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brunocinoche
91 abonnés
1 102 critiques
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3,5
Publiée le 10 novembre 2018
A une époque où on nous sert à la louche des soi-disant « feel good movies » un peu trop naïfs, « Woman at war » est une curiosité islandaise qui fait un bien fou tout en étant adulte et lucide. Le combat de cette femme en guerre face à un puissant groupe industriel et luttant avec ses propres armes est plutôt juste et le cinéaste a la mérite de la filmer comme une femme normale avec ses doutes et ses faiblesses. Il n’en fait pas une héroïne ni un exemple, et donne même la parole à ceux qui ne soutiennent pas ses actions. Coté ambiance, bien que dans le grand nord islandais, on pense aux contes adultes d’Aki Kaurismaki ; on peut aussi penser avec l’intrusion incongrue des musiciens du film à des films ovni comme ceux de Kusturica par exemple. C’est original, parfois drôle, souvent touchant, toujours intelligent. A voir donc.
Prix SACD à la Semaine de la Critique 2018, « Woman at War » dresse le portrait d’une guerrière des temps modernes qui lutte contre une multinationale qui produit de l’aluminium qui détruit l’environnent de son pays l’Islande. Mêlant le conte, la comédie, le drame et le thriller, Benedikt Erlingsson construit un curieux mélange démonstratif qui ne ressemble à aucun autre. Notre « Woman at War » met en place des sabotages haletants qui suscitent la panique au Gouvernement. Cette fable écologiste est étrange mais généreusement audacieuse. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
très bon. De l'humour tout au long de l'histoire. un fil conducteur décalé. du fond, de la forme. je suis toujours aussi étonné qu'un pays comptant si peu d'habitants puisse fournir autant d'acteurs de qualité.
La mise en scène est irritante, ça m’a saoulé pendant 1h40, Robinet des bois est écologique au pays des vikings, des méthodes pas très orthodoxe pour se faire entendre à l’aide d’un orchestre symphonique artificiel. Une étrange pseudo-terroriste peace and love maternelle qui veut faire peur aux spectateurs pour imposer ses idées extrêmement simple.
On a un peu de mal à croire, quoi qu'il en dise, que le réalisateur ait été principalement motivé par son engagement écologiste - parce que le film est, fort heureusement, tout sauf un manifeste écologiste. C'est essentiellement un portrait de femme, et c'est la nature humaine, bien plus que la nature proprement dite, ou que le combat idéologique, qui l'intéresse, et qui nous intéresse dans le film. Une femme assez barge, il faut le dire, mais attachante - ou attachante parce qu'elle est barge. Plutôt qu'à "Erin Brockovitch", le film fait penser à "3 billboards" et au combat personnel et solitaire de son héroïne. Cette combattante est ici remarquablement interprétée par Halldora Geirharosdottir, qui porte tout le film. Et la combinaison de ce personnage hors norme et d'une mise en scène insolite et originale, avec ces apparitions de musiciens à la fois réels et irréels, est une réussite totale.
Absolument superbe. Une oeuvre originale servie par un scénario très cohérent, souvent très drôle, et une actrice principale en état de grâce. La réalisation est sans faille, pleine de petites pépites pépites visuelles surprenantes, et la qualité photographique est magnifique. Les images de la fin nous révèlent l'inspiration de la réalisatrice. A voir impérativement.
Cette femmes possède des convictions tellement fortes pour son combat qu'elles laissent peu de place au doute jusqu'à mettre sa propre vie entre parenthèses. c'est ce qui la rend si attachante et admirative.
Un film très étrange avec un synopsis accrocheur, une belle héroïne et des scènes d'actions magnifique. Mais les aspects déjantés (ou surréaliste ?) à base de musiciens ambulants sont assez gratuits et déservent le film. Un mélange des genres trop prononcés. Il aurait mieux valu faire plus simple...
Un film captivant, surprenant, mais GENIAL. Ne le ratez surtout pas. Voilà comme j'aime le cinéma. Chapeau bas à l'interprète principale ( dans le rôle de Halla ) pour qui tout est dans le regard.....1h40 de bon cinéma qui vous capte l'attention du début à la fin.
Des couleurs chaudes et un grand ciel bleu dans ce pays du froid pour une Valkyrie très affable mais à fibre écologiste. On reste en ligne jusqu’au bout de cette aventure poétique et déjantée. Que Valhalla un bon film !
Ma femme et moi l'avons vu hier au cinéma. C'est un film magnifique. Le scénario sur fond d'engagement écologique- est porté par une actrice et des paysages exceptionnels. Le film réussi à mêler l'humour subtil, le tragique et le thriller. Chapeau ! Si de nombreuses scènes sont puissantes, les 3 dernières restent les plus magnifiques et gracieuses.
L'acclamation qu'a reçu "Woman at war" au festival de Cannes me semble totalement mérité tant le film représente la bouffée d'air frais que l'on est en droit d'attendre de ce genre de production. On tombe sous le charme de cette activiste courageuse doublée d'une femme sincère qui se bat pour ses convictions tout en faisant preuve d'une grande humanité dans la vie de tous les jours. C'est un vrai portrait de femme forte comme Hollywood rêverait d'en faire même si, forcé de constater que le traitement des enjeux moraux reste très classique. Si le fond n'est pas forcément très original, la forme est très intéressante avec une mise en scène travaillée, parfois osée à l'image du choix de faire apparaître l'orchestre à l'écran, qui magnifie les merveilleux paysages islandais. Un mot également sur l'actrice principale qui est véritablement excellente tout comme l'ensemble du casting secondaire. Plus qu'un plaidoyer écologique, "Woman at war" est une ode à l'humanisme et la générosité, une oeuvre riche et sensible qu'il serait dommage de manquer.
La fée clochette contre le capitaine hydroxide : Voilà le film parfait, celui qui réconcilie tout le monde. L'amateur de cinéma exotique, le chaland d'histoire bien torchée et aboutie basée sur une intrigue musclée, et le rat des "cinés-club" (comme on disait à l'époque) amateur de sentiers peu fréquentés.
En visionnant la bande annonce, on se dit que notre héroïne est face à un défit cornélien classique. Ce n'est pas le cas. Le récit se déploie différemment, passant par dessus bord le dénouement attendu tout en rassasiant les amateurs de contes optimistes.
La réalisatrice, elle a travaillé sa mise en scène et les plans symboliques. Ils sont la cerise sur le gâteau.
Jamais ennuyeux, original et talentueux. Un film à ne pas rater.