Mon compte
    The Cakemaker
    Note moyenne
    4,1
    391 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur The Cakemaker ?

    57 critiques spectateurs

    5
    13 critiques
    4
    20 critiques
    3
    15 critiques
    2
    7 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    312 abonnés 2 965 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2019
    de Berlin à Jerusalem, un drame touchant au rythme doux, fait non-dits, de silences, de longs plans séquence. avec ce scénario, toutes les directions sont possibles et le spectateur n'a d'autre choix que de se laisser emmener. un film pudique et sincère sur fond de deuil inavouable.
    Fabichou
    Fabichou

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2019
    Beau film par son questionnement et sa justesse des faits. Très touchant en montrant quelques intolérances
    Bien filmé et interprété,
    il fallait osé et c’ est bien fait.
    elriad
    elriad

    430 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2019
    sensible et pudique, ce joli film troublant tout en délicatesse prend son temps pour nous offrir un joli portrait sur le deuil, la projection sur l'autre. Ponctué d'une partition au piano discrète et omniprésente, l'histoire de ce jeune qui quitte sa vie berlinoise pour aller sur les traces de son amant israélien, donne autant de force dans ses dialogues que dans ses silences éloquents que dans les regards regards de ces comédiens tous aussi investis les uns que les autres. Un film fort et parfaitement maîtrisé.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2018
    Comme son titre l'indique, The Cakemaker fait partie de ces films (la liste est longue) où l'art de cuisiner prend une place centrale, source de sensualité ou de consolation, c'est selon. Il y a beaucoup de non-dits et de silences dans ce film germano-israélien d'une grande délicatesse. Trop peut-être tant, finalement, rien n'est vraiment explicite dans les relations sentimentales d'un pâtissier berlinois qui, sur un coup de tête, rejoint la femme de son amant décédé à Jérusalem. Ses motivations restent mystérieuses voire peu crédibles et la suite, bien que prévisible, n'est pas vraiment réaliste. Bien vu et avec une certaine douceur sont pourtant montrés les rigidités d'une société israélienne très marquée par le dogme religieux. Un allemand et une israélienne qui travaillent ensemble, et plus si affinités, a quelque chose d'un peu tabou ou d'inconvenant, aux yeux de certains rigoristes, mais cet aspect-là, comme tous les autres, n'est pas réellement approfondi. Avec sa mise en scène trop anodine, le film reste globalement à la surface des choses, intéressant et sensible mais trop modeste, certainement, pour nous toucher davantage.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2018
    Thomas est un pâtissier allemand qui entretient une liaison avec un homme marié israélien, régulièrement en voyage d’affaire à Berlin. Lorsque ce dernier meurt dans un accident de voiture, Thomas se rend à Jérusalem à la recherche de réponse. Il se met à travailler dans le petit café que tient la veuve de son amant, mais ne lui révèle pas son identité. « The Cakemaker » est un film sur l’homosexualité, la religion, la sexualité et le deuil. Ofir Raul Graizer y appose des saveurs sucrées et délicates et en fait une fable touchante mais un peu trop mélodramatique. On y trouve cependant beaucoup de bonnes intentions et les bons sentiments s’entremêlent parfaitement avec une élégante sensualité.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Didier L
    Didier L

    35 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    Le pari était risqué que de traiter, à la fois, de la bisexualité et de la différence confessionnelle sur fond de perte d'un même être aimé. C'est avec une infinie délicatesse que Ofir Raul Graizer le relève. Il évite soigneusement les scènes convenues pour offrir, a contrario, de longs plans séquences muets, magnifiques de tension où toute la sensualité, le désir, les non dits, la pudeur passent par les regards des deux sublimes interprètes, Tim Kalkhof et Sarah Adler. Il sait aussi se faire interrogatif, tout en suggestion et allusions fines, sur le poids des conservatismes religieux, sur la résilience, sur l'acceptation de l'autre dans sa différence. Un film à la fois troublant et bouleversant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 novembre 2018
    Répondez-moi : Est-ce que le succès de ce film tient dans le fait qu'il mette en scène un couple homo, filmé dans des lieux un peu exotiques où la liberté d'expression est un sujet d'importance, avec des moyens modestes et de longues pauses dans les dialogues filmé en plan fixe...?
    Certes l'histoire en elle-même est très belle, je l'avoue, et c'est même pour cela que j'avais envie d'aller voir le film. Mais mon dieu que c'est mal joué!
    Hormis trois scènes clairement identifiables les acteurs semblent tous atteints du syndrome d'Asperger (c'est sincèrement ce que j'ai cru à un moment durant la projection).
    Du reste, aucun travail sur la lumière ni sur la symbolique des plans (hormis à la toute fin mais bon, même un étudiant de première année à l'ESRA aurait eu l'idée), le son est très moyen mais surtout... les motivations des personnages sont invraisemblables !
    Je vis à Berlin et je sais que montrer les émotions n'est pas un truc très allemand, mais quand même. L'histoire ne tient en haleine que par ce "truc" : "Hey non, personne ne réagit logiquement et cultive le non-dit !". C'est exaspérant.
    Pourtant on sent que les acteurs sont excellents au travers de ces quelques trop rares scènes.
    J'imagine que, pour gagner un prix, un film ne doit justement pas donner ce qu'un spectateur attend... quitte à s'assoir sur la base : une psychologie des personnages qui tient la route. Vous vous ferez votre idée...
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2018
    L’intérêt que présente "The cakemaker" est triple : il y a bien sûr la façon très délicate avec laquelle Ofir Raul Graizer dépeint la relation amoureuse entre deux hommes et les liens qui se nouent entre un homme et une femme qui aimaient le même homme et qui, tous les deux, doivent faire leur deuil. Aucun pathos, peu de dialogues, aucune lourdeur moralisatrice. A côté, de façon presque anodine, le film ne se prive pas d’enrichir nos connaissances sur de nombreux sujets liés à la vie en Israël, tels que le fonctionnement de la famille, les traditions culinaires et, en premier lieu, la religion et son profond conservatisme. A ce sujet, on sait depuis longtemps que l’imagination des religions en matière d’interdictions est particulièrement féconde : "The cakemake"r révèle certaines d’entre elles à celles et ceux qui les ignoraient. Il faut enfin louer la qualité de la mise en scène, qualité dont le sommet se situe vers la fin du film, dans une scène réunissant Anat et Tomas : deux plans séquence de 2 minutes chacun, superbes de retenue et d’émotion.
    Isabelle
    Isabelle

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Moment magnifique et troublant, avec un tout petit budget Ofir Raul Graizer réussi un des plus beau film de l'année. Les acteurs sont juste parfaits. A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 juillet 2018
    Je suis sortie toute émue de ce film magnifique sur l'amour entre les êtres.
    Merci au réalisateur pour ce moment d’émotion.
    Je vous conseille de voir ce film, de plus la bande son vous transporte.
    Vraiment une belle découverte.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2018
    Le film m'a déçu à cause de sa fin (homophobie orthodoxe juive) sinon c'est un chef d'oeuvre évident.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juillet 2018
    Courez vite pour le regarder. Une très belle histoire "d'amours" sans chichi - tout en simplicité et pour cela percutant. Une caméra lente qui laisse découvrir un jeu d'acteurs en finesse. Tim Kalkhof excelle dans l'expression des sentiments, des questionnements, des doutes, des chocs. Sa partenaire Sarah Adler est aussi crédible, dommage qu'elle soit clairement relégué au second rôle. Ce compte parle de comment celui / celle frappé par l'amour se joue des conventions et se fait catapulter dans des situations et des sentiments défiant les normes établies - sociétales, historiques, familiales, sexuelles. Le pâtissier: Un régal.
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juillet 2018
    Un film assez intimiste et bien construit, les personnages sont attachants et pourtant une certaine lenteur se fait parfois ressentir ce qui peut parfois nuire au récit. Tout à fait visible et intéressant pour ne pas le bouder.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juin 2018
    Le film a beau être un peu cousu de fil blanc au niveau du scénario, On s'attache aux personnages ,il a été tourné de façon très pudique et respectueuse des émotions . Un film a forte analyse psychologique sur la perte d un amour que l on cherche a retrouver dans sa vie quotidienne. Je reprendrai bien une part du gâteau .
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2018
    Il est blond, très mignon, un peu joufflu comme ceux qui aiment la bonne chair. Régulièrement, un homme marié, qui vit avec sa famille à Israël, fréquente sa pâtisserie berlinoise, et de fil en aiguille, les deux hommes tombent amoureux l’un de l’autre. Ils partagent alors une vie secrète d’amants, intermittente, à des milliers de kilomètres, ne se voyant que très peu. Mais cet amour-là dure, jusqu’au jour où le drame survient et que l’homme d’affaire meurt d’accident. Alors, le jeune pâtissier entreprend son propre voyage vers Israël, à la recherche de la vie conjugale et familiale de son amant décédé.

    « The Cakemaker » sort des sentiers battus de la plupart des films qui traitent de l’homosexualité masculine. Il ne s’agit en aucun cas d’un plaidoyer vulgaire et aguicheur sur les mille et une positions sexuelles entre hommes consentants, comme souvent dans le cinéma gay. En réalité, le film raconte une histoire d’amour, simple, généreuse, empreinte des incompréhensions culturelles qui opposent l’Allemagne catholique et l’Etat Juif. C’est donc d’abord un film sur le dialogue interculturel qui doit permettre de réduire les conflits. Le sujet avait déjà été traité s’agissant d’un amour inverti entre un homme israélien et un homme palestinien, sous couvert de guerres. Ici, il s’agit d’un amour où les ennemis ne sont pas politiques mais culturels. Le dialogue entre les générations, entre les pratiques religieuses, entre les visions du monde, passe par un savant récit sur la fabrique de gâteaux.

    Car « The Cakemaker » parle de cuisine. On salive avec notre héros les pâtisseries sublimes qu’il confectionne. Le film devient alors une sorte de documentaire sur les identités de métier et les façons dont le savoir-faire ne suffit pas pour transformer la cuisine en un véritable art de vivre. Le film adopte un ton résolument pacifiste, délicat, qui offre soudain pour les spectateurs, la possibilité d’un monde où les contraires se parlent.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top