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Gko
36 abonnés
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4,5
Publiée le 2 août 2018
Formidable thriller écologique avec une belle mesure de poésie. On savoure un suspense et de la beauté cinématographique. On sourit aussi, bien entendu. Le personnel principal est fascinant de détermination, les personnages secondaires bien développés. Dans une Islande attrayante et sauvage.
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5,0
Publiée le 12 juillet 2020
Woman at War fonctionne aussi bien à un niveau absurde ou symbolique mais certainement pas au niveau littéral. Elle mène le bon combat contre la pollution des entreprises mais si c'était la réalité plutôt qu'un film absurde elle nuirait probablement à l'environnement et ne l'aiderait pas. En réalité les environnements sans arbres du Nord dans des endroits comme l'Islande et l'Écosse étaient autrefois couverts d'arbres. Le changement climatique pourrait être évité en replantant ces forêts anciennes. Mais cela pourrait nuire à la culture traditionnelle des bergers dans les régions rurales de l'Islande. Le film dépeint ces bergers traditionnels comme des héros de l'environnement tandis que l'usine d'aluminium est le méchant. L'industrie de l'aluminium a toujours désespérément besoin d'électricité bon marché car elle en utilise beaucoup. Donc si vous essayez vraiment de lutter contre le changement climatique alors quel meilleur endroit pour implanter une telle usine que l'Islande où toute l'énergie électrique est générée sans brûler aucun combustible fossile ? Je ne suis pas naïf du fait que les entreprises en général sont généralement les pires méchants du monde d'aujourd'hui. Nous libéraux occidentaux aimerions peut-être imaginer que les socialistes démocrates des pays scandinaves vivent dans une sorte de paradis utopique anti-entreprises. Mais le film nous rappelle que notre utopie est naïve. En réalité les dirigeants islandais se sont récemment révélés aussi corrompus que tous les dirigeants brésiliens. Je pense que le réalisateur du film Benedikt Erlingsson est probablement du côté des écologistes les plus naïfs, les plus hippies et les plus désemparés. Tout ce qui est grand et corporatif est par définition mauvais et tout ce qui est petit et local (par exemple, les bergers) est par définition bon. Aucune réflexion supplémentaire n'est requise. Même si la politique de ce film est carrément dans le camp écologiste hippie qui semble incapable de pensée rationnelle cela vous amènera certainement à réfléchir sérieusement aux questions qui comptent le plus aujourd'hui. Tout film qui mène à une discussion approfondie par la suite est un très grand film que vous soyez d'accord ou non d'accord avec la politique du film. Une autre marque d'un très grand film est de savoir si un film vaut la peine d'être vu deux fois. Celui-ci l'est certainement. Si c'est suffisant que notre héroïne descende dans la rue alors peut-être, juste peut-être nous pourrons sauver le monde...
Halla, la cinquantaine, est une guerrière singulière. Professeur de chant dans la vie, elle mène en parallèle un combat qui fait d’elle une dissidente poursuivie dans toute l’Islande par des drones et des hélicoptères : armée d’un arc, l’activiste s’attaque aux lignes électriques qui alimentent les usines d’aluminium, responsables de la pollution des sols du pays.
Le fantasque Benedikt Erlingsson (Des chevaux et des hommes) mène tambour battant une chasse à l’homme tout à fait à part dans les paysages lunaires de l’Islande. Avec ce conte inventif qui introspecte l’insolite, il confère à son cinéma une identité affirmée et définitivement reconnaissable. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/06/30/cannes2018-woman-at-war/)
Bon je ne suis absolument pas objective, mais ce film que je suis allée voir sans savoir de quoi il était question m'a vraiment enthousiasmée. J'imagine que je me suis identifiée au personnage, c'est évident, mais pas que... C'est une pure merveille ! drôle, sensible, émouvant... une ode à la nature, à la femme, à la fraternité et à l'amitié. J'ai rit et j'ai pleuré d'émotion à la fin. Pour moi LE film de l'année !
Beaux paysages, sujet intéressant, personnage principal fort, déterminé, surprenant mais manquant, non pas d'humanité car son combat en est empreint, mais d'émotion... On ne rit pas, on ne pleure pas, on n'est pas bouleversé... Je reste sur ma faim...
Oui, Halla est une sorte de Fantômette écolo sans état d'âme. Le fait que Halldora Geirhardsdottir incarne un double personnage (bien distinct dans le film) déroute dès le départ (on pense à une jumelle, évidemment), puis, grâce notamment à d'excellents effets spéciaux, on finit par accepter la chose. Le film à mon sens perd à la fois sa force et son rythme en raison du scénario final assez pessimiste, alimentant l'idée que le combat ne finit jamais tout en ouvrant sur une espérance.
Certains combattent des moulins à vent, d'autres font exploser des lignes à haute tension. C'est le cas d'Halla qui recours au "terrorisme écologique" afin de protester contre un accord industriel sino-islandais. Une version actuelle et écologiste de la lutte entre David et Goliath . Le traitement n'est pas dénué d'une certaine poésie ni d'humour. Un ton rafraichissant qui ne fait heureusement pas oublier les réflexions politiques et écologiques. Une belle histoire bien filmée et interprétée mais avec cependant une intrigue un brin redondante qui accuse quelques peties longueurs.
Film islandais sur une femme qui décide de saboter le réseau électrique de son pays dans un esprit de résistance contre les multinationales de l'énergie, Woman at War se distingue par son ton décalé, à l'image de sa bande-son "intégrée" au film (un orchestre qui apparaît dans la plupart des scènes) : suspense et humour noir se côtoient dans un joyeux mélange typiquement nordique, avec de surcroît une photographie inspirée qui permet de s'émerveiller devant les magnifiques paysages de l'Islande.
Très joli film sur le combat de cette femme écolo contre le géant minier. Comme souvent en Islande le style est tout à fait singulier avec une mise en scène originale pleine d'humour et des plans de toute beauté de cette nature sauvage. Le scénario est rudement bien écrit avec une pirouette à la fin qui en surprendra plus d'un. Et excellente idée d'avoir mis cette fanfare dans tous les plans accompagnés de musique.
Un film d'une grande originalité, qui décontenance au début, car très différent de ce qu'on a coutume de voir, puis qui séduit par son ton décalé et son humour. Cette fable écolo islandaise, l'air de rien, rappelle à tout le monde que nous vivons sur une planète en danger. Un message reçu 5 sur 5 et qui porte sans doute plus que les discours traditionnels. Excellente prestation de l'actrice principale et paysages islandais somptueux, avec des musiciens qui meublent la plupart des scènes et donnent une allure poétique à l'ensemble. A noter que Jodie Foster fait un remake cette année, ce qui dénote la qualité. A voir.
La fée clochette contre le capitaine hydroxide : Voilà le film parfait, celui qui réconcilie tout le monde. L'amateur de cinéma exotique, le chaland d'histoire bien torchée et aboutie basée sur une intrigue musclée, et le rat des "cinés-club" (comme on disait à l'époque) amateur de sentiers peu fréquentés.
En visionnant la bande annonce, on se dit que notre héroïne est face à un défit cornélien classique. Ce n'est pas le cas. Le récit se déploie différemment, passant par dessus bord le dénouement attendu tout en rassasiant les amateurs de contes optimistes.
La réalisatrice, elle a travaillé sa mise en scène et les plans symboliques. Ils sont la cerise sur le gâteau.
Jamais ennuyeux, original et talentueux. Un film à ne pas rater.
Après l'effet aquatique de la franco-islandaise Anspach, décidement le cinéma islandais démontre combien il peut être rafraichissant, ce film mériterait un vrai "claping". Imaginez une sorte d'histoire à l'humour décalé- façon "Tony Erdmann"-, qui se déroule dans une nature sauvage à la beauté irrésistible , et dans laquelle l'héroïne se prend pour un Robin des Bois, mis à la mode écologique façon Green peace! Pour corser le scénario la superwoman - une convaincante chef de chœur dans la vie civile- redécouvre sa fibre maternelle avec l'arrivée improbable d'une orpheline ukrainienne. Une mini bande virtuelle de musiciens l'accompagne à l'écran durant ses pérégrinations avec la pêche de la musique de Underground de Kusturica! Le réalisateur Erlingsson se revendique de Fellini mais aussi de Costa-Gavras… Si vous croyez qu'on peut mélanger les deux genres, courrez-y, dans le cas contraire, allez-y ne serait-ce que pour voir la performance de Halldora G., une actrice venue du théâtre qui vous en donnera deux fois pour votre argent... Cinéma 1 - juillet 2018