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traversay1
3 757 abonnés
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3,5
Publiée le 3 juillet 2018
Benedikt Erlingsson s'est révélé avec le très étonnant Des chevaux et des hommes. Une production typique du cinéma islandais avec une large place faite à l'absurde et au loufoque, saupoudrée d'humour noir. Son nouveau film, Woman at War, qui a fait le buzz à Cannes, s'il contient les mêmes ingrédients, dans une moindre mesure, est nettement plus carré, totalement investi pour la cause écologiste (le cinéaste est un militant patenté) et qui s'aventure dans le registre du thriller environnemental avec une énergie non négligeable. Le portrait de son héroïne, activiste mais aussi femme sur le point d'adopter une petite orpheline ukrainienne, est fouillé avec une mise en scène très efficace, notamment dans les scènes d'action, avec un dispositif original où un trio musical vient ponctuer les scènes en s'invitant physiquement dans différents lieux. Ce que l'on peut cependant reprocher au film est de prendre plus ou moins en otage le spectateur en lui dictant ses réactions, forcément en empathie avec sa protagoniste principale, malgré les objections que l'on serait en droit d'émettre quant à la façon spectaculaire qu'elle a d'agir. Woman at War est d'une redoutable efficience mais ne laisse malgré tout pas suffisamment de temps à la réflexion.
Une très belle surprise venue d'Islande avec un sujet passionnant et d'actualité, un scénario très intelligent, une mise en scène brillante et une actrice remarquable.... Bref....vous l'aurez compris...c'est un grand coup de coeur !
Un film de combat, un portrait de femme, nécessaire et sincère. Merci pour ce moment d'enthousiasme, de joie et d'émotions... Comme quoi le cinéma n'est pas mort, condamné par le déferlement de stupidités américaines aussi puériles que moisies. Vive Benedikt Erligsson et vive le grand écran !
Le traitement de ce film : paysages passant de la démesure aux détail d'une mousse ou de bruyère, scénario, jeu d'acteurs, inclusion des exécutants de la musique dans les scènes (ils ne font pas que jouer de leurs instruments, ils sont partie narrative de l'histoire), nous offre un rendu qui participe à la fois de l'onirique et du réalisme. Ce film réussit le prodige d'être à la fois touchant, captivant, irritant et drôle.
Il est de tradition qu’à Cannes, au mois de mai, il y ait, parmi les diverses sélections, au moins un film qui fasse quasiment l’unanimité (positive !) parmi les spectateurs, au point que quiconque s’essayant à émettre sur un de ces films un jugement défavorable soit vite regardé comme une bête curieuse. Cette année, le « film buzz » était islandais, avait pour titre "Woman at war" et pour réalisateur Benedikt Erlingsson. A 49 ans, ce dernier est tout à la fois auteur, acteur, metteur en scène de théâtre, scénariste et réalisateur. "Woman at war" est son 2ème long métrage et, présenté à la Semaine de la Critique cannoise, il s’est vu décerner le Prix SACD. Le thème que traite "Woman at war" est particulièrement grave : la confrontation entre l’industrialisation d’un pays et les droits de la nature. La recherche du toujours plus en matière de biens matériels et d’emplois doit-il obligatoirement l’emporter systématiquement sur la défense de l’environnement ? Ce sujet grave, Benedikt Erlingsson a choisi de le traiter de façon sérieuse mais en injectant en permanence, de façon toujours intelligente, ce qu’il faut d’humour, de décalé, de cocasse pour éviter de tomber dans le pensum politiquement correct. Traiter un sujet sérieux de façon humoristique est très habile. Seulement quand c’est réussi, toutefois ! C’est le cas pour "Woman at war", un film dont on peut penser et espérer qu’il bénéficiera du même bouche-à-oreille très positif dont il était l’objet à Cannes, en mai dernier : ce n’est pas tous les jours qu’on peut, à la fois, se divertir, s’instruire, se révolter et nourrir ses yeux et son esprit de magnifiques images.
Un film touchant parlant de différents sujets politiques de façon juste avec une morale à comprendre facilement. On pourra remarquer les scènes qui ont plutôt fait rire le public qui sont celles des musiciens qui reviennent souvent dans le film. La performance des acteurs sont incroyable, la bande son en est tout autant. Malgré les quelques incompréhension, le film reste sur une idée de départ excellente!