur, puisque le film ne nous montre que ce dont ce pauvre homme se rappelle, et avec le format du film lui-même car le montage anachronique des scènes représente les soubresauts de la mémoire défaillante, et nous voici à la place de cet amnésique, partageant son calvaire. Le final a scindé la salle en plusieurs avis : ceux qui n'ont rien compris (perdus par la chronologie cahoteuse) et ceux qui ont compris différentes solutions spoiler: (il a déjà trouvé le meurtrier, il est lui-même le meurtrier involontaire de sa femme et a inventé cette histoire d'agression..
.). Mais il y a de quoi discuter longuement, et ce, sansque quiconque n'ai forcément tort (les différentes solutions se tiennent !). Guy Pearce est attachant, on frissonne de voir la méchanceté de la serveuse qui profite de son handicap, et on se délecte de l'enquête, passionnante. Accrochez-vous, Memento en vaut le coup !

Troublant et vraiment excellent. C'est ce que Nolan fait de mieux, nous balader, nous laisser approcher la vérité, puis nous promène comme des débutants encore et encore... J'avais des à priori sur Guy Pearce, ben en fait, il est impeccable! Bon, je ne crois pas qu'il y ait une seule faute, mais si c'était le cas, je me suis bien faite avoir par ce thriller palpitant.

Pour son second film (après le confidentiel mais prometteur "Following"), Christopher Nolan a surpris tout le monde avec ce "Memento", une oeuvre devenue culte, qui va lui ouvrir les portes de la cour des grands à Hollywood. Il faut dire que le réalisateur y fait montre d'un extraordinaire talent, et ce à bien des niveaux. Le premier de ces talents est, sans doute, l'originalité... ce qui vaudra sur l'ensemble de sa filmo. Nolan aime surprendre et, surtout, créer... même lorsqu'il s'attaque à un remake ("Insomnia") ou à une adaptation de comic (la trilogie "Dark Knight"). Avec "Memento", il fait dans la création totale (aidé son son frère Jonathan Nolan à l'écriture) et innove sur tous les plans. Son pitch ? Une idée géniale (et, pourtant, toute simple) qui voit un homme, privé de mémoire immédiate, tente de retrouver l'assassin de sa femme... soit la promesse (tenue !) d'une intrigue forte en rebondissements et autres faux-semblants. Sa mise en scène ? Un modèle de virtuosité maîtrisée où Nolan s'autorise tous les effets sans jamais être dépassés par eux (les allers-retours temporels incessants marqué par le passage de la couleur au noir et blanc, la chronologie inversé comme vecteur de twists, la voix-off...) et en nourrit son récit, par petites touches successives. Le scénario en lui-même ? Un grand moment de noirceur désespérée où on ne peut se fier à personne, même pas au héros ! Quant au casting, il a été, à l'époque, vendu comme la réunion de deux des révélations du récent "Matrix", à savoir Carrie-Ann Moss et Joe Pantoliano (très bien tous les deux, d'ailleurs, dans des contres-emplois intéressants) mais il marque, surtout, la naissance d'un monstre de présence, Guy Pearce qui porte le film sur ses épaules sans jamais faillir. Sa classe naturelle, doublé d'une violence qu'on devine à fleur de peau en font un héros atypique comme on n'ne voit peu sur grand écran (mais pourquoi est-il à ce point sous-exploité par Hollywood ?). Enfin, "Memento" se paie le luxe extraordinaire de laisser au spectateur le choix d'interpréter, comme il le souhaite la fin du film spoiler: (qui a vraiment tué la femme de Léonard ? qui est vraiment Sammy Jankis ?)
.. ce que Nolan fera, à nouveau avec, entre autres, "Inception", "Interstellar" et "The Dark Knight rises". Même le caractère un peu "brut" du film (due à son budget serré notamment) m'a plu tant il sert le propos. "Memento" est, donc, une petite merveille qui marque la naissance d'un très grand réalisateur.

J'ai vu un film... que je me suis empressé d'oublier pour mieux le revoir... Je l'ai vu il y a15 ans, et je le revois avec gourmandise aujourd'hui... On suit une enquête inversée d'un type atteint d'une syndrome de la mémoire (amnésie antérograde, qui fait qu'on oublie les faits récents, qui ne s'impriment plus dans l'esprit)...

Je dois avouer ma totale admiration pour ce scénario très innovant... Alors certes, on n'échappe pas à un certain maniérisme, mais peut-il en être autrement compte tenu de l'ambition ?... et de cette histoire qui commence par la fin, pour nous entraîner vers un début qui nous échappe...

On a parfois le sentiment de ne pas tout tout comprendre, mais finalement est-ce si important de se sentir brinquebaler ?
Les comédiens sont vraiment époustouflants, en particulier G. Pearce que j'aurai bien aimé revoir plus souvent, ainsi que C.A Moss, mais aussi les autres... Ils jouent l'ambiguïté à merveille, c'est incroyable de se sentir à ce point emporté par le jeu des comédiens...

L'ensemble des ingrédients, de la narration jusqu'au jeu des comédiens et les partis-pris créatifs en font une œuvre rare et donc exceptionnelle.

Couronné de succès dans divers festival grâce à son film The Following, Christopher Nolan décide de partir s’installer aux États-Unis pour s’atteler à son nouveau projet, un thriller traitant de la mémoire. Son frère Jonathan l’accompagne, profitant du voyage pour terminer ses études universitaires à Washington. Par correspondance, ils vont établir ensemble le scénario du nouveau projet de Christopher, peaufinant chacun de leur côté leur propre version : Jonathan en fera une nouvelle intitulée Memento Mori tandis que Christopher livrera le film qui le fera connaître des puristes du cinéma, Memento.

Un script qui a été présenté au producteur Aaron Ryder (l’un des dirigeants de la société Newmarket Films) par Emma Thomas, la compagne de Christopher Nolan, et qui a tout de suite été séduit par le projet. Parce que le film suit un homme atteint d’une amnésie rare tentant tout de même de retrouver l’assassin de sa femme ? Plutôt par l’idée de Christopher qui diffère principalement de la version de son frère Jonathan : raconter l’histoire à l’envers, soit commencer par le dénouement et terminer par le début. Un concept pour le moins inédit dans le milieu cinématographique et qui pouvait perdre plus d’un spectateur. Et pour cause, comment intéresser ce dernier quand la fin lui est révélée ? Surtout qu’ici, il est question d’un thriller, un genre de divertissement qui ne jure que par le suspense et donc son climax basé sur une ou plusieurs révélations devant impressionner.

De ce fait, lors des premières minutes du film, difficile de savoir où Christopher Nolan veut en venir, surtout quand ce dernier alterne séquences montées à l’envers et passages en noir et blanc étrangers à la trame principale qui s’enchaînent, eux, dans un ordre chronologique tout ce qu’il y a de plus normal. Il faut bien le dire, Nolan n’arrive pas à capter l’attention, son scénario se montrant à première vue plutôt fouillis pour ne pas dire sans queue ni tête. Et la mise en scène n’aide pas vraiment, cette dernière ne présentant aucune ambiance. Pas la moindre atmosphère qui pourrait titiller la curiosité, la faute à une musique absente du projet et un style visuel qui se rapprocherait bien plus du documentaire que de la fiction. Un choix tout ce qu’il y a de plus honorable, permettant au spectateur de se rapprocher du personnage principal. Mais cela n’enlève pas cette sensation qu’il manque de l’envergure au projet pour que celui-ci puisse véritablement attiser la curiosité. Serait-ce un coup dans l’eau pour Nolan ? Bien sûr que non !

Raconter cette histoire à l’envers a permis au réalisateur de faire le même exercice qu’avec The Following, à savoir divertir et intriguer le spectateur tout en le trompant. En effet, chaque séquence (représentant 15 minutes d’enquête du personnage principal avant que celui-ci n’oublie tout) est l’occasion de dévoiler une facette des protagonistes, qui sera remise en cause avec la séquence suivante, ces derniers se jouant du héros et de son amnésie soit pour l’aider soit pour se servir de lui à des fins personnelles. Il se retrouve donc trompé par ceux qui l’entourent, ses propres préjugés mais aussi par son système de mémo à base de post-it et de tatouages dont les messages prennent une toute autre signification à chaque séquence passée. Et comme le style documentaire rapproche le spectateur de Leonard, c’est lui qui se retrouve berné à son tour, jusqu’à un dénouement (le début de l’enquête) tout bonnement inattendu qui vous fera voir le film d’un autre œil lors du second visionnage.

Qu’en est-il alors des scènes en noir et blanc, étant donné qu’elles racontent une toute autre histoire ? Premièrement, elles permettent de faire une transition entre chaque séquence de l’enquête, étant donné qu’elles s’immiscent entre chacune d’entre elles pour éviter les retours en arrière trop brutaux. Deuxièmement, elles servent à établir une mise en abyme du héros : en lisant entre les lignes, vous verrez que le destin de cet homme, Sammy Jankis, atteint d’une amnésie similaire au héros, est le même que celui de Leonard. Encore une fois, vous vous retrouverez trompés par une histoire qui n’a rien à faire là et qui, pourtant, vous fournit tout un lot d’indices sur l’enquête principale. Et pourquoi ce format en noir et blanc ? Là, plusieurs explications sont possibles, notamment celle de différencier cette histoire à l’enquête principale. Mais ce procédé marque également une transition dans le cinéma de Christopher Nolan, celle où le réalisateur a quitté le Royaume-Uni, sa terre natale (ses courts-métrages et The Following sont tournés en noir et blanc), pour se tourner vers les productions américaines, pour ne pas dire hollywoodiennes (le passage à la couleur).

Il est certain que Memento en fera fuir plus d’un à cause d’un concept scénaristique dit révolutionnaire qui casse tous les codes spatio-temporels d’un thriller classique et donc les repères du spectateur. Mais une fois cette nouveauté assimilée, il ne sera pas compliqué d’aller jusqu’au générique de fin et de découvrir un bijou cinématographique hors normes, qui jouit d’un script malin au possible et d’une mise en scène personnelle et travaillée faisant de Memento un véritable chef-d’œuvre, servi qui plus est par d’excellents acteurs. Un coup de maître pour un réalisateur-scénariste qui n’en été encore qu’au début de sa carrière internationale !

Revu pour la seconde fois, Memento, de Christopher Nolan, reste un petit bijou d'inventivité et de novation scénaristique. Voyant pour une fois un film à l'envers, ce métrage composé de Guy Pearce, Carrie-Anne Moss et de Joe Pantoliano parvient sans difficulté à nous retourner l'esprit. Chaque scène présente à l'écran n'est que régal pour les yeux et l'esprit. Avec une fin plutôt complexe, assez proche du Machinist, nous ne pouvons qu'applaudir un tel travail. Les interprétations pouvant être multiples, je pense avoir trouvé la mienne, sans certitude....