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Dodolino
5 critiques
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5,0
Publiée le 9 juillet 2020
Un film réjouissant, émouvant, poétique avec ce qu'il faut d'humour, de suspens, d'aventure, mais tout cela sans démesure. Des personnages qui sonnent vrais, des acteurs qui ne surjouent pas. Un film pas comme les autres. Une vraie œuvre artistique.
Des personnages forts, un scénario surprenant et intelligent, les paysages magnifiques de l’Islande, des originalités de mise en scène réjouissantes, un ton mêlant l’ironie et l’émotion avec justesse. Tou cela fait de ce film un vrai petit bijou aussi précieux qu’inattendu.
L'acteur principal est le paysage islandais. La musique est un peu trop présente mais permet de bonnes transitions. Un film frais et drôle sur la préservation de l'environnement.
Comment ne pas être emballé par ce film ? Comment ne pas adhérer au combat de l'héroïne pour sauver l'âme de la terre d'Islande, bien plus précieuse que tout l'aluminium de la terre ! Mais son combat est-il un combat pour le climat comme cela est mentionné ou suggéré ? Je voudrais partager des chiffres découverts récemment. La Chine est devenue en une quinzaine d'années le premier producteur d'aluminium ! Alors qu'elle n'assurait que 10% de la production mondiale en 2000, elle en produit aujourd'hui plus de 55 % (32 M tonnes en 2015) , avec une électricité, faut-il le rappeler, produite à 64 % à partir de charbon. Sachant que la production d'une tonne d'aluminium émet 16 tonnes de CO2 si l'électricité est produite à partir de charbon, la Chine émettait en 2015 au moins 330 millions de tonnes de CO2 pour sa production d'aluminium (64% de 32 x 16), soit juste un peu moins que ce que les Français émettent en un an ! Dans ces conditions, que les producteurs d'Aluminium cherchent à s'installer dans des pays comme le Québec ou l'Islande où l'électricité est quasiment 100% renouvelable ne me choque pas outre mesure. Après, il faudrait quand même faire le bilan carbone complet de la filière, avec le transport du minerai et des produits finis...
Extraordinaire ! Une poésie sous un réalisme parfois comique. Un engagement dans le discours et en m^me temps une profonde sensibilité par rapport aux destinées uniques, là,des islandais; exceptionnel de franchise et d'amour pour l'autre, l'humain, la fille, la terre. Une réuissire !
Mise en scène efficace, intelligente et rafraîchissante dans des paysages à couper le souffle. Woman at war est un film qu’il faut aller voir autant pour son histoire que pour pour sa bande son.
Ce film est une belle surprise venue d'Islande. Une intrigue très simple, très peu de personnages mais le résultat est au rendez-vous grâce à la très bonne interprétation de l'actrice principale. Un vrai plus, le réalisateur a choisi d'intégrer dans le film les musiciens de la BO, le résultat est un délice !
Dès la première image, nous sommes pris dans une histoire insolite. Comment une femme s'engage totallement dans un combat contre un gouvernement et des industriels qui abiment l'environnement. Des scènes en scènes, nous sommes entrainés dans une histoire qui surprend toujours, sans être alambiquée. Beaucoup de sobriété dans la mise en scène, et de la profondeur dans le sujet. Un sans faute, un film parfait qui aurait mérité d'être plus récompensé à Cannes.
Beau conte moderne à dimension sociale. Une actrice principale parfait dans son rôle! Des personnages secondaires attachants. De beaux paysages! Belle trouvaille des musiciens dans les scènes....
Partie pour regarder un biopic "avec de beaux paysages" islandais, je suis rapidement tombée sous le charme prise par le jeu de l'actrice principale et par la mise en scène y compris musicale.
Singulier et étonnant (mais peut-être encombré de figures de style accessoires), un "western islandais" à voir aussi pour ses étranges lumières et sa manière inspirée de filmer le corps en action.
Entre Rambo et Don Quichotte (au féminin), Halla se bat pour faire changer notre monde contre les moulins à vents que sont les pylônes électriques et l’usine d’aluminium massacrant les grands espaces d’Islande. Rambo, Don Quichotte, mais aussi Robin des Bois avec son arc ou Peau d’Âne devenant peau de mouton, le film étant proche d’un conte.
Un conte musical : un groupe de musiciens et un chœur ukrainien s’invitent physiquement sur l’écran inventant le concept de l'orchestre en train de jouer la musique du film : je n’ai pas souvenir d’avoir vu au cinéma ce concept surréaliste aussi poussé lorsque la musique ne fait pas partie de l’action, et c’est jubilatoire, joyeux et truculent.
La vie tranquille d’Halla est devenue un combat écolo, tiraillée entre son action militante solitaire, son rôle de chef de chorale et après quatre ans d’attente l’arrivée d’Ukraine de sa fillette adoptive. Vie tranquille, enfin faut le dire vite car face à tout ceci Halla court beaucoup dans cette petite pépite burlesque islandaise.
Halla devra trancher entre les deux styles musicaux (Islandais ou Ukrainien), deux modes de vie : combattante ou maman, nager dans la piscine ou dans les eaux glacées ou chaudes d’Islande ; mais au final se retrouvera dans ses deux vies confrontée à un unique constat écologique. La caméra souvent fixe en intérieur et en décor urbain s’emballe en extérieur pour le côté film d’aventure, passant ainsi de Jacques Tati à Superman (Superwoman pour être juste).
Sœur de Frances McDormond, pour « 3 Billboards, les panneaux de la vengeance » Halldora Geirhardsdottir tiens le rôle d’un personnage qui fait du bien, une Greenpeace solitaire dans cette comédie déjantée à ne pas prendre au sérieux. S’il est un peu difficile de mémoriser son patronyme, je n’oublierai pas son personnage, son double personnage vu qu’elle y joue aussi le rôle de sa sœur jumelle.
Quelle belle surprise que cette petite pépite islandaise. Du cinéma que me fait penser aux films de Peter Greenaway en passant par Emir Kusturica pour la partie musicale (islandaise et ukrainienne). On sent bien que les islandais ont un rapport aux femmes différent de chez nous les latins. On peut toujours rêver de voir un film chez nous avec une femme quinquagénaire d'action .