Avec ce 5e opus, la série marquait un léger recul. Les gadgets prennent parfois le pas sur le scénario (même si la scène du gyrocoptère est assez jouissive), les effets spéciaux ont vraiment vieilli (les plans du volcan en éruption !), l'histoire traine un peu en longueur et on note quelques aberrations (tous les méchants savent où trouver 007, la transformation de James Bond en japonais…). Reste que Sean Connery en James Bond, ça le fait toujours autant, les décors sont là encore impressionnants (le repaire de Blofeld !) et on retrouve avec joie M, Money Penny et Q (sa scène est toujours aussi indispensable). Mais le film est surtout l’occasion de découvrir pour la 1ere fois le visage et le nom du N°1, le terrible Blofeld (campé par un Donald Pleasance habité). Dommage que le film n’est pas assez innové...
Avant derniere fois pour Sean Connery,cet opus est une nouvelle fois une réussite totale tant pour son originalité que pour son magnifique casting (les acteurs sont bons)...
Après un épisode raté, l'idée, plutôt bonne, pour redonner du souffle à la saga, est d'aller au Japon, elle est assez peu exploitée malheureusement mais suffisante pour redonner un peu de rythme et faire un film plus réussi.
Pour ce cinquième opus des aventures de l’agent secret, c’est un Sean Connery blasé par un rôle qui lui colle un peu trop à la peau qui se présente aux studios de Pinewood. Un Sean Connery qui, après avoir officiellement annoncé que c’est son dernier James Bond, voit son salaire et son pourcentage sur recettes nettement revus à la hausse. Mais rien n’y fait, Connery en a marre de Bond et ne compte pas revenir sur sa décision. Pour lui le divorce est déjà consommé. Et ironie du sort, le film débute par la mort du commandeur Bond, suivie de près par son enterrement en grande pompe. Bref, pas vraiment le genre d’ambiance dont rêve un réalisateur pour débuter le tournage d’un film. D’autant plus que cette fois ci c’est Lewis Gilbert, un petit nouveau, qui s’y colle.
Tout d’abord tout se déroule presque entièrement au Japon dans de superbes décors naturels et de non moins superbes décors artificiels.
Le souci en fait, c’est que You only live twice alterne de très bonnes séquences et de très mauvaises. Parmi les bonnes on pourrait évoquer l’infiltration de Bond dans l’immeuble Osato (à noter que les affrontements ont nettement gagné en vigueur avec Lewis Gilbert), et bien sûr la bataille finale dans le repère du SPECTRE. Clou du spectacle le premier face à face entre Bond et Ernst Stavro Blofeld, solidement campé par Donald Pleasence. Difficile de fermer les yeux sur l’entraînement des ninjas du « Tigre Tanaka » et tout ce qui concerne la japonisation de Bond. Des passages trop longs, totalement inutiles et surtout terriblement kitschs qui confirment que la culture japonaise, apparaît toujours comme ridicule à partir du moment qu’elle nous est présentée par un Occidental. Au final un Bond comme souvent assez mitigé mais qui s’en sort à peu près au regard du contexte difficile dans lequel il a été tourné.
Sean Connery nous montre ici tout l'étendu de son talent et son sex-appeal impérrisable dans ce James Bond. Niveau cascades ou séquences impressionantes, le film n'en est pas avare mais certaines ont bien évidement très mal vieillis comparé aux autres James Bond qui le précédent.
Un trés grand Bond. L'atmosphére "nipone" contribue énormement à la qualité du film. L'intrigue mele habillement suspens et action, Sean Connery est en pleine forme, les musiques sont sublimes mais le must reste Donald Pleasence sublime en Blofeld et la base sécrete dans le volcan!
Le dernier James Bond de Sean Connery (afin pour le moment et chronologiquement!) et certainement le moins intéressant. Scénario ultra poussif, malgré une bonne idée de départ (sa mort)qui n'est pas du tout exploité, préférant poursuive avec une parodie excessive de "tous les personnages dans la Marine" pour un problème spatiale...Incompréhensible!! Ensuite, c'est tout le monde au Japon, le film choisissant cet univers pour dépayser le spectateur! Au milieu? Et bien les ingrédient habituels avec plus ou moins de réussites, l'action évitant de justesse à sauver le film de l'ennui. Dommage, car le volcan cachant le repère du SPECTRE était une bonne idée et reste culte, tout comme le retropropulseur portable du départ... Un petit ratage dans une série toujours très dépaysante et pleine d'action! Enfin, cela restera James Bond avec les NINJASSES (version française ultra risible!!)
Après Goldeneye, ce James Bond est,je pense, mon préféré. Peut-être est-ce le fait que le film se déroule au Japon, pays à la culture fascinante, mais je trouve l'ambiance du film exceptionnelle et particulièrement dépaysante. Alors certes, le film est tiré par les cheveux, que ce soit le début avec l'immense engin spatial qui avale les navettes russes et américaines ou encore nos amis japonais qui sont montrés de manière un peu caricaturale notamment tout ce qui concerne les arts martiaux qui est toujours un peu ridicule lorsque c'est filmé et traité par des occidentaux, mais c'est aussi ce côté un peu kitsch qui fait le charme de cet épisode de Bond vraiment très réussi. Et James Bond qui se fait passer pour un japonais, qui pourrait croire ça avec l'air écossais marqué comme c'est pas possible de Sean Connery. Enfin, on pardonne vraiment volontier ces petites extravagances scénaristiques tant le film est dynamique et dépaysant. Le film rebondit sans cesse et alterne merveilleusement bien les phases culturelles où le contact japonais de James Bond lui explique les us et coutumes du pays et les scènes d'action inspirées qui nous scotchent à l'écran alors que le film a quand même près de trente ans. Mention spéciale à "la petite Nellie", le petit hélicoptère jaune sur-armé qu'utilise James Bond pour survoler les magnifiques paysages du Japon et se défaire d'autres hélicoptères pourtant bien plus grands dans de belles séquences aériennes bien filmées. L'idée du Volcan qui s'ouvre pour laisser apparaître l'immense base secrète du méchant est géniale. D'ailleurs, la bataille de fin qui s'y déroule est plutôt impressionnante même si elle est parfois filmée de façon un peu brouillonne. Le grand évènement du film est bien sûr la révélation du visage de numéro 1, le chef du spectre très bien interprété par Donald Pleasance, qui se révèle le pire ennemi de James Bond même si ce n'est pas le plus classe ni le plus intéressant. Assurément un des meilleurs Bond et un bon film.
Bond vs le SPECTRE,organisation criminelle internationale qui veut déclencher une guerre mondiale en kidnappant des satellites russes et US. Avec une virée au Japon pour notre 00 préféré!
Certes, les acteurs sont excellents (Sean Connery et surtout Donald Pleasence). Certes, les décors sont beaux (la base de Blofeld dans la montagne). Certes, le Japon est le cadre idéal pour ce film. Mais, le scénario peine à suivre et dénigre les qualités visuelles et artistiques de ce film. Les scènes de dialogues comme les scènes d'actions paraissent être allongées au maximum. Le plaisir se perd et le film laisse perplexe. Pour moi, le plus mauvais Bond de l'ère Sean Connery.
Sean Connery est et restera assurément le véritable James Bond...Cependant cet opus est de loin celui qui convainc le moins de la part de l'acteur britannique. Mais pas seulement...En effet même si le début du film annonce encore une fois une aventure exceptionnelle, on est assez vite dérouté par le scénario assez abracadabrant mais aussi par la dominante "gadget" que prend cette aventure. Alors même si le combat en hélicoptère est véritablement excellent, la façon dont il est amené reste assez ridicule...Bref mis à part quelques scènes d'actions de très bonne facture (le combat dans le bureau, très bien mis en scène et réellement passionnant), le film ne parvient jamais à décoller. Reste les décors, vraiment superbes (mention spéciale au volcan) qui sauvent quelque peu cette production plutôt décevante après l'exceptionnel Opération Tonnerre...