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vivaBFG
13 abonnés
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3,0
Publiée le 1 septembre 2020
Voilà un James Bond qui a bien vieilli, mais en mal. Les effets spéciaux sont d'époque et cela se voit malheureusement un peu trop. Le scénario n'est pas top. Ce film vaut surtout pour le pays dans lequel il se déroule : le Japon. Et c'est assez rare pour le noter. Et il prend une place non négligeable dans la série des Bonds, et devrais-je dire, dans l'évolution des Bonds. A voir par les amateurs de cet espion et des films d'action en général et qui n'ont pas peur de l'ancienneté.
« On ne vit que deux fois » ne fait pas partie des James Bond les plus plébiscités au sein des classements de tous genres concernant la célèbre saga. Le casting y est sans doute pour beaucoup, étant principalement composé d’acteurs japonais au détriment d’acteurs occidentaux plus célèbres auxquels les fans de la saga désormais bien installée peuvent s’identifier. Donald Pleasance campe certes un méchant parfaitement comestible mais il n’apparaît qu’en fin de film et de manière très éphémère. Outre ces handicaps certains, le film est tout à fait distrayant et passe plutôt bien l’épreuve du temps. Sean Connery a fini par céder aux supplications d’Albert R. Broccoli et d’Harry Saltzman qui ne sont pas parvenus à lui trouver un remplaçant crédible après que George Lazenby a décliné le rôle (le mannequin australien se décidera pour l’épisode suivant). La silhouette épaissie, l’acteur écossais comme toujours à l’aise dans le rôle se retrouve comme un poisson dans l’eau, insufflant encore une fois à l’agent 007 une bestialité sexuelle qu’on ne retrouvera plus chez aucun de ses remplaçants . Le scénario concocté par Roal Dahl, auteur de romans gallois jusqu’alors principalement connu pour son livre pour enfants « Charlie et la chocolaterie » et ami de Ian Fleming s’éloigne du roman original qu’il ne trouvait pas très bon . Il joue avec malice du climat tendu de la Guerre Froide pour tourner gentiment en dérision la bataille un peu puérile qui s’orchestre autour de la conquête spatiale depuis le lancement du premier cosmonaute dans l’espace. Les gadgets sont sans doute les plus convaincants depuis les débuts de la saga et l’humour va bon train avec un Sean Connery qui n’hésite pas une seconde à jouer avec son image de séducteur notamment quand lors d’un mariage factice, il est affublé d’une perruque et d’un maquillage « japonisant » du meilleur effet. Il faut aussi rappeler que Lewis Gilbert qui officie pour la première fois dans la saga était un réalisateur très subtil. Les spectateurs n’ont d’ailleurs pas boudé ce cinquième opus « japonais » qui mérite objectivement une réévaluation.
Le SPECTRE fait encore des siennes : là c'est carrément la menace d'une Troisième Guerre mondiale. Ni une ni deux James Bond (incarné par un Sean Connery fatigué) s'engage dans la bataille afin de sauver (une énième fois) le monde. Direction le Japon et leur coutumes ou la femme est bonne a servir son maître (Bond s'y verrait bien a la retraite), il va même jusqu'à se grimer en asiatique (ce qui ne servira à rien puisqu'il sera a chaque fois repérer). Bref c'est un nouvel opus bien moins prenant qu'à l'accoutumée. Il faut attendre l'attaque finale pour sortir du sommeil.
"On ne vit que deux fois" est le cinquième volet de la saga des James Bond avec encore Sean Connery en tête d'affiche. Le film est divertissant, l'histoire est sympa et les scènes d'action sont plutôt convainquant.
On ne vit que 2 fois est le 5ème James Bond de cette énorme et génial série de films. Cette fois ci, James Bond est confronté à Ernst Stavro Blofeld, ou Spectre N°1 qui enlève des fusées russes et américaines avec un astronef pour déclencher pour de vrai la guerre entre ces 2 pays. Cette astronef a été repéré au Japon. Les anglais envoie donc leur meilleur agent pour trouver le responsable et empêcher la guerre de se déclencher. Ce film ce passe donc au Japon. Et effectivement, il est bourré de traditions japonaises (sumo)et autres choses. Cette partie est intéressante et nous change des autres James Bond. Le film est heureusement pas dépourvu d’action avec des scènes d’action impressionnantes, autant à pied que en hélicoptère. Le budget est présent justement avec des scènes de poursuites en hélicoptère époustouflante et des énormes batailles épiques. Les acteurs jouent tous bien. On remarquera surtout le méchant et évidemment l’inimitable Sean Connery en James Bond, parfait comme à son habitude. La musique est elle aussi magnifique. Le thème principal chanté par Nancy Sinatra reflète bien le Japon et la musique de John Barry est on ne peut plus inspiré.
Pour cette 5 ème mission, l'avent ure se déroule en Asie, au Japon. James Bond y est envoyé pour enquêter sur la disparition de capsules spatiales russes et américaines. Très vite il va se rendre compte que le SPECTRE est derrière tout ça. Le charme de ce Bond c'est qu'il se déroule au Japon, il apporte un peu de dépaysement. Aussi, il donne une dimension fantastique ou science fiction ,par son côté base lunaire qui se trouve dans un cratère de volcan. C'est le premier Bond qui met un visage et un nom au terrible chef du spectre, et quel charisme, avec sa balafre à l'oeil. Sean Connery est toujours impeccable, mais on sent comme une petite lassitude , son implication est moins importante que dans les précédents. Toutefois ce film reste un bon James Bond.
Le flegme britannique, même s'il a toujours un petit côté énervant ou kitsch, apporte ce charme aux films d'action. C'est un univers propre à l'univers de Ian Fleming. C'est machiste mais avec classe et respect pour les femmes même si certaines ne passent que pour la déco ou la mise en valeur de l'homme, des talents d'espion et de séducteurs. C'est du cinéma entertainment. Ce n'est peut-être pas le meilleur de la franchise mais c'est toujours classe.
Cocktail réussi d'aventures, d'exotisme oriental et d'action rocambolesque, ce 007atteint des sommets, flirtant gentiment avec la science fiction. Et son charme quelque peu vieillot n'en est que plus attachant.
Dernier opus de l’ère Broccoli et Saltzman à la production, il est le maillon faible de cette série de 5 films. Passant après deux très bons numéros (« Opération tonnerre » et « Goldfinger ») ; malgré un très gros budget, la recette s’essouffle tout comme son comédien phare Sean Connery qui s’est bien empâté au passage. Le paquet est mis sur le spectacle avec des scènes de combats homme à homme dans les bureaux super bien chorégraphiées et mises en scène, des combats aériens avec hélicos spectaculaire,… mais les personnages, l’humour, les James Bond Girl et la psychologie sont les grands oubliés d’un scénario écrit par une pointure du roman jeunesse, Roal Dahl. Surfant toujours sur les peurs de l’époque, après les risques de guerre nucléaire dans « Opération tonnerre », c’est ici les risques de conflit générés par la conquête de l’espace entre soviétiques et américains. Et à ce propos, la première scène est géniale avec un kidnapping spatial de navette. Un peu déçu par cet opus qui a bien moins résisté paradoxalement au temps que les deux précédents. tout-un-cinema.blogspot.com
Episode qui ressemble beaucoup au précédent. Sans grande originalité. Fin identique, avec la cavalerie qui arrive, qui se fait décimer... mais on en sait un peu plus sur le Spectre désormais ;)
Le Japon est la terre d’accueil de ce 5ème James Bond, une mission pour le moins convenue qui s’éloigne considérablement du roman de Ian Fleming. Voici venue l’heure de l’essoufflement pour Sean Connery. L’acteur semble moins impliqué et annoncera d’ailleurs à l’issue du tournage abandonner le rôle (qui retrouvera malgré tout pour « les Diamants sont Éternels »). Le film, dirigé par Lewis Gilbert, est l’occasion de découvrir pour la première fois le visage balafré d’Ernst Stavro Blofeld sous les traits de Donald Pleasence, sans oublier, côté gadget, la mémorable "petite Nessie". Le travail de Ken Adam est également à l’honneur de « On ne Vit que Deux Fois » tant ses décors sont impressionnants
Ah ben voilà le chef-d'œuvre avec ce premier acteur qui endossa le costume ! Je ne suis pas déçue, il y avait un paquet surprise et j'en suis satisfaite. Le moment convenu pour partir vers l'horizon que choisira l'écossais aux bons et loyaux services rendus à Sa Majesté. C'est charmant, plaisant ce rôle de séduction mission objectif espionnage réussi, le scénario nous propulse en extrême-orient asiatique. Du début au soleil couchant de Hong-Kong sous administration britannique, 007 Sean Connery aurait vécu deux fois dans sa dernière sortie. Une escapade intrigante qui le mènera au levant du Japon, une puissance de feu pour l'ouverture spatiale qui fait palpiter d'impatience afin de connaître la suite de l'histoire. Au beau milieu de la guerre froide, l'impartiale organisation criminelle qui veut crée un nouvel ordre universel, instigatrice des tensions États-Unis-Soviétique, on comprend mieux que ce fut la guerre très froide, un sacré climat cette période. A la tête de Spectre, le visage énigmatique mystique vilain du chaton boule de poil terrible, se révèle et une musique originale annonce le style propre à l'univers d'espion du Royaume-Uni. La chanteuse divine et son air est populaire, une reprise culte pour les chansons de pop-rock pop-corn. Cette réalisation est à bien ranger au côté de mon numéro 1 qu'est meurs un autre jour, au service de Sa Majesté, l'espion qui m'aimait, tuer n'est pas jouer.
Dernier Bond tourné avant le premier départ de Sean Connery (il reprendra le rôle après George Lazenby dans Les Diamants sont éternels puis pendant la période Roger Moore avec le non-officiel Jamais plus jamais), On ne vit que deux fois est le premier film à s’éloigner fortement de l’intrigue du roman de Ian Fleming et celui qui ouvre une voie plus fantaisiste qui caractérisera la période Roger Moore. En effet, avec ce film, la saga s’éloigne de plus en plus du réalisme (même si cela n’a jamais été une caractéristique des aventures de 007) comme on peut s’en rendre compte dès le débutspoiler: montrant une fausse mort de l’agent qui est récupéré par les services secrets dans un cercueil jeté à la mer pour retrouver M. et Moneypenny à bord d’un sous-marin transformé en bureau (l’homologue japonais de M., Osaka, verra lui son bureau se situé dans un train plus tard) . La suite de l’histoire accumule les scènes d’action et ignore souvent la vraisemblancespoiler: (Bond qui sort du sous-marin en tenue de plongée mais sans rien pour respirer, même pas le gadget présent dans Opération tonnerre ! ; on se demande qui a bien pu filmer la vidéo où Bond voit l’hélicoptère qui enlève la voiture le pourchassant ; pourquoi Helga Brandt sauve Bond pour tenter de le tuer juste après…) et accumule les clichés sur le Japonspoiler: (les sumos, les massages, les ninjas…) parfois à la limite du racismespoiler: (Sean Connery déguisé en japonais est peu crédible) . Toutefois, pour ce dernier point, il ne faut pas voir cela avec un regard du XXIème siècle mais avec celui de l’époque et y voir plus une forme d’exotisme (assez plaisant d’ailleurs) qu’une volonté malsaine. Le but de la production est surtout d’offrir du grand spectacle et elle y réussit pleinement en multipliant les scènes d’action et les gadgets sans tomber dans le cartoon que frôlera parfois la période Roger Moore et en offrant, pour la première fois, une véritable base très spectaculaire au méchant Blofeld (qui révèle enfin son visage, à savoir ici celui de Donald Pleasence, un quart d’heure avant la fin). On ne vit deux fois, malgré un scénario (tout de même signé Roald Dahl) qui se moque totalement du réalisme, est donc un film assez plaisant et léger avant le film suivant, plus sérieux et dramatique, marquant l’unique présence de George Lazenby dans le rôle de 007spoiler: et où le personnage se remariera comme ici mais cette fois véritablement : Au service secret de sa majesté.
Un 5e volet de la saga tourné à HK et au Japon qui a beaucoup vieilli malgré le charme du Technicolor, interprété par un Sean Connery qui assure le service minimum. Mais pas non plus déplaisant à revoir, grâce à quelques bonnes scènes qui nous tiennent en éveil. 3,25