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    Le Lion est mort ce soir
    Note moyenne
    2,9
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    24 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 083 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2019
    Le lion est mort ce soir semble être l'écho solaire de la mort de Louis XIV d'Albert Serra. Disons que le film de Serra était désespéré, qu'on allait doucement, lentement, mais inéluctablement vers la mort de Louis XIV interprété par un Jean-Pierre Léaud moribond. Ici on retrouve le même Léaud, qui vraiment fait peine à voir, on sent qu'il est vieux, fatigué... peut-être qu'un AVC l'empêche de parler correctement... Mais cette fois le film est réellement solaire.

    En fait Suwa va allier l'ultime mélancolie du grand acteur à la formation d'une jeunesse de cinéphile et de cinéastes, ce qui tout à coup embellit le film et le remplit de joie.

    Et donc on a d'un côté quelque chose de réellement tragique, mais sublime, avec Léaud qui rencontre l'amour de sa vie, qui s'est sans doute suicidée alors qu'elle n'avait qu'une vingtaine d'années et de l'autre des enfants plein de vie et qui pour une fois, jouent réellement bien.

    C'était le truc à ne pas rater pour réussir le film, parvenir à faire en sorte que les gamins jouent bien. Ils sont naturels, les phrases qui sortent de leur bouche sont vraiment des phrases d'enfants et ça rend merveilleusement bien.

    Mais moi, ce qui m'a réellement perturbé c'était toutes les scènes entre Léaud et Pauline Etienne (toujours aussi belle). On a réellement quelque chose de sublime, on est dans le fantastique, à la frontière du réel et tous les moments de tendresse entre les deux fonctionnent réellement bien. Notamment avec la légère distance qu'il peut y avoir. Ce n'est pas quelque chose de sexuel ce qui aurait rendu la chose bizarre, mais un amour passionnel avec un peu d'amertume à cause du temps qui a passé. L'émotion qui ressort de là est parfaite. On baigne dans une douce mélancolie. Il y a quelque chose de fondamentalement beau et de profondément tragique à voir cet homme avec la femme qu'il a aimé, qu'il aime toujours...

    En tous cas ça m'a réellement touché et le fait que ces apparitions soient si rares ne les rend que le plus belles.

    Le tout s'entre mélange très bien et propose un bel adieu à ce grand acteur qu'est Léaud, tout en montrant que la relève est assurée. C'est moins désespéré donc que le film de Serra. Mais surtout, qu'est-ce-que c'est beau ! Moi ça me brise le cœur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 avril 2019
    Pour ceux qui aiment Jean-Pierre Léaud, cet acteur fétiche... Un regard sur le passé, en attendant la mort. Un demi point supplémentaire pour l'image. Très simple et très beau.
    Yves G.
    Yves G.

    1 482 abonnés 3 498 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Jean, un vieil acteur, profite du répit que lui offre l'interruption du tournage du film dont il est la vedette pour retourner sur les traces de son passé. Il retrouve le château et la tombe de Juliette dont il fut amoureux jadis et qui, contre toute raison, lui réapparaît.
    Cette vaste demeure inhabitée est le terrain de jeux d'une bande d'enfants qui y tournent un film. Ils ont tôt fait d'enrôler Jean.

    Deux histoires, aussi peu crédibles l'une que l'autre, s'entremêlent dans le dernier film de Nobuhiro Suwa, un réalisateur japonais qui a curieusement, alors qu'il n'y a guère d'attaches, construit une large partie de son œuvre en France. Le premier est une réflexion sur la vieillesse, ces dix années entre soixante-dix et quatre-vingt ans où l'homme, nous dit J.-P. Léaud, se prépare à la mort. Le second est un portrait émerveillé de l'enfance, auprès de laquelle le vieillard se régénère, sa bruyante vitalité, sa poétique créativité.

    Je n'ai rien aimé dans ce "Lion". Ni le jeu outrancier de Jean-Pierre Léaud, que je trouvais déjà horriblement prétentieux dans les premiers Truffaut et qui ne s'est pas bonifié avec l'âge. Ni le piaillement horripilant de gamins bruyants dont les vaines tentatives de tourner en Super 8 des histoires de fantômes m'ont semblé violemment dépourvues de charme et d'intérêt. Ni l'apparition de Pauline Étienne - que j'adore pourtant depuis ses premiers pas fin 2009 dans "Qu'un seul tienne et les autres suivront" - censée incarner le fantôme de Juliette, la femme trop tôt disparue (suicidée ?) dont le souvenir continue de hanter Jean.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2018
    Inégal, mais un film puissant, poétique, et avec des moments magiques... quand on connait bien la carrière de JP Léaud.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2018
    Un petit film sublimé par la présence impériale de jean-Pierre Léaud. Le visible plaisir de faire du cinéma et de le partager est le point fort, qui rend l'ensemble fortement sympathique, mais aussi la limite car on a parfois l'impression que ça ne démarre jamais vraiment. Malgré tout l'ensemble n'est pas dénué d'un certain charme désuet mais subtil.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 février 2018
    Un film sur la mort et sur le cinéma. De comment représenter la mort dans un film mais aussi comment faire que le cinéma soit encore présent aux portes de la mort. Jean, joué par Léaud, est un acteur bloqué par le doute en plein tournage: Comment jouer la mort? Le réalisateur lui propose de faire semblant d'être fatigué et de s'endormir en douceur, mais Jean n'est pas du tout d'accord. Pour lui, la mort n'est pas une sieste, sinon un rencontre très important pour lequel un homme doit se préparer entre ses soixante-dix et ses quatre-vingt ans.

    Le tournage est suspendu quelques jours et Jean profite pour retrouver son passé. Il retourne dans la villa ou il habitait avec son aimée, noyée très jeune, dont l'esprit fait apparition dans leur chambre. Le moment qu'on pense que Suwa va nous montrer l'énième film d'un homme attrapé dans ses souvenirs, des enfants caméra à la main font irruption dans la maison abandonnée.

    La dernière scène de la carrière de Truffaut, la fin de Vivement dimanche!, montre un photographe qui perd l'objectif de sa caméra. Quand l'objet tombe par terre, un groupe de gamins lui donnent des coups de pieds comme s'il était une balle. Le réalisateur qui a propulsé Léaud vers la gloire dans Les 400 coups nous quittait en nous disant que le cinéma pourrait être aussi un jeu d'enfants.

    spoiler: Deux mondes très différents prennent contact. D'un coté, le visage le plus reconnaissable que la Nouvelle Vague ait jamais tourné, d'un autre, des jeunes élèves qui tournent un film pour un atelier d'été. Face à face, un cinéma avant-garde dont la plupart des fondateurs sont déjà disparus et une nouvelle générations de cinéastes qui ont su faire sauter les limites des moyens pour réaliser un film. Dans une scène chargée d'ironie, Jean dit aux enfants qu'il serait prêt à tourner avec eux si on lui amène un scénario. "Ah, non! Pas un scénario! pitié!" répondent-ils. Le lion est mort ce soir marche aussi comme journal de tournage où ce groupe d'enfants décident de baser son film sur les souvenirs de Jean. Même si le résultat est hilarant, l'acteur répond qu'il trouve très beau et très simple, ce film. Aussi qu'on voit l'illusion des créateurs et que ce n'est pas nécessaire d'être trop sérieux pour réussir l'authenticité. Voici une défense de l'expression de l'artiste sans trop de moyens et coup d'espoir pour tout débutant dans le cinéma. L'icone d'une vieille génération des créateurs et acteurs qui s'éteint petit à petit passe le témoin aux jeunes avant de reprendre son tournage initial. Il sera déjà capable de tourner sa mort après avoir dit adieu à son passée, mais aussi après cette expérience avec les réalisateurs du futur. Les yeux grand ouverts, c'est la façon dont Jean se prépare pour le rencontre le plus important de sa vie, regardant fixe la caméra, le regard vers le loin, vers le futur qui arrivera une fois qu'il soit parti.
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    Il est des films tellement mal distribués que les spectateurs qui arrivent à le voir mériteraient une médaille. C'est le cas de ce Lion singulier. Il faut entrer dans cette ambiance assez lâche, dans ce jeu d'enfants pour apprécier ce film. A part une scène beaucoup trop longue, j'ai personnellement beaucoup aimé cette ambiance d'été, ces réflexions sur la mort et la vie indissociables, ce Jean-Pierre Léaud qui ne finit pas de surprendre. Il y a beaucoup de poésie et de philosophie dans ce film mais tellement légères que, si on n'y prend garde, 'on peut les prendre pour de l'ennui ou du vide. La photo est belle aussi ce qui ne gâche rien. Vraiment un joli film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 février 2018
    Pour le grand Jean-Pierre Léaud!
    Les enfants sont bien gentils! Les autres acteurs n'ont aucune présence car ils ne sont pas dirigés. Un film sans consistance qui n'est pas écrit! D'une grande bananlité.
    soulman
    soulman

    89 abonnés 1 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    "C'est simple et très beau", comme le dit Jean, que joue le merveilleux Léaud, en voyant les rushes tournés par les enfants. C'est assurément du cinéma en complète liberté, avec un scénario réduit à sa plus simple expression, qui fait une belle place à l'improvisation. Ce n'est donc pas toujours réussi mais c'est souvent touchant, intéressant, drôle, mouvementé, surprenant. Un film qui nous ramène donc au temps de la nouvelle vague, une passerelle entre Doinel et "L'argent de poche", bercé d'une superbe photographie, chaude comme la lumière du midi, douce comme le rayon de soleil qui pénètre dans la grande maison abandonnée.
    Edm C
    Edm C

    5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    Vraiment déçu par l’histoire , l’acteur principale très très moyen ... déçu vraiment ! Pourtant ouvert à pas mal de film mais là... moyen
    abcdetc
    abcdetc

    4 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    Tellement maladroit, tellement bancal, tellement mal joué… Mais, comme à chaque nouveau film avec Jean-Pierre Léaud, quelque chose de magique, de fragile, d'émouvant, de voir vieillir ce visage, ce corps, cet homme, qui incarne tellement une certaine époque du cinéma.
    Sourire
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Un petit chef-d’œuvre de vie et de tendresse, du cinéma d’auteur comme on aime, magnifiquement filmé et interprété. Une ode à la condition humaine dans ce qu’elle a de plus beau malgré les aléas de la vie. À voir petits et grands !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Un film digne d'intérêt qui mérite d'être regarder, une technique de cadrage très française et un scénario bien ficelé.
    À regarder par curiosité, ou pour l'amour du cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2018
    Nobuhiro Suwa agence avec bonheur les différents thèmes de cette comédie (le cinéma, l’enfance, le deuil…) et livre un conte philosophique sur les rencontres impossibles (avec la mort, avec l’être aimé).
    Une large part du film est improvisée et il se dégage de la mise en scène une joie espiègle teintée de mélancolie. Les dialogues nous invitent à penser avec légèreté à l’innocence perdue de l'enfance, au temps qui passe, à l’amour…
    C'est un film plein de poésie, dont on ressort ravi et ému, avec en tête ces mots de Jean-Pierre Léaud : « C’est très simple et c’est très beau ».
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    54 abonnés 1 159 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Le film démarre de façon classique, avec le tournage d’un film réalisé par Louis-Do de LENCQUESAING où joue Jean-Pierre LEAUD. Une actrice étant malade, Jean-Pierre Léaud profite de 3 jours de liberté pour visiter la région (le film a été, notamment, tourné dans les Alpes-Maritimes et le Var) ; spoiler: il se rend dans une villa abandonnée où il trouve une photo de la femme qu’il a aimée, Juliette et morte en pleine jeunesse. Il s’endort sur un lit et converse avec Juliette.
    Tout se gâte avec l’arrivée d’enfants, passionnés de cinéma et qui tournent un film amateur dans la villa. Jean-Pierre Léaud décide de s’intégrer au tournage… Ça reste proche de l’improvisation ; certes, les enfants jouent avec beaucoup de naturel [on est loin, quand même, de « L’argent de poche » (1976) de François Truffaut], avec des dialogues assez plats, sans fil conducteur. C’est le Club Dorothée revisitant la Nouvelle Vague ! Pourtant, il y avait matière à développer sur le temps qui passe, le deuil, les personnes défuntes mais l’intrusion des enfants, sans réelle valeur ajoutée, gâche le film. .
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