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FaRem
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1,5
Publiée le 27 mars 2015
Alex travaille en tant que tueur à gages sous la coupe de son père, il veut tout plaquer, ce changement coïncide avec sa rencontre avec une jeune femme dans la salle d'attente de son psy. Entre repentance et histoire d'amour, j'ai trouvé l'histoire brouillonne, je n'ai pas compris où le réalisateur voulait m’emmener. J'ai lu beaucoup d'avis pour parvenir à cerner le film, mais je n'ai réussi, le film est considéré comme une comédie dramatique avec de l'humour noir seulement, je ne l'ai pas vu comme ça... J'ai vraiment l'impression d'être passé totalement à coté du film et de son message ce qui fait que j'ai assez vite décroché et je me suis ennuyé très rapidement.
Quand AMERICAN BEAUTY rencontre la série TV DEXTER (je suis en 2008), cela donne PANIC! Un homme de 50 ans qui subi une crise existentielle, tombe amoureux, dans la salle d'attente de son psy, où il est venu parler de sa vie de tueur à gages, d'une jeune femme de 23 ans, elle aussi perdue. Un film indépendant, à fortes émotions, qui prend doucement aux tripes surtout dans sa dernière partie. Le scénario, bien que connu, reste attachant et l'interprétation remarquable en fait un film dans le genre plutôt bon. Il faut cependant aimer les films assez lents, au scénario un peu lugubre pour aimer ce genre là! Mais à voir sans hésitation, surtout pour les cinéphiles!
Il y a des films comme ça qui à priori ne payent pas de mine et qui semblent bien sympas. Or, à les voir, on découvre qu'ils sont plus que sympas et qu'ils cachent une véritable profondeur. "Panic" est de ceux-là. Suivant le parcours d'Alex, quarantenaire tueur à gages pas méchant pour un rond qui ne s'est toujours pas échappé du joug de son manipulateur de père (Donald Sutherland, irrésistible salaud) qui l'a forcé à suivre sa voie. Alex voit donc un psy et tombe sous le charme d'une jeune femme rencontrée dans la salle d'attente de son cabinet. L'ensemble du film ne manque pas de qualité, oscillant entre humour et drame, jusqu'à la fin vraiment poignante. En tout cas le scénario d'Henry Bromell sait parfaitement dépeindre l'état intérieur de ses personnages qui est renforcé par la musique (la scène avant qu'Alex et Sarah ne couchent ensemble est sublime, tout comme Neve Campbell vraiment touchante de bout en bout). Et rare dans les premiers rôles, William H. Macy s'en tire à merveille.
Après la révélation au grand public que lui apporta en 1996, sa prestation inouïe de meurtrier débonnaire dans « Fargo » des frères Coen, William H. Macy a enchaîné les tournages pendant les dix années qui suivirent avec quelques rôles mémorables même si certains ne furent que secondaires. Son physique et sa personnalité si particuliers ne laissent jamais indifférents et marquent chacune de ses apparitions d’une trace originale et indélébile. En 2000, sous la direction du canadien Henry Bromell, il campe un homme d’apparence impassible dont le vernis intérieur est en train de craquer. Alex mène une vie très conformiste avec sa femme et son jeune fils mais en plus de son travail de fournisseur en quincaillerie, il est régulièrement appelé pour des missions très spéciales tenues secrètes. En réalité depuis le sortir de son adolescence, il est tueur à gages comme le lui a enseigné son père Michael (Donald Sutherland) qui à la retraite se contente désormais de lui trouver des contrats. spoiler: Ce second métier qu’il n'a pas choisi, pèse de plus en plus sur les épaules d’Alex qui se décide à aller chez un psychiatre. C’est alors que les choses vont sérieusement se compliquer . Les truands et criminels chez le psy sont devenus à la mode depuis qu’un an plus tôt, David Chase avec « Les Sopranos » et Harold Ramis avec « Mafia blues » ont allongé James Gandolfini et Robert de Niro sur le divan. William H. Macy avec sa mine de chien battu et sa soumission à un père sans affect, creuse la veine tragique plutôt que celle comique qui avait propulsé James Gandolfini jusqu’au statut de star et remis en selle la carrière de de Niro. Ce complexe d’Œdipe ressurgissant à l’âge adulte va progressivement se révéler insurmontable. Henry Bromell qui met ici en scène son premier et unique long métrage est avant tout scénariste et producteur de séries télévisées. Parfaitement à son aise sur tous les aspects de la mise en scène, il construit autour du thème central des sous-intrigues qui viennent nourrir avec acuité son propos servi par un casting de premier choix avec à sa tête un William H. Macy en état de grâce, épaulé par un Donald Sutherland glaçant jusqu'aux os mais aussi Tracy Ullman et la jeune Neve Campbell révélée par la saga « Scream » (Wes Craven en 1996 et 1997). Sans oublier bien sûr Barbara Bain interprétant la mère absente d’Alex autrefois icône sensuelle de « Mission impossible et de « Cosmos 1999 ». Présenté en première au festival de Sundance, « Panic » a bénéficié de critiques élogieuses tout à fait méritées qui n’ont bizarrement par permis à Henry Bromell de poursuivre sa carrière de réalisateur. On ne peut que le regretter même si Bromell aura pu s’enorgueillir jusqu'à sa mort en 2013 de n’avoir aucune tâche sur sa filmographie.
Petit polar indépendant de l'été 2001, "Panic" passe plutôt bien avec l'âge. Bien sûr on pense à la série "Les Soprano". Difficile de s'en détacher. Malgré tout William H. Macy et Neve Campbell s'en sortent bien et donnent corps à des personnages dont on a vite compris Les dynamiques. Et c'est toujours un plaisir de retrouver Donald Sutherland en méchant. Quelques petites manières dans la mise en scène très début des années 2000, mais ça n'est pas très dommageable.
Un film méconnu d’un réalisateur qui le sera tout autant dans la postérité, je lui trouve des qualités malgré ses défauts, un scénario dramatique qui s’annonçait ficelé à la belle mise en scène mélodieuse, d’ambiance sobre et de l’humour noir qui rappelle les séries TV phares de la fin du 20eme siècle. L’intrigue est compliquée et s’éparpille, ce qui est dommage, les personnages ne possèdent pas vraiment de psychologie, la partie ne commence qu’a s’enchaîner que vers l´heure de fin d’histoire, les acteurs sont convaincants par les mensonges de l’intrigant protagoniste.
Dans l'ensemble, c'est une bonne surprise ! Neve Campbell est excellent dans ce film, dommage qu'il soit aussi méconnu... c'est peut-être à cause du titre, qui est peu captivant et mémorable. C'est dommage, car 'Panic' est un drame très prenant, avec un bon scénario, et un casting à la hauteur, ect. A découvrir si vous avez l'occasion de le voir !
Aucune panique n’apparaît dans ce film. Si bien que le choix du titre semble être la seule erreur de cette oeuvre d'une formidable profondeur et d'une incontestable originalité. La vraie nature des personnages se dégage très subtilement. Puis tout à coup, les masques tombent, l'humour noir laisse la place à l'horreur, sans que jamais la tendresse ne s'éloigne complètement. Le décès prématuré de de Henry Bromell, dont "Panic" était le 1er film, est un coup dur, à la fois pour le cinéma, mais aussi pour la télévision Américains.
Premier film imparfait mais intéressant qui revisite le tueur à cage au cinéma en nous présentant un bon père de famille mais également tueur de sang froid embrigadé par son père qui va traverser une crise existentielle jusqu'au point de vouloir changer de vie. La meilleur idée du film c'est la présence de William H. Macy parfait en tueur paumé bouffé par l'ombre de son père joué par Donald Sutherland, tous les deux réussissent à faire oublier quelques longueurs et l'académisme de la réalisation.
Excellent film passé relativement inaperçu au début des années 2000; Subtile variation sur le film de gangsters où un tueur à gages menant double vie commence à être gagné par les états d'âme. Mais on peut aussi le voir comme une comédie romantique complètement déjantée et inclassable. Bref ce petit bijou d'intelligence est à découvrir toutes affaires cessantes. Sans parler d'un casting pas dégueu : William H Macy, Neve Campbell, Donald Sutherland.
Malgré son titre qui suggère un thriller bâclé, "Panic" demeure un film de qualité très honorable et aussi divertissant qu'intéressant. En effet, le talentueux William H. Macy, pour une fois dans un premier rôle, incarne ici un tueur à gages qui va être confronté à de nombreux obstacles qu'un silencieux ne résoudrait pas forcément, et va devoir effectuer des choix difficiles. L'intrigue est donc plutôt originale et le film, pas prétentieux du tout, se laisse regarder sans soucis, des acteurs tels que Neve Cambell ou Donald Sutherland aidant.
Une très bonne surprise signée Henry Bromell avec ce drame poignant. Il nous raconte l'histoire d'un tueur à gage tiraillé par sa vie professionnelle et sentimentale. Le scénario tient toutes ses promesses jusqu'au dénouement très réussi. Très bien mis en scène (belle B.O.), William H. Macy crève l'écran, les autres acteurs ne sont pas en reste. Un film sombre et profond à savourer !
Une agréable surprise que ce petit film qui ne paie vraiment pas de mine mais qui se révèle une petite perle grâce à une mise en scène d'une grande sobriété et porté par un excellent trio de tête, Neve Campbell particulièrement émouvante et William H. Macy d'une grande justesse comme toujours. Une découverte sympa.
Un vrai plaisir de rattraper un film avec Neve Campbell, surtout quand il s'agit d'une petite pépite. Cette actrice est juste excellente. Sur le papier, ce drame psychologique signé Henry Bromell ne paie pas de mine mais détrompez-vous. Panic est une œuvré extrêmement sincère et touchante, sur la manipulation d'un père, la lassitude d'un couple ou encore la dépression. A voir !