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Hortense H
16 abonnés
78 critiques
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2,0
Publiée le 1 septembre 2018
Un film trop calibré pour etre qualifié d'artistique. On peut d' ailleurs se demander pourquoi il fut sélectionné à la Semaine de la Critique puisqu'aucune question ne subsiste. La séquence de fuite est néanmoins réussie et moins construite grossièrement. Un film de plus influencé par les mêmes images, telle que le vieil homme solitaire dans sa montagne, les racines, le retour à la terre...un plateau servi formaté pour son public mais qui a le mérite de ne pas passer à côté des priorités environnementales.
Sujet d'actualité traité de façon très original, par une actrice talentueuse. Il y a de la poésie dans le combat que mène cette femme pour saboter des industries qui polluent la planète. Des paysages superbes et une musique qui nous accompagne tout le long du film.A voir.
Dans l'Islandespoiler: verte l'industrialisation d'une matière spoiler: grise est un prétexte pour un projet d'installation d'une industrie polluante aux méthodes corruptrices contre laquelle une femme spoiler: courageuse et presque seule déclare la guerre. Une autre aurait pu réaliser un drame, l'équipe du film s'est servi de l'humour comme spoiler: une arme non-violente. .
Ce film est une petite merveille. La proximité qu'on ressent rapidement avec les personnages est dû à un jeu sans jeu, une immersion totale dans des petits et grands combats, une franchise rare qui rend ce film absolument émouvant.
Dès la première image, nous sommes pris dans une histoire insolite. Comment une femme s'engage totallement dans un combat contre un gouvernement et des industriels qui abiment l'environnement. Des scènes en scènes, nous sommes entrainés dans une histoire qui surprend toujours, sans être alambiquée. Beaucoup de sobriété dans la mise en scène, et de la profondeur dans le sujet. Un sans faute, un film parfait qui aurait mérité d'être plus récompensé à Cannes.
Non, j'ai beau me torturer l'esprit critique, je ne vois pas la moindre faille à relever. Il ne me reste donc plus qu'à dissiper les éventuels préjugés qui vous retiendraient de sauter dans la première salle qui diffuse ce petit bijou : C'est classé comme comédie mais je l'aurai plutôt situé en comédie dramatique car la trame ne manque sûrement pas d'actions desservie par un scénario intelligent, des dialogues adéquates, une bonne réa, un montage aux petits oignons et un jeu magnifique. Pour peaufiner le tout: une morale de circonstance et une touche d'originalité musicale qui m'a fait penser un peu à Kusturica (mais en bien plus léger). Non, vraiment, le film du moment à voir.
J'ai adoré... Des paysages à couper le souffle, une femme à la fois investie et déchirée. Une mise en scène très intéressante et particulièrement stimulante. Vu en VO. Allez-y .. !!
On peut compter sur l'Islande pour fournir régulièrement des films intéressants, dans des tonalités souvent très différentes.
Woman at war perpétue cette tradition. On ne sait pas trop comment cataloguer ce film hors norme : comédie romantique pour femme d'âge mûr visant l'adoption, agit prop écologique, survival extrême, manifeste poétique hipster, thriller psychologique. Le film est tout ceci à la fois, en réussissant à convaincre dans chaque registre. Le réalisateur semble pouvoir tout se permettre, par exemple installer un drôle d'orchestre dans plusieurs scènes, qui joue la musique extradiégétique du film, et que les personnages ne voient donc pas.
L'actrice Halldora Geirhardsdottir porte le film sur ses épaules, avec un jeu typiquement islandais qui mélange détermination pince-sans-rire et abattage physique. Le film n'est pas renversant, mais il est frais et drôle.
Oui, la beauté sauvage et les paysages époustouflants de l'Islande m'ont marqué (encore que la minéralite excessive de la nature est pesante). Mais le mode "léger", voire second degré (récurrence des aléas rencontrés par le jeune touriste sud-americain), sur lequel est construit le film, ne m'a à aucun moment convaincu. Et l'évolution psychologique de la "guerrière", qui balance entre sa motivation pour son combat contre les lignes à haute tension qui défigurent son pays et ses pulsions rentrées de maternité (l'héroïne a quasiment la cinquantaine .. quand même !), même si le réalisateur en fait un élément de construction de son scénario, le résultat manque sustantiellement de crédibilité ! Reste la finale, en forme de message pessimiste et apocalyptique .. vous verrez bien par vous-même.
Entre Rambo et Don Quichotte (au féminin), Halla se bat pour faire changer notre monde contre les moulins à vents que sont les pylônes électriques et l’usine d’aluminium massacrant les grands espaces d’Islande. Rambo, Don Quichotte, mais aussi Robin des Bois avec son arc ou Peau d’Âne devenant peau de mouton, le film étant proche d’un conte.
Un conte musical : un groupe de musiciens et un chœur ukrainien s’invitent physiquement sur l’écran inventant le concept de l'orchestre en train de jouer la musique du film : je n’ai pas souvenir d’avoir vu au cinéma ce concept surréaliste aussi poussé lorsque la musique ne fait pas partie de l’action, et c’est jubilatoire, joyeux et truculent.
La vie tranquille d’Halla est devenue un combat écolo, tiraillée entre son action militante solitaire, son rôle de chef de chorale et après quatre ans d’attente l’arrivée d’Ukraine de sa fillette adoptive. Vie tranquille, enfin faut le dire vite car face à tout ceci Halla court beaucoup dans cette petite pépite burlesque islandaise.
Halla devra trancher entre les deux styles musicaux (Islandais ou Ukrainien), deux modes de vie : combattante ou maman, nager dans la piscine ou dans les eaux glacées ou chaudes d’Islande ; mais au final se retrouvera dans ses deux vies confrontée à un unique constat écologique. La caméra souvent fixe en intérieur et en décor urbain s’emballe en extérieur pour le côté film d’aventure, passant ainsi de Jacques Tati à Superman (Superwoman pour être juste).
Sœur de Frances McDormond, pour « 3 Billboards, les panneaux de la vengeance » Halldora Geirhardsdottir tiens le rôle d’un personnage qui fait du bien, une Greenpeace solitaire dans cette comédie déjantée à ne pas prendre au sérieux. S’il est un peu difficile de mémoriser son patronyme, je n’oublierai pas son personnage, son double personnage vu qu’elle y joue aussi le rôle de sa sœur jumelle.
Excellent film, philosophique, généreux et très bien joué avec comme décor naturel l'islande.Contraste d'une femme qui se bat contre l'industrie qui veut défigurer son pays, et qui redevient tour à tour, professeure de chant. A ne pas rater