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Un visiteur
3,0
Publiée le 30 juillet 2018
je suis allé voir ce film, porté par l'engouement général et j'avoue avoir été un peu déçu. Certes c'est un film original mais les originalités de mises en scène sont parfois un peu gratuites car peu rattachées à l'intrigue. Heureusement qu'au delà de l'idée d'une héroïne écolo qui coupe des cables électriques il y a cette histoire d'adoption qui finit par nous rendre le personnage émouvant
Extraordinaire ! Une poésie sous un réalisme parfois comique. Un engagement dans le discours et en m^me temps une profonde sensibilité par rapport aux destinées uniques, là,des islandais; exceptionnel de franchise et d'amour pour l'autre, l'humain, la fille, la terre. Une réuissire !
J'aime bien le decor du film avec de tres beaux paysages, la personnalité de l'actrice principale plutot rebelle etc qui ne lache jamais. un film qui change
une héroïne coincée entre ses idéaux écolo et son envie de réalisation personnelle, qui pose la question du sacrifice pour une cause en laquelle on croit, c'est la belle idée de ce film. Très justement interprété, les personnages sont attachants et font réfléchir sur notre propre vie. Une belle parabole.
Un film joyeux malgré la gravité du sujet - Une démocratie singulière - Une actrice inspirée - Une BO qui rythme le film - A voir pour ne pas mourir idiot.
Une fable écolo assez fantaisiste magnifiée par un écrin naturel de toute beauté... Toutefois, j'ai trouvé la protagoniste principale moyennement crédible dans son engagement et je suis pas très fan des chants traditionnels très redondants qui, à mon sens, plombent un peu film... 🎬🎬/🎬🎬🎬
Première fois que je voyais un film en islandais ! Paysages magnifiques... Non sans, blague, j'ai bien aimé le personnage principal complètement dingue même si le dénouement est plus ou moins attendu, en tout cas, on à tendance à se poser des questions en cours de route.
Approche intéressante de ce long métrage, qui est catégorisé comme comédie. En tant que comédie, je lui ai trouvé beaucoup d'originalité, d'humour recherché, de finesse et de fraicheur. Je m'attendais également à un film dénonciateur, qu'il n'est pas vraiment. Il aurait été sans doute intéressant de creuser un peu plus sa "cause".
Beau conte moderne à dimension sociale. Une actrice principale parfait dans son rôle! Des personnages secondaires attachants. De beaux paysages! Belle trouvaille des musiciens dans les scènes....
Juste un excellent film, plein d'humanité, de poésie (amateur de blockbuster uniquement, passez votre chemin), et d'humour. Ouf .... ça existe encore... merci !!! ;-)
Après l'effet aquatique de la franco-islandaise Anspach, décidement le cinéma islandais démontre combien il peut être rafraichissant, ce film mériterait un vrai "claping". Imaginez une sorte d'histoire à l'humour décalé- façon "Tony Erdmann"-, qui se déroule dans une nature sauvage à la beauté irrésistible , et dans laquelle l'héroïne se prend pour un Robin des Bois, mis à la mode écologique façon Green peace! Pour corser le scénario la superwoman - une convaincante chef de chœur dans la vie civile- redécouvre sa fibre maternelle avec l'arrivée improbable d'une orpheline ukrainienne. Une mini bande virtuelle de musiciens l'accompagne à l'écran durant ses pérégrinations avec la pêche de la musique de Underground de Kusturica! Le réalisateur Erlingsson se revendique de Fellini mais aussi de Costa-Gavras… Si vous croyez qu'on peut mélanger les deux genres, courrez-y, dans le cas contraire, allez-y ne serait-ce que pour voir la performance de Halldora G., une actrice venue du théâtre qui vous en donnera deux fois pour votre argent... Cinéma 1 - juillet 2018
Bon je ne suis absolument pas objective, mais ce film que je suis allée voir sans savoir de quoi il était question m'a vraiment enthousiasmée. J'imagine que je me suis identifiée au personnage, c'est évident, mais pas que... C'est une pure merveille ! drôle, sensible, émouvant... une ode à la nature, à la femme, à la fraternité et à l'amitié. J'ai rit et j'ai pleuré d'émotion à la fin. Pour moi LE film de l'année !
J’ai tout aimé dans ce film, sauf peut-être les dernières images. Même si la partie finale est excellente !
J’aime beaucoup l’humour islandais, (je pense notamment aux films de Solveig Anspach) qui ressemble un peu à l’humour du finlandais Kaurismaki, intemporel et nourri de bon sens détourné.
Les acteurs principaux sont très bons. La langue islandaise rocailleuse et aride comme les magnifiques paysages donne une saveur dépaysante à l’histoire.
La description du monde, très caustique est assez désespérée malgré le burlesque : les progrès galopants de la technologie, les méthodes de surveillance et d’investigation, les dégâts du réchauffement climatique. Ceci dit, nos héros parviennent à déjouer la modernité avec des méthodes issues d’un autre âge (comme le déguisement en mouton) et c’est réjouissant, mais insuffisant bien sûr.
Des moments de tendresse et d’émotion ponctuent cette aventure improbable -ce qui n’est pas trop grave pour une fable-, mais très captivante.
J’ai bien aimé les musiciens et la musique accompagnant le scénario, conférant au film un côté « Europe centrale », ou balkanique comme dans certains films de Kusturiça.
Impossible à catégoriser, réservant des surprises à chaque moment, un moment de cinéma à savourer!
Woman at war de Benedikt Erlingsson est une œuvre dont la portée est double : politique et écologique. A l’image de son personnage principal, Halla, interprété par Halldóra Geirharðsdóttir, l’œuvre se montre militante. Dans les vastes Hautes Terres de son Islande natale, le réalisateur véhicule d’abord un message contre l’industrialisation à outrance et les intérêts financiers qui l’accompagnent. La société Rio Tinto est ainsi nommément citée. Le combat d’Halla pour la préservation de l’environnement passe notamment - elle a plusieurs flèches à son arc - par le sabotage de lignes à haute tension. Cette action délictueuse est vite considérée comme un acte de terrorisme et exploité comme tel par les médias. Des mesures de (sur-)sécurisation ne tarderont pas à être prises : caméras et drones de vidéosurveillance, prélèvements d’ADN. Cette dénonciation d’un Etat sécuritaire est complétée par la mise en scène d’un touriste hispanophone en coupable-type et du déplacement de l’épilogue du film en terres ukrainiennes… inondées. D’un point de vue formel, Erlingsson dote Woman at war d’une réalisation soignée. Les efforts de mise en scène sont particulièrement perceptibles sur les scènes confrontant Halla à sa sœur jumelle, deux personnages incarnés par Geirharðsdóttir. Dans ces séquences, le réalisateur cherche à éviter la technique basique des champs-contrechamps.
Mise en scène efficace, intelligente et rafraîchissante dans des paysages à couper le souffle. Woman at war est un film qu’il faut aller voir autant pour son histoire que pour pour sa bande son.