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FaRem
8 631 abonnés
9 521 critiques
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3,5
Publiée le 25 août 2018
"Arizona" ou comment une simple bagarre qui dégénère va mettre à feu et à sang un quartier qui a déjà été touché par la crise de l'immobilier. Cassie va travailler comme tous les jours même si les maisons ne se vendent plus et qu'elle est sur le point de perdre la sienne... Alors qu'elle se trouve à son agence, elle est témoin du meurtre de son patron qui est tué par Sonny, un client mécontent. Dans une tentative désespérée de garder son secret, Sonny la kidnappe et l'amène chez lui pour tenter de trouver un moyen de s'en sortir. Sonny est une personne lunatique ce qui fait que la situation va vite dégénérer et que Cassie va devoir se battre pour sa vie et seule en plus, car les maisons aux alentours sont vides... "Arizona" est l'une de ces comédies noires complètement tordues et délirantes qui voit une situation basculer dans le n'importe quoi. Si le film commence gentiment, il va vite partir dans tous les sens jusqu'à une dernière partie explosive, violente et particulièrement jouissive. C'est vraiment n'importe quoi, mais c'est bien divertissant. L'histoire est parfois redondante ce qui d'un côté est normale même si certaines longueurs pouvaient être évitées comme le passage dans le tunnel par exemple. Danny McBride dans la peau de ce faux gentil est vraiment énorme. C'est lui qui dicte tout le film et crée les meilleurs moments. Rosemarie DeWitt dans le rôle de la mère un peu badass s'en sort également bien. Au final, "Arizona" est un vrai bon divertissement assez violent et aussi grotesque que distrayant.
Le début est plutôt prometteur avec le patron odieux, une agent immo elle-même prête à se faire exproprier et ce citoyen qui perd tout et cette canicule qui ajoute à cette atmosphère anxiogène. Mais très vite on tombe dans le délire invraisemblable où les raisons de cette homme ne sont jamais cohérentes. Ainsi il tue son agent immobilier suite aux conséquences à la crise, soit, mais ensuite il kidnappe une femme puis une ado sans que ce soit justifier (le mensonge ?! La blague !) et, surtout, il agit avec trop de réflexion et de recul pour qu'on croit franchement à un pétage de plomb en règle. Un film qui fût présenté au Festival de Sundance 2018 mais qui est sorti directement et logiquement en vidéo. Site : Selenie
Arizona n'est certes pas la comédie de l'année, son scénario étant plutôt du genre sommaire, mais l'essentiel est de passer un bon moment avec des scènes amusantes et, il faut bien le reconnaître, Danny McBride qui est parfait pour son rôle de type à qui il ne fallait pas grande chose - la bêtise et le manque de chance - pour devenir un vrai psychopathe. Les scénaristes d'Arizona en profitent même pour glisser une critique du système immobilier américain - ce qui n'est certes pas trop difficile, vu les conséquences qu'il a eu sur l'endettement et la vie de nombre de gens.
même si ce thriller affiche volontairement un ton décalé et d'humour noir, il faut avouer que l'enchaînement des situations est totalement absurde. une traque sans merci aux nombreuses scènes et rebondissements ridicules assez navrante!
Très efficace, j'ai vraiment adoré cette ambiance thriller-glauque-humour absurde. Ces images de l'Arizona sont sublimes. un film où on ne s'ennuie jamais.
Il y a des films qui partent d'une belle idée, avec les meilleurs intentions du monde, et "Arizona" fait partie de ceux-là : une comédie grinçante utilisant le contexte des conséquences de la crise des subprimes qui a frappé une partie de la population américaine. Ici, l'action se déroule en 2009 dans un des nombreux lotissements immobiliers construits dans le désert à la périphérie de la ville de Phoenix avant que la bulle financière éclate et entraîne la saisie de ces biens immobiliers pour la majorité de leurs propriétaires ne pouvant rembourser leurs crédits. Désormais presque vidés de la plupart de leurs habitants, ces parcs immobiliers voient leurs derniers résidents tenter de survivre au milieu leurs dettes en attendant un avenir meilleur et en maudissant leurs banquiers ou agents d'immobiliers de leur avoir proposé cette fausse opportunité. C'est d'ailleurs le cas de Sonny (Danny McBride) qui décide de venir en découdre avec le patron d'une agence immobilière (Seth Rogen) l'ayant entraîné dans ce cauchemar financier mais la confrontation dégénère de manière dramatique. Pris de panique, Sonny décide d'enlever Cassie (Rosemarie DeWitt), la collègue de sa victime et seule témoin de ses agissements... Un bon point de départ pour une comédie noire, certes, mais qui va en rester bizarrement là pendant la majeure et courte durée de "Arizona", comme si tout le petit monde derrière le film avait imaginé ce postulat sans penser à la suite à lui donner derrière. Évidemment, l'engrenage meurtrier que va provoquer un Sonny de plus en plus mentalement instable va prendre des proportions folles et engendrer pas mal de victimes dans son sillage mais cette folie va se révéler finalement très pauvre à l'écran. "Arizona" ne parvient pratiquement jamais à trouver le ton juste pour conjuguer l'humour noir et la menace sérieuse représentée par Sonny pour Cassie. Et, comme, même pris séparément, rien ne marche réellement sur ces deux aspects (on ne sourit que très rarement et la spirale meurtrière manque vraiment d'originalité), on se retrouve curieusement à s'ennuyer devant quelque chose qui ne semble jamais savoir où aller. Seuls l'utilisation du contexte économique impactant plus ou moins tous les personnages (la manière de le souligner n'est cependant pas très subtile) et la sympathie que l'on peut avoir pour le casting (comment résister à un Danny McBride au visage cramé et aux boucles blondes ?) rendent le visionnage de "Arizona" moins désertique que ses décors... Le dernier acte bizarrement très réussi va cependant créer la surprise. En effet, à vingt minutes de sa conclusion (dès que certains personnages rejoignent l'action en gros), le film se met enfin à trouver un bon équilibre entre le décalage de ses situations absurdes et la réalité de la violence de son antagoniste. Les vannes notamment visuelles fonctionnent franchement bien et Sonny n'aura jamais autant représenté une vraie menace pour ses potentielles victimes. Ce qui se passe soudainement à l'écran se révèle plutôt bon mais hélas très court et on ne peut que regretter que "Arizona" n'ait pas réussi à tirer profit de son mélange des genres bien plus tôt. Car, même si ce dernier acte a relevé le niveau de notre intérêt pour le film, il est impossible d'oublier l'ennui dans lequel il nous a plongé la majeure partie du temps...
Arizona avec le très bon Danny McBride, est un trhiller comédie, c'est très simple, mais c'est fun et le film l'assume. La moitié du film est plutôt bien rythmé mais la dernière demi heure est franchement inintéressante dommage que le film n'ai pas su garder ce rythme jusqu'au bout. 3/5
4 541 abonnés
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0,5
Publiée le 19 juin 2020
Je ne sais pas ce qu'ils voulaient avec ce Arizona, cette comédie ou ce drame. De toute façon c'est un échec majeur. C'est trop stupide pour être un drame et ce n'est pas assez drôle pour être une comédie. Mais il y a beaucoup de sang insensé si c'est votre truc. Cela me fait vraiment mal de le dire, car j'ai toujours aimé tout ce que Danny McBride a fait. Mais celui-ci est un grand raté. J'ai continué à attendre que ça devienne drôle, car les événements "dramatiques" étaient tellement idiots. Cependant, la comédie n'est jamais apparue. Maintenant, si vous pensez qu'il est hilarant de voir des acteurs vraiment comiques, Luke Wilson, Kaitlin Olson et David Alan Grier se faire exploser la tête vous êtes prêt pour plusieurs friandises. Sautez ce film et allez voir quelque chose de drôle ou dramatique. Celui-ci échoue lamentablement aux deux...
Arizona est le seul film (à ma connaissance) de Jonathan Watson, mais il mérite le détour grâce notamment à ses interprètes, Rosemary DeWitt et Danny McBride, déjà aperçus dans d’excellentes séries, qui trouvent ici un terrain de jeu (de massacre) assez jubilatoire. Si le film se perd un peu sur la longueur dans ce no man’s land des zones pavillonnaires de l’Arizona, il réussit malgré de faibles moyens une belle satire de la crise immobilière américaine, et un portrait aussi drôle que féroce de laissés-pour-compte prêts à tout pour s’en sortir...!
Arizona est le genre de comedie noire que j'adore personnellement parce que sont des films qui vont mettent toujours en scenes de personnages barrés et des situations absurdes .La performance de Danny McBride est tres convaincante et le film vendu que le trailer nous vend comme une simple comedie devient tres mechant en cours de route .