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Dodolino
5 critiques
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5,0
Publiée le 9 juillet 2020
Un film réjouissant, émouvant, poétique avec ce qu'il faut d'humour, de suspens, d'aventure, mais tout cela sans démesure. Des personnages qui sonnent vrais, des acteurs qui ne surjouent pas. Un film pas comme les autres. Une vraie œuvre artistique.
Un film d'une grande originalité, qui décontenance au début, car très différent de ce qu'on a coutume de voir, puis qui séduit par son ton décalé et son humour. Cette fable écolo islandaise, l'air de rien, rappelle à tout le monde que nous vivons sur une planète en danger. Un message reçu 5 sur 5 et qui porte sans doute plus que les discours traditionnels. Excellente prestation de l'actrice principale et paysages islandais somptueux, avec des musiciens qui meublent la plupart des scènes et donnent une allure poétique à l'ensemble. A noter que Jodie Foster fait un remake cette année, ce qui dénote la qualité. A voir.
Des personnages forts, un scénario surprenant et intelligent, les paysages magnifiques de l’Islande, des originalités de mise en scène réjouissantes, un ton mêlant l’ironie et l’émotion avec justesse. Tou cela fait de ce film un vrai petit bijou aussi précieux qu’inattendu.
Des personnages forts, un scénario surprenant et intelligent, les paysages magnifiques de l’Islande, des originalités de mise en scène réjouissantes, un ton mêlant l’ironie et l’émotion avec justesse. Tou cela fait de ce film un vrai petit bijou aussi précieux qu’inattendu.
Indéniablement, « Woman At War » est une agréable surprise. Un mix de thriller, de survival, de guerre. Le titre est explicite en anglais, je ne jure de rien en islandais ! Un film charmant à l’humour élégant. Cette femme armée d’un arc et de flèches part en guerre contre une multinationale en s’en prenant aux lignes électriques tendues par de grands pylônes. L’originalité de ce récit, c’est que cette femme se comporte comme un soldat expérimenté, super bien préparé, un commando à elle seule. Elle anticipe. Ses courses sont crédibles car on peut l’imaginer avaler des marathons. A cela s’ajoute une double vie comme un espion. Elle troque la tenue de combat pour des robes légères et s’inscrire comme chef de chorale. Certes, on peut toujours ergoter sur l’invraisemblable mission mais si on accepte des films d’espionnage, des survival, on accepte la part d’invraisemblable. Evidemment, « Woman at war » concentre sa dimension écologique et anti-mondialiste. Enfin autre originalité, c’est inscrire physiquement la bande originale dans le récit. Ainsi, musiciens et chanteuses folkloriques ukrainiennes participent de près à l’aventure de Halla en l’accompagnant par instant dans son parcours. Cette originalité participe à cet humour, à cette légèreté, pour un sujet assez sérieux comme le combat de cette femme mature contre la mondialisation et l’adoption. Un film vu évidemment en V.O, une langue islandaise peu commune à mes oreilles.
Le sujet est louable, la mise en scène réussie et l'interprétation plutôt bonne, néanmoins la vision omniprésente de ce trio de musiciens dès que de la musique résonne casse le rythme et décrédibilise largement le film donc le message qu'il porte. Dommage car on n'a pas souvent l'occasion de visionner des films traitant de ce genre de chose.
L'acteur principal est le paysage islandais. La musique est un peu trop présente mais permet de bonnes transitions. Un film frais et drôle sur la préservation de l'environnement.
Cette petite pépite venue des pays scandinaves est une réussite en tout point. Sa forme d'abord. Venu du théâtre, le réalisateur utilise la musique vivante comme cela se fait souvent sur scène, en faisant de ce trio musicien et des trois chanteuse ukrainiennes un chœur actif très présent tout au long du film. Et cela fonctionne à merveille. L'actrice, solaire et charismatique, elle aussi issue du théâtre, irradie de sa présence dans un rôle double, en soldat convaincue. Car comme l'annonce le titre du film, elle est une guerrière que rien ne détournera de sa mission écologique. Les paysages sublimes de la lande désolée, l'intelligence du scénario, son évolution qui nous cueille en quelques secondes, son humour derrière son propos, tout dans "Woman at War" se déguste. On aimerait voir des films aussi intelligents plus souvent..
J'ai adoré ! Une histoire épique, engagée, prenante et intelligente : un vrai régal. Et quel plaisir de retrouver les magnifiques paysages d'Islande. La musique est géniale et joue un rôle et ajoute encore à la poésie de l'ensemble, bravo!
Halla, la cinquantaine, est une guerrière singulière. Professeur de chant dans la vie, elle mène en parallèle un combat qui fait d’elle une dissidente poursuivie dans toute l’Islande par des drones et des hélicoptères : armée d’un arc, l’activiste s’attaque aux lignes électriques qui alimentent les usines d’aluminium, responsables de la pollution des sols du pays.
Le fantasque Benedikt Erlingsson (Des chevaux et des hommes) mène tambour battant une chasse à l’homme tout à fait à part dans les paysages lunaires de l’Islande. Avec ce conte inventif qui introspecte l’insolite, il confère à son cinéma une identité affirmée et définitivement reconnaissable. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/06/30/cannes2018-woman-at-war/)
Un vrai bol d’air au cœur des beaux paysages islandais sous un beau ciel bleu justement récompensé par le prix de la critique à Cannes. Une chef de chœur douce et souriante se transforme en activiste écolo partie en guerre contre les pylônes électriques défigurant les grands espaces islandais. Et ce tout comme Zorro, elle alterne entre vie privée paisible et action coup de poing solitaire dans la pampa équipée de son arc et de flèches. Racontez comme cela c’est drôle ; et bien oui, ça l’est ; le ton de la fable burlesque s’allie parfaitement avec le discours sous-jacent autour de la défense de l’environnement. Mais au-delà de ce sens hyper fin de la comédie, le scénario laisse aussi une belle part au portrait complexe de cette femme livrée à un choix cornélien entre la cause à défendre et ses aspirations de femme. Lorsqu’elle a la possibilité d’adopter, hop, le film redémarre et trouve un second souffle lui permettant de ternir la distance et de ne pas s’enliser. Beau scénario et belles trouvailles dont la sœur jumelle et le « cousin présumé » sont de magnifiques exemples. De fait la naïveté ressentie dans les premières minutes laisse place au fur à mesure à une vraie profondeur. Une autre trouvaille sympa est de voir les musiciens jouant la partition de la bande son et de s’en servir comme de véritables éléments narratifs : un groupe pour les aspirations de Halla au combat et le chœur ukrainien symbolisant le désir de maternité. Certains comparent ce film à un mariage entre Wes Anderson et le Kusturica des débuts. Petit bijou passé sous les radars avec une scène qui restera dans les mémoires ; celle de l’attaque du drone à l’arc, symbole de la défense de nos vies privées. Vraiment à voir. tout-un-cinema.blogspot.com
Un film militant posant un regard sur les sublimes terres Islandaises. Le film prend des accents de comédie et de thriller, sans minimiser la force et le courage de l'héroïne principale. Un film qu'on n'a pas l'habitude de voir. Le cinéma Islandais est prometteur et pleins de promesses.