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MaCultureGeek
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4,5
Publiée le 20 juillet 2013
Paul Verhoeven signe un nouveau film dont on se souviendra, à mi chemin entre un thriller et un film d'horreur. Ultra violent, bien dialogué et très original, ce huit clos est à la limite du terrifiant, la faute à un Kevin Bacon plus que convaincant et à des meurtres d'une extrême froideur.
Bonne idée de remettre à jour l'homme invisible d'autant qu'avec les effets spéciaux d'aujourd'hui on est en droit d'attendre un divertissement spectaculaire.Et tout le film tourne autour de ca,le scénario use tous les chemins possibles et imaginables pour mettre le plus possible d'effets spéciaux et le tout est fait avec pas mal de cohérences méme si le coté bourrin est poussif,c'est tout de méme agréable.En revanche,avec un nom comme verhoeven à la réalisation,celle ci décoit enormement et justement on sent l'embarras du monsieur face à tant d'enjeux sur les effets spéciaux.Du coup,les cadrages ou autres spécialités du réalisateur sont trés anarchiques.
Un excellent film, qui aborde un sujet déjà abordé, mais avec un scénario tout à fait nouveau. Très moderne, ce film explore les actes et les pensées d'un homme doté d'un pouvoir nouveau, et nous montre à quel point la puissance peut changer les personnes. De bons acteurs, beaucoup d'action, aucun passage ennuyeux, et aussi pas mal de sang! A voir!!!
Très bon film de Paul Verhoeven. On y reconnaît bien son style. Les effets spéciaux sont superbes. Bonne interprétation de Kevin Bacon dans son rôle d'homme invisible qui perd la raison.
« Hollow », ça veut dire creux, cela pourrait s’appliquer à ce film dont on ressort comme vidé. La première partie est prenante, hélas c’est ensuite que tout commence à se gâter, jusqu’à l’apothéose grand-guignolesque faite de fureur, de bruit et de sang. Si les effets spéciaux sont impressionnants, il y a aussi pas mal d’invraisemblances (le petit ami de l’héroïne qui se relève frais comme un gardon après s’être fait transpercer le ventre) pour un scénario plutôt mince. Un ratage de la part d’un cinéaste soi-disant subversif qui nous avait habitué à mieux. Dommage, l’histoire était pourtant porteuse de thèmes intéressants.
Paulo ne déçoit aucunement avec ce film à gros budget et on reconnait bien là sa patte. Comme à son habitude dans sa période hollywoodienne, Verhoeven profite de son budget démesuré et des avancées technologiques que représente le film pour nous offrir un métrage subversif et sans concession. Loin de se reposer sur ses prouesses techniques et effets numériques bluffants, comme l'aurait fait n'importe quel tâcheron, Paul se sert de toute la logistique mis à sa disposition pour nous narrer un récit sombre et sans chichi sur la nature humaine et les pulsions dormant en chacun de nous. Le réal et les scénaristes se sont clairement posés la bonne question avant d'attaquer le script, qu'est ce qu'un homme lambda ferait si il avait le pouvoir d'être invisible ? On est ici clairement devant une œuvre couillue qui ne cesse de surprendre par ses parties pris dramatiques et sa liberté de ton, doublée d'une mise en scène virtuose. On pourra quand même reprocher au film de ne pas assez exploiter son potentiel dans sa deuxième partie et de ne pas aller assez loin dans sa plongée au cœur des ténèbres le climax se résumant à un jeu de massacre là où j'aurais préférer en voir plus sur les escapades nocturnes de l'homme invisible. On peut aussi noter que le casting est au poil, Kevin Bacon est impérial dans les rôles ambigus, Josh Brolin livre une prestation efficace comme à son habitude et une apparition torride dans la superbe Rhona Mitra.
L'idée de base est interessante, les effets spéciaux et le suspense sont bien menés mais malheureusement le film devient vite un mauvais film d'horreur avec tous les clichés du genre.
Paul Verhoeven nous avait quand même habitué à mieux que ce thriller fantastique basé sur le mythe de l'invisibilité de H.G. Wells où un savant devenu invisible va, peu à peu, sombrer dans la folie. Si le casting est solide ce sont surtout les effets spéciaux qui a l'époque était vraiment bluffants avec des séquences avec des corps devenant invisible assez impressionnant. On ne pourra pas en dire autant d'un scénario qui même si il reste plus noir et plus subversif que la moyenne repose quand même sur beaucoup d'invraisemblances notamment dans une dernière partie en forme de slasher aux péripéties hautement improbables.
Sottise, un scénario et des situations totalement improbables, les dialogues même servient par le bô Kevin Bacon sont particulièrement incrédibles (inutile de faire des phrases mélangeants tous les termes scientifiques possibles, ça en devient moche), au final aucun acteur n'est crédible en scientifique avec leur humour d'adolescents de 40 ans et BON DIEU, pourquoi doit-il être tué 3 ou 4 fois ? Reste un divertissement correct' tant qu'on ne cherche pas plus loin
J'ai bien aimé ce film. Les effets spéciaux sont excellents. L'histoire est bonne même si le réalisateur aurait pu approfondir. La fin est un peu hard, c'est de la boucherie. On passe un bon moment.
Et voici un film duquel il ressort pas grand chose tellement il apparait que le réalisateur se fout de notre poire ! Tout d'abord, Kevin Bacon jouant le role d'un grand scientifique au look ado ecoutant du punk rock fort dans sa voiture sport decapotable et qui fait une decouverte révolutionnaire permettant d'etre invisible... C'est vrai que niveau crédibilité, on fait fort d'entrée ! Ajoutez à ça entre autre des paraboles philosophiques on ne peut plus classique sur le scientifique se prenant pour dieu, du sexe (hé oui quand on devient invisible on devient pervers violeur etc) et des scenes d'actions ridicules... Certes l'idée de départ etait bonne, à savoir raconter que le fait d'etre invisible peut entrainer une perte progressive de toute moralité, mais bon le choix des acteurs et le réalisateur tout court n'etaient pas à la hauteur. A mon gout, Il aurait sans doute fallu decrire le personnage principal avec plus de finesse, de maniere plus intimiste sans sombrer dans la manicheisme pur tel c'est le cas a la fin du film. trés decevant donc en dépit de la bonne idée de départ.
Paul Verhoeven fait un contre pied au mythe de l'homme invisible pour en faire un fléau. Jamais aucun homme invisible n'a été aussi visible à ce jour en passant par les lunettes thermiquesl'eau,la fumée, Kevin Bacon reste présent, grâce à des effets spéciaux remarquables. L'une des scènes les plus réussies est sûrement la disparition progressive de la peau, puis des muscles et des organes sur la table d'opération avec l'aide de toute son équipe. Le film s'achève sur un grand manque d'imagination qui gâche le film.Cependant le thème récurant de l'estime de soi et la quête de ses envies qu'importe le prix reste bien orchestré.Un bon divertissement pour un public averti
Paul Verhoeven ne nous a pas pris en traître! Après « Turkish Delices », son 2ème film, puis « La Chair Et Le Sang », son 6ème, personne ne pouvait ignorer que ses thèmes de prédilection, le sexe, la violence, les institutions, l’Histoire même, feraient l’objet de critiques politiquement très incorrectes, voire franchement subversives. Pour ce qui est de « Hollow man », version dévoyée de l'Homme Invisible, le film est politiquement incorrect. Le génie scientifique est souillé autant par la vanité que par les plus bas instincts de la nature humaine. Dommage que Verhoeuven clôture son film par trente minutes lourdingues de scènes archi déjà vues. Pour ce qui est de « Turkish …», l’incorrection politique réside dans le fait qu’on franchit la limite de l’érotisme pour tomber dans une certaine pornographie. Celle de « La Chair …», venait d’une intrigue tout en meurtres, viol, inceste, produisant un effet de « revisitation » archi glauque d’un moyen âge chevaleresque idéalisé. «Robocop» lui, avait ceci d’incorrect qu’il dénonçait la tendance des gouvernants aux USA et dans les pays occidentaux à se défausser de leur devoir d’assurer des services d’utilité publique (ex: Police) sur des entreprises privées, lesquelles, obnubilées par la rentabilité finissaient sans scrupule par aller à l’encontre des intérêts des citoyens. Mais à souvent rechercher l’outrancier, Verhoeven a parfois glissé dans le racolage. Ce fut le cas de l’hyper sulfureux mais finalement moyennement bon polar que fut « Basic Instinct ». Paradoxalement, l’un des moins appréciés des films du cinéaste est pourtant le plus équilibré. Intelligent, parfois drôle, et toujours dynamique «Starship Troopers», use de l’outrance, mais sous le prisme de l’ironie dramatique. Sous une apparente apologie des films de guerre, avec ses scènes de "classes" et de batailles ultra violentes, Verhoeven les démonte en dénonçant le cynisme de leur patriotisme, de la médiatisation de la guerre qu'en font les chaînes de TV, et l’intrusion militariste dans l’institution scolaire. Avec le très réussi « Hollowman », une nouvelle « revisitation » glauque, cette fois des visions gentilles de homme invisible, on pensait que la création Verhoevienne irait crescendo. Hélas, mièvre et peu crédible « Blackbook » nous est tombé dessus. Allons Paul, ressaisi-toi!