Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DarioFulci
102 abonnés
1 412 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 11 septembre 2021
Drôle de film. Je n'ai pas du tout accroché à cette "héroïne" vindicative. L'histoire fait tout pour rendre sa lutte juste: combattre un géant quitte à être hors-la-loi. Moui. Sauf que ses méthodes relèvent davantage d'une radicalité douteuse pour ne pas dire d'une terroriste que de la justicière. Peu importe que son propos soit défendable ou compréhensible. Comment défendre une guérilla menée par une mamie en colère radicalisée ? La justice personnelle est toujours suspecte. Le reste (l'adoption; le propos féministe) ajoute 0 la surenchère du propos dans le "on-va-faire-payer-aux-responsables-des-maleurs-de-notre-société". Quitte à faire la guerre donc. Et il faut dire bravo ?
malheureusement , la beauté des paysages islandais sont un peu l'arbre qui cache la forêt….Le film manque d'émotions, le scénario est indigent et c'est pas parce que l'on a un message de premier ordre, qu'un film est bon, ce que laisserait croire certaines critiques…..Le film aurait pu durer 30 minutes, cela aurait été la même sauce. ….C''est vrai que c'est original, c'est un bon point, et la technique du film est plus qu'agréable, spoiler: mais excusez moi détruire deux pilônes électriques en 100 minutes
puis se rendre à l'aéroport … En plus l'actrice principale n'est pas du tout crédible en Rambo écolo ….Bref pour moi, une énorme déception, on est loin de la poésie sauvage de son premier film...Je ne conseille pas spécialement…...
je n'ai pas apprécié ce faux documentaire écolo qui fait dans le surréalisme avec son orchestre . je n'ai pas apprécié l'humour bidon de certaines scènes, certes les paysages sont beaux et il faut les défendre mais a en faire un film si peu touchant et si artificiel, la réalisation un peu prétentieuse n'a pas grand intérêt , bref de l'ennui , dommage.
une héroïne coincée entre ses idéaux écolo et son envie de réalisation personnelle, qui pose la question du sacrifice pour une cause en laquelle on croit, c'est la belle idée de ce film. Très justement interprété, les personnages sont attachants et font réfléchir sur notre propre vie. Une belle parabole.
dans les somptueux et désertiques paysages islandais le combat solitaire d'une femme pour préserver d'un géant de l'aluminium dame nature et l'environnement. le soutien inattendu d'un cousin au troisième degré va bien l'aider. le film sous quelques moments drôles envoi tout de même un signal fort sur les dangers de ces grosses compagnies. et le fait d'avoir une sœur jumelle rend bien des services. vu en V.O.S.T
Insolite et consensuelle, audacieuse et ciblant un large public, cette comédie pince-sans-rire est un régal et utilise avec pertinence les paysages islandais. L’avenir dira si un nouvel auteur est né ou si le film est un objet non identifié dans le cinéma contemporain.
De Benedikt Erlingsson (2018). Gonflé et poétique à la fois. Une sacrée bonne femme qui mène ce combat. Comme un appel à la désobéissance face aux géants contre lesquels on ne semble pas pouvoir lutter. Le film se regarde de moultes façons . Comme un film d'aventure d'un combat d'une femme contre un certain développement qui détruit et la nature et ses valeurs. Il se regarde aussi et surtout comme un conte métaphisique, un hymne à la beauté de la nature. Parce qu'en plus d'être passionnant à vivre (l'histoire) , le film erst un voyage aux décors naturels aux paysages sublimes (parfois). Avec Halldora Geirhardsdottir, une actrice vraiement excellente.
Un film trop calibré pour etre qualifié d'artistique. On peut d' ailleurs se demander pourquoi il fut sélectionné à la Semaine de la Critique puisqu'aucune question ne subsiste. La séquence de fuite est néanmoins réussie et moins construite grossièrement. Un film de plus influencé par les mêmes images, telle que le vieil homme solitaire dans sa montagne, les racines, le retour à la terre...un plateau servi formaté pour son public mais qui a le mérite de ne pas passer à côté des priorités environnementales.
Joli film, légèrement racoleur avec son ensemble de musiciens omniprésent, et surtout si peu éclairé -ou sous-exposé- qu'on n'y voit goutte, ce qui est à la mode, mais bien pénible pour le spectateur.
Juste un excellent film, plein d'humanité, de poésie (amateur de blockbuster uniquement, passez votre chemin), et d'humour. Ouf .... ça existe encore... merci !!! ;-)
Benedikt Erlingsson s'est révélé avec le très étonnant Des chevaux et des hommes. Une production typique du cinéma islandais avec une large place faite à l'absurde et au loufoque, saupoudrée d'humour noir. Son nouveau film, Woman at War, qui a fait le buzz à Cannes, s'il contient les mêmes ingrédients, dans une moindre mesure, est nettement plus carré, totalement investi pour la cause écologiste (le cinéaste est un militant patenté) et qui s'aventure dans le registre du thriller environnemental avec une énergie non négligeable. Le portrait de son héroïne, activiste mais aussi femme sur le point d'adopter une petite orpheline ukrainienne, est fouillé avec une mise en scène très efficace, notamment dans les scènes d'action, avec un dispositif original où un trio musical vient ponctuer les scènes en s'invitant physiquement dans différents lieux. Ce que l'on peut cependant reprocher au film est de prendre plus ou moins en otage le spectateur en lui dictant ses réactions, forcément en empathie avec sa protagoniste principale, malgré les objections que l'on serait en droit d'émettre quant à la façon spectaculaire qu'elle a d'agir. Woman at War est d'une redoutable efficience mais ne laisse malgré tout pas suffisamment de temps à la réflexion.
Halla, bientôt quinqua, arrive à l’âge ou l’on a plus trop envie de faire de compromis. Ni avec ses élans maternels qui la poussent à adopter une petite ukrainienne. Ni avec ses convictions écolos qui lui intiment d’agir pour sauver la terre-mère. Entre deux répétitions de chorale, elle file donc dans la campagne dézinguer une ligne à haute-tension qui alimente une grosse usine d’aluminium qui défigure et pollue son île. Un sabotage économique plutôt original pour l’aventurière qui se retrouve avec la police aux trousses. Dans la tourbe spongieuse d’Islande, entre paysages volcaniques, plaines ventées et sources d’eau chaude, on suit Halla dans son activité clandestine. On la suit comme une héroïne de polar décalé et de comédie baroque. Partageant son militantisme, en ayant peur pour elle et en souriant de ses aventures. Car elle fait aussi de belles rencontres, avec sa soeur jumelle, interprétée par la même formidable actrice, ou avec un pseudo-cousin éleveur de moutons… qui va épouser sa cause. Suspense et humour, poésie et étrangeté sont de tous les plans. Comme cette BO « live » symbolisée par ce trio de free jazz et ces trois chanteuses vestales qui apparaissent de temps à autres. Pour soutenir l’héroïne, autant que pour convaincre le public, à l’image d’un chœur antique. Mi fable écolo, mi conte héroïque, Woman at war est une vraie réussite, avec de réels pouvoirs de charme et conviction. Halldora… au nom imprononçable et le réalisateur Benedikt Erlingsson on fait du bon boulot. Ce vent frais qu’ils font souffler d’Islande fait du bien en ces temps de canicule.