Hollow Man, c'est un excellent thriller fantastique ! L'excellent Paul Verhoeven met en scène un bon petit film aux effets spéciaux soignés de toute beauté qui servent à merveille la représentation attendue de l'homme invisible et qui a le mérite de reprendre le thème de la Paranoia chez le sujet devenu invisible. C'est un slasher de luxe qui bénéficie de la belle performance de Kevin Bacon en salaud absolu. Il ne faut pas non plus négliger les excellentes prestations d'Elisabeth Shue (que j'aime beaucoup) et de Josh Brolin ! Le scénario est peut être simple, mais il est très accrocheur. La touche de gore est très appréciable. En conclusion, "Hollow Man" est un thriller très bon, très efficace et très prenant.
Mi blockbuster, mi film d'auteur, le film ne plaira totalement ni aux amateurs de l'un ni aux amateurs de l'autre. Souvent lisse et convenu, le film ne vaut que par l'impertinence du sexuellement incorrect dont se délecte Verhoeven, allant trouver dans l'invisibilité des vertus dont on n'osait pas parler à la sortie de l'original.
L'un des meilleurs films de Paul Verhoeven ,le scénario est original et très bien ficelé. Les effets spéciaux sont à couper le souffle mais les acteurs a part Kevin Bacon ne sont pas très rigoureux, du grand spectacle tout de même.
Paul Verhoeven s'attaquant à l'Homme invisible? Voilà qui donnait furieusement envie, connaissant le passif de l'hollandais violent. Et effectivement, le film s'éloigne considérablement du matériau de base pour nous montrer ce que l'invisibilité pourrait donner entre de mauvaises mains. Pas si mauvaises que ça, au début, d'ailleurs, puisqu'elles sont celles d'un scientifique aussi génial qu'arrogant: Sebastian Caine. Ce dernier mène, avec son équipe, diverses expériences sur un sérum rendant invisible. Après plusieurs essais concluants sur des animaux, visant à les rendre invisibles puis visibles, Caine décide d'être le premier cobaye humain à tester cette faculté. Pour lui, et pour pousser la recherche plus loin. Et ce, malgré les mises en gardes de ses collègues (parmi lesquelles son ex-petite amie). La "transformation" (s'apparentant à de la torture) fonctionne, et le voilà invisible. Problème, la réversion s'avère quasi-impossible et, chose encore plus inquiétante, Sebastian commence à prendre goût à ce que lui a apporté cette nouvelle condition. Et c'est là que le bât blesse. Car si le film est absolument excellent la première heure (bien rythmé et très impressionnant), les 30 dernières minutes sont trop expédiées pour qu'on y croit pleinement. Dommage car on salivait d'avance à l'idée de voir ce que Verhoeven allait se permettre avec un tel personnage. Mais le problème est peut être là justement. Avec un personnage si mythique, un casting quatre étoiles (Bacon, toujours aussi génial; Shue et Brolin s'en sortent très bien aussi), et des effets spéciaux de pointe (absolument déments), Verhoeven n'a peut être eu la liberté la plus complète. Tant pis, on se contentera de ce bon divertissement, mené tambour battant, qui ravira autant les fans de fantastique que d'hémoglobine.
Quelle incompréhension devant d'aussi bonnes critiques de la presse ! "Hollow Man, l'homme sans ombre" ne vaut pourtant pas plus que n'importe quelle série B du genre. Histoire tout droit sortie de l'esprit de Stifler d'"American Pie", le récit est une honte inqualifiable qui dévalorise à jamais la carrière du pauvre Paul Verhoeven. Représenté par Kevin Bacon on était en droit de s'attendre à quelque chose de potable. Il n'en est rien. Personnages caricaturés de manière enfantine et horriblement exaspérante, il ne semble n'y avoir que la bande originale qui puisse rivaliser avec tant de médiocrité. Les acteurs sont lourds (en particulier Bacon), le scénario ne vaut pas plus que celui d'un épisode de "Bonne nuit les petits" et la réalisation dépasse de loin le stade de petite déception. Seuls, au milieu de ce guide qui illustre les 101 manières de rater un film, les effets spéciaux. Effets plus que corrects et qui permettent dans la mesure du possible de donner une pincé de crédibilité à "Hollow Man, l'homme sans ombre". Pincé qui s'envolera rapidement avec l'arrivée de dialogues et de rebondissements futiles et dérisoires qui font de ce long-métrage une fiction oubliée vite fait bien fait après une bonne nuit de sommeil.
C'est le 6eme film de Paul Verhoeven que je vois. Et j'ai décidé que ce serait le dernier. Même si les thêmes chers à ce réalisateur (Sexe, sang, et violence), sont moins présents que dans ses précédents "chefs-d'oeuvre", ce film n'apporte rien au personnage de l'homme invisible, ne m'apporte rien, et n'est même pas un bon divertissement. A oublier.
Très bon pitch : un homme sombre dans la folie en devenant invisble ; très bon réalisateur aux commandes : Paul Verhoeven ; très bon acteur : Kevin Bacon, énormissime en scientifique imbu de lui-même. Malgrè tout cela le film manque de piquant(s) - Verhoeven, on le connaît, aurait pu pousser plus loin le sadisme - et pour combler cela il a trop recours aux effets gore.
Verhoeven signe ici une oeuvre bancale. Sa réalisation n'est pas toujours originale mais reste tranchante, Bacon en rajoute sans doute un peu trop, il y a sans doute trop d'effets spéciaux, et pour finir on peut s'interroger sur les choix qui ont été faits pour la fin... D'ailleurs le cinéaste les assume totalement. Pour les points positifs, en director's cut (non officiel parait-il) on trouve la scène du viol rallongée, ce qui est une bonne chose pour renforcer la personnalité déviante de Bacon, et pour le reste on retrouve le même montage, ou quasiment le même, puisque certains y trouveront sans doute des mini-différences. La musique de Jerry Goldsmith est excellente, les dialogues et le déroulement des scènes sont bien sentis dans l'ensemble. On garde un gout de pas finit, d'un potentiel énorme à peine visité... La dimension de la production était sans doute trop financière pour oser aller encore plus loin. Dommage. Ce Hollow Man n'en reste pas moins un thriller carrément au-dessus de la moyenne.
Hollow Man est l’histoire d’un X-man passant du côté obscur. Sebastian Caine, scientifique aussi brillant qu’arrogant, a trouvé la formule d’invisibilité pour l’homme. Les tests ayant été concluant sur un gorille, il décide de tester lui-même sa création. Il devient invisible et s’amuse pendant quelques temps (c’est facile de toucher des nichons quand personne ne te voit) mais ne peut plus inverser le processus, ce qui le désappointe quelque peu. Pendant que son équipe cherche la solution, Sebastian se persuade qu’être invisible ça a ses bons côtés, et que rien ne l’oblige à retourner à son ancienne vie, surtout depuis qu’il a apprit que son ex se tape le collègue. Dernier film américain de Verhoeven et véritable variation autour de l’homme-invisible de H.G.Wells, Hollow Man est un film-batârd, oscillant entre la réflexion sur le pouvoir, le thriller sulfureux et, dans sa dernière partie, le survival hollywoodien classique. Verhoeven brasse des thèmes intéressants (aliénation, utilisation et abus d’un tel pouvoir avec notamment le voyeurisme qu’il implique, disparition progressive des inhibitions, frustration sexuelle…) aboutissant ainsi à une œuvre dans la droite lignée de ses précédents films, mais en moins abouti et en plus sage. Si la vision du pouvoir d’invisibilité implique chez Verhoeven un comportement transgressif et désinhibé, cette vision ne va pas aussi loin qu’on pouvait s’y attendre. Si la dernière partie du film est d’une grande violence graphique, cette violence est finalement assez cartoonesque et naive, plus américaine que Verhoevenesque (tiens, j’ai inventé un mot là). Mais malgré ses imperfections, Hollow Man est un divertissement de grande qualité, totalement barré et d’une réjouissante cruauté, soutenu par des effets spéciaux bluffants. Même la partie survival du film, conventionnelle dans son écriture, est absolument prenante grâce à la maîtrise totale de la mise en scène. Si Hollow Man n’est pas le film le plus passionnant du Hollandais violent, il est sans doute un des plus réjouissants.
Encore une fois un kevin bacon parfait dans son role de méchant. Une histoire bien ficelée qui nous tient sans problème en haleine jusqu'aux dernières minutes!
"Hollow Man, l'homme sans ombre" est malheureusement aussi sans âme. Certes le fantasme de devenir invisible ici réalisé par le magistral Kevin Bacon est jouissif tournant comme il fallait s'y attendre au drame entre sexe, violence et terreur. Mais le reste est d'un profond ennui : c'est long, c'est prévisible, c'est gore (je ne vois pas l'intérêt) et bourré d'incohérences car le professeur Caine aurait dû mourir une dizaine de fois... Non ce film n'a absolument rien de fantastique, le tout est sauvé par des effets spéciaux impeccables et par un climat malsain très bien retranscrit peut être même trop. Je déconseille carrément cette version de l'Homme Invisible. Médiocre.
Un thriller haute volée du genie paul....BAcon est fabuleux tout comme la rare E.SHUE...VERHOEVEN depoussiere avec panache le mythe de l'homme sans ombre...Carpenter l'avait fait 8 ans avant avec plus de douceur...Des effets FX stupefiants...meme 10 ans apres ils sont bluffants...a voir son meilleur film avec Robocop...
Conventionnel et très Hollywoodien. Thriller doux sans grande prétention jouant plus sur les effets que les conséquence. Plutôt orienté ados. 1.5/5 tout juste !!!