« On ne vit que deux fois » ne fait pas partie des James Bond les plus plébiscités au sein des classements de tous genres concernant la célèbre saga. Le casting y est sans doute pour beaucoup, étant principalement composé d’acteurs japonais au détriment d’acteurs occidentaux plus célèbres auxquels les fans de la saga désormais bien installée peuvent s’identifier. Donald Pleasance campe certes un méchant parfaitement comestible mais il n’apparaît qu’en fin de film et de manière très éphémère. Outre ces handicaps certains, le film est tout à fait distrayant et passe plutôt bien l’épreuve du temps. Sean Connery a fini par céder aux supplications d’Albert R. Broccoli et d’Harry Saltzman qui ne sont pas parvenus à lui trouver un remplaçant crédible après que George Lazenby a décliné le rôle (le mannequin australien se décidera pour l’épisode suivant). La silhouette épaissie, l’acteur écossais comme toujours à l’aise dans le rôle se retrouve comme un poisson dans l’eau, insufflant encore une fois à l’agent 007 une bestialité sexuelle qu’on ne retrouvera plus chez aucun de ses remplaçants . Le scénario concocté par Roal Dahl, auteur de romans gallois jusqu’alors principalement connu pour son livre pour enfants « Charlie et la chocolaterie » et ami de Ian Fleming s’éloigne du roman original qu’il ne trouvait pas très bon . Il joue avec malice du climat tendu de la Guerre Froide pour tourner gentiment en dérision la bataille un peu puérile qui s’orchestre autour de la conquête spatiale depuis le lancement du premier cosmonaute dans l’espace. Les gadgets sont sans doute les plus convaincants depuis les débuts de la saga et l’humour va bon train avec un Sean Connery qui n’hésite pas une seconde à jouer avec son image de séducteur notamment quand lors d’un mariage factice, il est affublé d’une perruque et d’un maquillage « japonisant » du meilleur effet. Il faut aussi rappeler que Lewis Gilbert qui officie pour la première fois dans la saga était un réalisateur très subtil. Les spectateurs n’ont d’ailleurs pas boudé ce cinquième opus « japonais » qui mérite objectivement une réévaluation.
Un 5e volet de la saga tourné à HK et au Japon qui a beaucoup vieilli malgré le charme du Technicolor, interprété par un Sean Connery qui assure le service minimum. Mais pas non plus déplaisant à revoir, grâce à quelques bonnes scènes qui nous tiennent en éveil. 3,25
Encore des péripéties pour notre James Bond !! Une enquête minutieuse réservant son lot d'actions !! Sean Connery donne de sa personne, que ce soit avec les femmes ou dans les combats au corps à corps !! Et puis voir Sean Connery grimé en Japonais ça vaut e coup d’œil !!
"On ne vit que deux fois" est plutôt bien réalisé et dynamique dans sa globalité malgré les scènes spatiales et quelques incrustations nulles qui piquent les yeux - même pour l'époque -. La première partie du film était pour moi meilleure, la deuxième accumulant pas mal de situations assez grotesques et un Bond hyper caricatural et sans émotion. "On ne vit que deux fois" s'inscrit dans la bonne moyenne des opus de la franchise, il comblera les amateurs de 007 et amusera ceux qui le sont moins comme moi, j'en retiendrai surtout la scène de poursuite avec les hélicoptères.
Ce nouveau James Bond se déroule entièrement au Japon. C'est la première fois qu'on voit le visage de celui qui dirige le spectre (Ernst Stavro Blofeld). Et c'est la première fois qu'on veut autant tuer James Bond, spoiler: mais toutes les tentatives seront un échec, donc la première où on pense pourtant que James Bond est mort ! Il y a pas mal d'action (ça canarde pas mal) et c'est plutôt bien rythmé mais il manque un méchant charismatique en dehors de Ernst Stavro Blofeld qui n'apparait que vers la fin.
Sur fond de carte postale du Japon et de guerre spatiale entre les deux puissances de l'époque, On ne vit que deux fois marque le retour de Sean Connery dans la peau de l'agent 007 après la piètre parodie Casino Royale. Le plaisir de voir l'acteur séducteur est toujours là et voir le décalage entre son physique et son rôle avec la culture du soleil levant rend quelques scènes croustillantes. Le film nous sert son lot d'action attendu, voir même bien plus que ce que l'on a l'habitude d'avoir, le budget est conséquent et de nombreux passages du film serviront aux futurs pastiches des Austin Power.
Effectivement, c'est le James Bond qui a achevé de donner naissance 30 ans plus tard à Austin Powers ! Mais il est comparable au précédent (sans "s", vraiment celui d'avant). Si ce n'est que c'est celui où les effets spéciaux sont les plus présents (des 5 premiers, cette fois), et... à l'époque, sans doute était-ce "magnifique", mais de nos jours, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ont pris un sacré coup de vieux !
Pas dénué d'intérêt côté spectacle et avec un humour un peu plus subtil que d'habitude, ce nouveau volet des aventures de 007 période Connery amorce toutefois une pente descendante, due en grande partie à son scénario bourré d'invraisemblances et à une forme de désengagement de son acteur vedette. On sent le grand Sean peu concerné par ce qu'il doit faire, comme s'il anticipait déjà l'idée de laisser sa place. L'univers garde son charme et garantit le dépaysement, mais l'inspiration manque dans certaines séquences et dans la vision du Japon. Un opus qui appelle au renouvellement des cadres, assez clairement...
Un épisode des aventures de James Bond plutot pas mal de 1967 réalisé par Lewis Gilbert !! Dés le début, James Bond meurt, du moins c'est supposé, "On ne vit que deux fois", le titre veut tout dire. James Bond a en faite une mission secrète de trouver les auteurs de vols de fusées spaciales Américaines et Russes qui disparaissent de façon curieuses. Ca l'emmène au Japon aidé par une jolie Asiatique et les aventures connaitront des révélations et des rebondissements. Une histoire trés bien écrite et mis en scène, c'est clair, les meilleurs James Bond sont sous l'ère Sean Connery une fois de plus excellent de charisme et produit à l'époque par les Anglais. Les gadgets, scènes d'actions et effets spéciaux sont plutot astucieuses pour l'époque mème si ça a un peu vieillit aujourd'hui. Pour le méchant chauve avec son chat qu'on voit de profil et qu'on découvre son visage sur la fin est bien trouvé, peut ètre l'un des adversaires les plus emblématiques de la saga de l'agent secret de sa majesté joué par Donald Pleasance. Divertissant.
J'ai vu un film... qui est l'archétype du film d'espionnage dans toute sa splendeur où le mâle dominant qu'est James Bond embrasse, dessoude et combat le méchant à tour de bras... Il donne le meilleur de lui-même à chaque instant et ne se ménage pas pour entrer dans des guêpier(e)s et sortir les gadgets qui lui vont bien au moment où il faut les utiliser à bon escient. Donal Pleasance est un méchant d'excellente envergure, cruel à souhait et parfaitement diabolique... Le monde doit réaliser qu'il a James Bond pour le défendre... Jamais, non plus, nous n'avons vu autant de James Bond girls, toutes plus "japoniaises" les une que les autres, mais parfaitement à l'écoute des désirs les plus fous du héros... Et le charme de ce film réside également dans la bataille finale où ninja-soldats affrontent le camps des méchants... ça tire à tour de bras, ça tombe comme des mouches, et ça saute, ça bondit, ça fend en coup de sable... On ne s'ennuie pas, et c'est ça James Bond...
We Only Live Twice, le YOLO de l'ancien temps, est un très bon James Bond. Lewis Gilbert a bien pris la relève et a conservé la même équipe qui marche pour réaliser ce 5ème James Bond. La scène d'introduction est probablement la meilleure de tous les films, et la musique est là aussi devenue un classique. 4/5
Cinquième mouture des aventures de James Bond au cinéma - et un film charnière dans la saga. Dernière apparition de Sean Connery dans le rôle qui a fait sa gloire, avant le retour tardif de "Jamais plus jamais". Premier passage derrière la caméra de Lewis Gilbert, qui signera deux autres opus par la suite - l'un d'entre eux, "L'espion qui m'aimait" présente d'ailleurs de nombreuses similitudes avec "On ne vit que deux fois". Contribution éclair d'un scénariste inattendu, Roald Dahl, auteur du célèbre "Charlie et la chocolaterie", qui donne un peu de substance à une intrigue bien pâlotte. Ken Adam toujours préposé aux décors. Le film tient la route, et a moins vieilli que certains autres de la série. D'abord parce qu'il y a la classe de Sean, qui ne sera jamais remplacé dans ce registre là. Ensuite parce que le cadre japonais, bien que très "de carte postale", donne un couleur à la fois exotique mais (presque) crédible au film. On retiendra les superbes démonstrations d'arts martiaux, le combat de sumo, les beaux intérieurs (kitsch, évidemment, mais pas complètement bidon), qu'ils soient traditionnels ou typique du modernisme japonais des années 60. Première apparition d'un Donald Pleasance très classe en super méchant qui fera des émules. Par contre, les James Bond girls font vraiment pot de fleur - même si Wakabayashi Akiko est mignonne. Ca se regarde encore avec plaisir.
Pas forcément mon James Bond préféré mais au moins il y a le dépaysement du Japon . Plutôt rythmé et réussi dans les scènes d action ce film qui maintenant peut faire un peu sourire au niveau des effets spéciaux se laisse regarder sans deplaisir.
En 1967, Sean Connery annonce que ce sera son dernier James Bond. Tout le long de ce 5ème JB, il parait désabusé, emprunté et parfois mal à l'aise. Vu le scénario médiocre et prévisible, il n'a même pas à forcer son talent. La réalisation est chaotique, alternant de rares passages de pur JB à des longueurs impressionnantes et des scènes d'actions complètement moisies. De rares points positifs : les magnifiques paysages du Soleil Levant, quelques effets spéciaux réussis et une bonne B.O. A noter que sur la VO, les acteurs Japonais ont été doublés. A noter aussi une misogynie agaçante, reflet d'une autre époque. La présence de Donald Pleasance, dans le rôle de Blofeld, n'y changera rien. Son personnage est trop mal développé. Et même l'humour british brille par son absence. Bref, "You Only Live Twice" est un JB mineur. C'est même l'un des moins bons de la saga.