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mat niro
354 abonnés
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2,0
Publiée le 6 mars 2018
Première femme à avoir reçu le Prix Nobel, Marie Curie est ici incarnée sur grand écran par Karolina Gruszka. Malheureusement le récit d'une partie de sa vie est trop académique, manquant de relief pour passionner le spectateur. La Physique/Chimie n'est que trop brièvement abordée et la réalisatrice, Marie Noëlle, préfère centrer ce biopic sur la vie amoureuse de celle-ci dans la deuxième partie. Quant à la place de la femme dans ce monde d'hommes, elle n'est traitée qu'avec parcimonie. Un ensemble trop lisse de la vie d'une femme brillante à l'existence tourmentée. Une déception.
Un film académique mais intéressant à défaut d'être passionnant. Faire jouer le rôle titre par une polonaise en est que mieux! On joue un peu sur tous les tableaux ( féminisme, vie de famille, recherches scientifiques) sans s'ouvrir sur aucun et c'est parfois un peu frustrant, mais ça se laisse regarder et ça peut-être une approche de cette grande dame de la science pour les jeunes générations, le tout enveloppé dans une musique bien agréable.
Marie Curie est une grande physicienne et chimiste polonaise et naturalisée française dont ses travaux sur le polonium et le radium lui ont valu des prix Nobel. A la lecture de la bande annonce, nous savions que ce long-métrage de Marie Noëlle serait chiant, mais pas qu’il serait inintéressant. Son couple, ses filles, son deuil, sa condition de femme, ses doutes, sa nouvelle idylle et le scandale qui en suivie avec les médias, voici qu’on apprend à découvrir la vie de Marie Curie, mais pas du tout ses travaux et ce qui a fait que le nom Marie Curie a su traverser le temps. Un bout de discours par-ci, une formule mathématique par-là, la cinéaste fait genre qu'elle connaît son sujet, certes, mais elle ne nous prouve rien. A un moment, on demande à notre protagoniste de renoncer à son prix Nobel. Marie rétorque que les prix scientifiques n'ont rien à voir avec les vies privées. Le comble, car nous aurions justement aimé en savoir davantage sur la personnalité que sur la femme. Côté technique, la photographie de Michal Englert est mal maîtrisée et délivre certains plans fâcheux pour nos yeux. Les choix de musiques sont terrassant et nous ne vous ferons pas part de l’inadéquation du générique de fin. Dernier hic, l'actrice tient un accent polonais trop prononcé en français qui nuit à la compréhension de ses propos. Bref, on a pas aimé. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
La période passée en revue est très courte. Il est indéniable que Marie Curie a été la maîtresse de Paul Langevin. Mais fallait-il que cet épisode dure près du tiers du film ? On ne comprend pas non plus l'intérêt des scènes où elle apparaît nue. Je me suis ennuyé car j'attendais vraiment autre chose !
En 1906 quand Pierre Curie meurt Marie a 39 ans, lors de « affaire Langevin » en 1911elle a 44ans. Je trouve que le casting du film est mauvais.
L’actrice qui joue Marie Sklodowska-Curie est bcp trop jeune et bcp trop belle pour être crédible dans ce rôle. En plus une ou 2 scènes de nudité n’apporte absolument rien à ce film très conventionnel et classique. D’ailleurs ça fait bizarre de voir Marie Curie de 44 ans avec un corps d’une jeune femme de 25 ans. Ça sonne tellement faux.
Le film a le rythmes d’un téléfilm de la soirée sur France 3. Grande déception pour ma part.
Le film est plutôt court donc c'est un bon point car en 1h20, je n'ai pas réussi à être imprégner de quoi que ça soit : ni la personnalité, ni le contexte historique ne sont mis en valeurs. Cela aurait été donc dur à supporter plus longtemps
Il n'y a pas de cœur dans cette direction, pas de choix réellement assumés. Résultat, le rendu est une coquille vide. La photo est par moment intéressante mais le film aurait là aussi gagné à être plus tranché.
Le sujet de l'adultère aurait pu être traité différemment, de manière à mettre en valeur la ténacité de cette femme, en miroir de sa carrière scientifique. Au lieu de cela, les 3/4 du film se concentre sur des moments banals et ponctuels très peu pertinents de la vie privée de Mme Curie.
La bande son ne permet de comprendre que la moitié des dialogues environ, et une très faible part des paroles de l'actrice principale. La direction du cinéma où j'ai vu ce film a reçu de nombreuses plaintes de la part de spectateurs et indique que c'est le film qui "est comme ça". Ils sont sûrement compétents car la salle est gérée par une grande marque. Le film est donc à éviter absolument.
Heureusement, il y a quelques sous-titres et on a tous lu l'histoire avant de voir le film.
De la vie de Marie Curie, le film de Marie Noëlle ne nous apprend rien. Tout d'abord parce que trop limité dans le temps ; de son premier à son deuxième Nobel, grosso modo. Ensuite, parce que tout est survolé, de façon très scolaire voire wikipédiesque, notamment en ce qui concerne le plus important à savoir ses recherches scientifiques. De la reine du radium, la réalisatrice évoque en revanche la vie privée et en particulier sa liaison avec Paul Langevin, plusieurs années après la mort de Pierre Curie. Cette femme était admirable par sa ténacité et son courage dans un monde dominé par les hommes. Ce n'était pas une raison pour faire passer un message féministe aussi prononcé qui en quelque sorte se sert du passé, en le revoyant à l'aune d'une lecture trop moderne. La mise en scène chichiteuse de Marie Noelle enlève malheureusement toute profondeur et signification à l'oeuvre de Marie Curie, en écourtant assez souvent les scènes les plus significatives. Les aléas de la coproduction internationale ont obligé le doublage d'un certain nombre de protagonistes, ce qui est dommageable, isolant Karolina Gruszka qui ne démérite cependant pas dans le rôle titre. Accessoirement, le film donne envie de revoir le biopic de Mervyn LeRoy (1943), Madame Curie, certes hollywoodien et romanesque mais finalement portrait plus significatif de cette figure essentielle de l'histoire scientifique française et mondiale.
Nous voyons quelques années dans la vie de cette femme. Un peu avec son mari, Pierre Curie, puis ensuite après le décès de celui-ci. J'ai trouvé que le film est de bonne qualité, c'est intéressant et on ne s'ennuie pas. Le seul souci c'est qu'on voit trop sa vie privée quand elle devient la maîtresse d'un homme marié ce qui fera scandale (cela m'a déplu).
J'ai hésite à voir ce film et je regrette un peu. Un trés beau film qui montre la femme au travers la scientifique . Un couple ou le respect dans une époque ou le machisme est maître et les premières revendication féministe. Ce qui manque à ce film c'est l'immersion au début qui puisse prendre les repères de l'époque. Un manque de rythme fait qu'on arrive pas s'imprégner.
le film reste instructif ,mais l'aspect scientifique et son manque de vulgarisation ou du moins explications le réduit au monde sociétal et ses mœurs en 1905 vu avec les idées et le Prisme des années actuelles ,c'est un peu trop facile
Le film irradie le spectateur. Bien sûr la beauté de l'héroïne y est pour beaucoup, mais l'éclairage la musique nous transportent dans un temps où le temps prenait son temps. Le message féministe loin d'être caricatural laissera le spectateur en émoi et plein d'admiration pour les spectatrices assises à ses côtés.
Il serait intéressant de dresser un parallèle entre le destin de Marie Curie et celui de Marie Noëlle, réalisatrice du film qui lui est consacré : même prénom, toutes deux expatriées, travail en commun avec leur mari, continué seule après le décès de ce dernier. En effet, Marie Noëlle, de son vrai nom Marie Noëlle Sehr, d'origine française et espagnole, avait réalisé 2 films, "Ludwig II" et "La femme de l'anarchiste", avec son mari, le réalisateur allemand Peter Sehr, décédé en 2013, et elle a fait l'essentiel de sa carrière en Allemagne. Mais revenons au film : le personnage de Marie Curie est tellement important dans l'histoire de la science et dans celle du féminisme qu'il a fait l'objet d'une quantité importante de films. Ce nouveau film, qui se concentre sur une partie de la vie de cette grande scientifique, apporte-t-il quelque chose de nouveau, d'intéressant au sujet de Marie Curie ? La réponse est malheureusement négative. Au moins deux raisons à cela : tout d'abord, ce film est une coproduction polonaise, allemande et française, réunissant des comédiens venant d'un peu partout en Europe et cela se voit et, surtout, s'entend. Ensuite, la réalisatrice a voulu raconter l'histoire de Marie Curie en parsemant son film de dispositifs esthétiques qui font écran entre les personnages et le spectateur et l'empêchent d'adhérer à ce qui lui est raconté.