Derniers Avis : Hollow Man, l'homme sans ombre - Page 4

Je suis assez étonné par la moyenne des notes des spectateurs qui n'est que de 2.5 car je la trouve quand même basse pour un film comme celui-ci. Certes "Hollow Man", réalisé par Paul Verhoeven, n'est pas le film du siècle mais il mérite quand même mieux que ça car le scénario est très original, on traite cette fois ci du mythe de l'homme invisible qui n'est que trop peu représenté au cinéma et il est cette fois représenté d'une façon assez violente car ce fameux homme invisible spoiler: devient de plus en plus méchant au fur et à mesure du film pour finalement devenir un profiteur et surtout un tueur.
L'histoire est aussi assez crédible et réaliste car même la solution pour rendre invisible n'existe pas, dans le cas contraire ça pourrait sûrement ressembler à ce film. Le rythme du film est bien géré ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas et pour les acteurs, ils jouent très bien et sont très convaincants dans leur rôles surtout Kevin Bacon à qui le personnage lui colle plutôt bien à la peau. "Hollow Man, l'Homme sans Ombre" est donc un très bon qui mérite largement d'être vu car il possède de très bonnes choses.

Un excellent film d'épouvante avec Kevin Bacon en homme invisible démoniaque. Josh Brolin joue très bien son rôle, celui du héros. Elizabeth interprète avec brio l'ex-petite-amie de Sebastian. Greg Grunberg, un ancien de la série Felicity les rejoint pour combattre l'homme sans ombre.

Un très bon film avec un sujet très intéressant !
L’histoire est très réussie et Kevin Bacon est très convaincant, il est vraiment dérangeant quand il est invisible et il est en plus très bien fait !
Elisabeth Shue et Josh Brolin sont satisfaisants et tous les autres acteurs sont corrects.
Les images sont bonnes et malgré que se soit de l'année 2000, les effets spéciaux sont plutôt impressionnants et ils ont très bien vieillis !
Les décors sont convenables, le laboratoire est bien élaboré et l’ambiance est assez angoissante mais plaisante.
La bande originale est très bien composée et rajoute plus de frissons et les scènes d'action sont plutôt bien réalisées comme pour le final qui est assez horrifique !
Il y a une morale appréciable sur le danger de l'invisibilité et les rebondissements sont efficaces.
Le talentueux Paul Verhoeven nous offre donc un film très bien mené avec en plus des petites pointes de sensualité fidèle à lui même et il nous fait surtout poser la grande question "Que ferions nous si nous avions le pouvoir d'être invisible ?".
Attention, après avoir vu le film on a l'impression de ne pas être seul...

Ce film, considéré par Verhoeven lui-même comme un de ses projets les moins aboutis, n’en reste pas moins un thriller de haute volée. La première heure s’avère plutôt intéressante, dénonçant l’hypocrisie de notre système de valeur moral qui repose uniquement sur l’image. En se débarrassant de son propre reflet, le héros abandonne donc toute notion de bien et de mal et cherche à éliminer tout ce qui pourrait se mettre sur sa route. En revanche, la fin du film est très décevante et se résume à un simple survival en milieu clos. Pas mauvais, mais on attendait plus de la part du hollandais violent.

Verhoeven utilise des fx numériques inouïs pour transformer Kevin Bacon selon une technique jamais employée : la disparition et l'apparition progressives qui réservent quelques sensations horrifiques du plus délicieux mauvais goût, bref du pur Verhoeven qui aime bien gratter là où ça fait mal, en recyclant le mythe de l'homme invisible de façon magistrale, avec l'aide d'un Kevin Bacon toujours aussi parfait dans ce type de rôle de salopard prétentieux et ambigu à souhait.

"Hollow man" est un sujet jouissif mis en valeur par le talentueux Kevin Bacon, et non pas par Paul Verhoeven qui s'est laissé glisser, cette fois-ci, sur le toboggan de la simplicité. L'histoire en elle-même se laisse forcément apprécier de tous (l'inconnu attire et l'esprit vicieux débarque) ; les effets spéciaux et l'acteur principal entraînent notre curiosité jusqu'au bout de cette expérience séduisante.

J'ai trouvé deux parties très distincte au film, comme pour "la planete des singes, prequel". Un très bon début de film avec des effets spéciaux qui n'ont presque pas vieillis, une très bonne idée mais le personnage s'enfonce dans la perversion et utilise l’invisibilité de façon répugnante. Pas trop mal filmé, de très bonne idée avec la caméra thermique mais le personnage s'enferme dans le mal avec une fin qui termine en boucherie, quelque bonne idée avec le sang mais ça aurait pu être beaucoup mieux...
Le personnage quasiment indestructible qui revient encore et encore à la charge.
Et le copain de la fille pas très charismatique...

L'homme invisible version pervers pépère, après un début correct Verhoeven s'enterre dans son labo et nous sert et ressert des effets usés de films d'horreurs, un point de vue par la petit bout de la lorgnette.

L homme invisible vu par Verhoeven, forcément, le personnage principal va avoir un côté malsain que va révéler son sentiment d impunité. Même si justement j aurais aimé que ce côté soit encore plus poussé il n empêche on est devant un divertissement de bonne facture qui bénéficie de bons effets spéciaux.

Une équipe scientifique a mis au point un sérum d’invisibilité pour le compte des services secrets, mais au moment du «test humain», le succès des tests préliminaires va se transformer en enfer. Mélangeant adroitement les genres - fantastique, science-fiction, thriller, épouvante - Paul Verhoeven réalise une version sombre, primaire et violente de l’ «homme invisible». Le sujet est génial, la construction narrative l'est par contre un peu moins alors que les effets spéciaux sont vraiment démentielles. Kevin Bacon est excellent dans un rôle particulièrement flippant. Elisabeth Sue et Josh Brolin complètent avec brio le casting. Bien que mal dosé - efficace au début, percutant au milieu, excessif à la fin - «Hollow Man» reste une réalisation perturbante et distrayante.

Verhoeven cachetonne à nouveau et livre un devoir tout juste recevable. Si la première partie fonctionne bien avec son héros bouffi de vanité, son univers high-tech convaincant et ses incroyables effets spéciaux (rarement le numérique n’aura été si bien utilisé), la deuxième partie se détourne vite du potentiel transgressif de son sujet (libéré du regard des autres et donc de la sociabilité, l’homme se retrouve confronté à ses pulsions primaires et à sa soif de pouvoir), vite circonscrit à quelques escapades sexuelles, et le film opte pour l’action pure et bête. Le héros devient un super-méchant à abattre dans une escalade pyrotechnique aussi triviale que vaine. Formaté à l’extrême, cet Hollow man qui possédait pourtant de beaux atours (casting parfait, cinéaste idéal pour emmener le film de genre sur des territoires plus sombres, effets spéciaux magistraux), finit en blockbuster décérébré. Mieux vaut revoir le classique de James Whale, beaucoup plus troublant.

Hollow Man, l'Homme Sans Ombre est loin derrière les autres films du "hollandais violent" mais je l'ai tout de même bien aimé. Déjà 14 ans et pourtant, Pourtant les effets visuels sont toujours aussi efficaces, limite en avance sur leur époque (année 2000). On reconnait sans grandes difficultés l'univers du célèbre Paul Verhoeven avec des scènes un peu sensuelles et violentes. Le scénario de Gary Scott Thompson et d'Andrew W. Marlowe n'est pas mauvais mais reste en dessous des attentes du spectateur pour un film avec un budget de 95 000 000 $ qui ne mise pas tout sur l'action. Le script est en effet beaucoup trop prévisible malgré les rebondissements des 20 dernières minutes ; il y a également deux ou trois longueurs, spoiler: un triangle amoureux assez cliché
et certaines scènes à la limite du ridicule (à noter qu'il y a à l'inverse également des scènes très intelligentes). Sinon, les acteurs sont très bons avec un Kevin Bacon toujours aussi excellent malgré un personnage agaçant ( spoiler: trop prétentieux, trop égoïste, trop paranoïaque
) et une Elisabeth Shue convaincante ; Josh Brolin ou encore Kim Dickens ne sont pas mal eux aussi. Je pense par contre que je ne verrais pas le second opus car déjà que la version de Paul Verhoeven est juste bonne (voire un tout petit peu décevante sur certains points), que donnerais la suite sans succès réalisée par Claudio Fäh, un parfait inconnu ? Bref, je garderais un assez bons souvenirs de Hollow Man, l'Homme Sans Ombre et notamment celui d'un bon film de science-fiction.

Moyen/////////////////////////////////////////////////////////////////

Malgré quelques bonnes idées et des effets spéciaux qui tiennent la route, le film peine à captiver. La faute à un scénario où il ne se passe quand même pas grand chose, à des seconds rôles sans relief et à un rythme bancal. Et lorsque dans la dernière demi-heure l'action s'emballe enfin, il n'y a au final guère de quoi s'enthousiasmer. Paul Verhoeven (réalisateur entre autres de Robocop et Starship Troopers) nous a habitué à mieux!

Verhoeven nous sert avec Hollow Man une bonne série B de luxe, qui remplit tout à fait le contrat là où on l’attendait, même si ce n’est pas le meilleur film du réalisateur.
Coté casting le métrage est très solide. L’équipe du docteur Caine est vraiment à la hauteur, certes dans les premiers rôles, à savoir le duo Elizabeth Shue-Josh Brolin, qui envoie du lourd, mais surtout dans les seconds rôles. Curieusement je trouve les acolytes plus enthousiasmants encore que les sus-nommés, car ils sont plus naturels, plus réalistes, et il y a vraiment de très bonnes choses à retenir de ces-derniers. Quant à Bacon lui-même, on ne le voit sous ses traits que dans la première partie, mais on sait à quoi s’en tenir généralement avec lui, il est toujours précis et juste dans ses prestations, surtout de personnages ambigu, et ici il ne déroge pas à la règle.
Le scénario est bien huilé. La tension monte bien, le suspens fonctionne pas trop mal (même si les disparations des personnages manquent d’originalité), et le rythme est solide. Si le film prend son temps parfois, pourtant ce n’est jamais ennuyeux, et on sent un scénario suffisamment intelligent justement pour toujours arriver à tenir l’attention du spectateur. Si l’ensemble manque un peu d’ambition, pour autant la dimension divertissante est excellente, il y a vraiment des passages très prenants, le glissement progressif du personnage principal est très bien emmené, et au final Hollow Man est une machine qui fonctionne sans anicroche particulière, à l’exception de quelques poncifs sur la fin. Le coup du « on se sépare » est très peu digeste.
La mise en scène est redoutable. Verhoeven s’est fait plaisir, ca se voit, et il utilise avec un rare talent les spécificités du personnage de Bacon. C’est millimétré, la tension est toujours palpable (je crois qu’il réalise une des plus mémorables plongée dans le décolleté d’une femme au cinéma !). C’est franchement enthousiasmant, et on sent que le réalisateur n’est pas là un vieux routard de la série B bas de gamme, mais un réalisateur qui vient du cinéma, et qui à de l’ambition. La photographie pour sa part est appréciable, mais n’a pas non plus de grande particularité qui lui donne un cachet précis. Les décors sont surtout très intelligents. Ils n’ont rien de spécialement déments, mais en utilisant les mêmes lieux, surtout le laboratoire, Verhoeven nous inclus véritablement dans ce-dernier, tant et si bien qu’il finit par nous devenir familier. Le film gagne en crédibilité du coup et le spectateur est nettement mieux entrainé dans l’histoire. Je note encore des effets spéciaux très impressionnants. Le film date de 2000, mais franchement il ne dépareille pas aujourd’hui. C’est généralement typique des films de Verhoeven, qui ne vieillissent pas vraiment, ou pas aussi vite que la concurrence. La reconstitution et la disparition des corps sont remarquablement faites. A noter aussi une petite pointe d’érotisme dans ce film, et une dose d’horreur et de violence typique du réalisateur. Le film n’est pas un « Homme Invisible » tout public, et je le déconseillerai à un jeune public. Enfin, superbe musique signée Jerry Goldsmith, qui finit de faire de ce Hollow Man un très bon film.
Au bout du compte quels sont les mauvais points qui m’empêche de donner la note parfaite : un certain manque d’ambition au niveau du scénario, qui par ailleurs n’est pas imprévisible, loin s’en faut, et n’est pas exempt de poncifs sur la fin. Pour le reste, ca tient la baraque, avec un casting à la hauteur, et une partie technique quasi-parfaite. 4.5.