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Tedy
255 abonnés
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1,0
Publiée le 1 novembre 2007
L'un des films les moins personnels de Paul Verhoeven. Malgré de bons effets spéciaux, l'ensemble est un peu décevant, surtout la fin qui est tirée par les cheveux.
Un film peu surprenant du « Hollandais violent ». C’est bien fait mais prévisible – avec le scénario rabâché du savant fou (d’amour ?) – et ça devient franchement poussif vers la fin. Seuls les effets spéciaux sont originaux, le reste – direction d’acteurs comprise – s’écoule dans la facilité tel une honnête série B d’horreur. On va quand même dire que le film est… visible !
Paul Verhoeven fonde ce film fantastique sur l'invisibilité et toute la perversité qui en découle. En effet, Sébastian Caine (Kévin Bacon) décide de se porter volontairement pour un un sérum le rendant invisible puis d'utiliser l'antidote qu'il vient lui même de découvrir. Malheureusement, il restera invisible et ne pourra revenir à son état physique antérieur. S'en suit une haine des autres et un besoin de vengeance, il utilisera d'ailleurs l'invisibilité pour assouvir ses pulsions meurtrières. Le réalisateur réussit un très bon film, les effets spéciaux sont d'excellente facture, le cinéaste utilise encore la jalousie dans le trio amoureux comme il l'avait déjà fait précédemment dans "Starship Troopers" comme problème principal de son film.
Kevin Bacon joue un brillant scientifique qui vient de mettre au point une formule pour rendre invisible. Pour son test ultime, il tente l’expérience sur lui-même. Mais son équipe et lui ne parviennent pas à inverser le phénomène. Réalisé avec un budget de 95 millions de dollars, le film est une véritable prouesse dans sa première partie. Les effets spéciaux de décomposition de l’homme sont incroyables. Pourtant, une fois l’expérience réussie, enfin pour le spectateur, « Hollow Man, l’homme sans ombre » se dirige vers un thriller sans véritable enjeu. En effet, l’homme invisible profite d’abord de son don pour donner dans la perversion mais finit ensuite par jouer à cache-cache pour tuer ses collègues un par un. Ces derniers n’ont d’autre choix que de se lancer à sa recherche plutôt que de rétablir les choses. A l’image de la carrière de Paul Verhoeven qui alterne nanar et chef d’œuvre, « Hollow Man, l’homme sans ombre » est un film inégal. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un film assez décevant. Certes le thème abordé permet l'utilisation d'effets spéciaux originaux tournant autour de l'invisibilité mais le problème vient du scénario qui ne tient pas la route. Je trouve l'attitude du savant pas vraiment crédible sans compter le dernier rebondissement trop conventionnel. Nous avons donc du Verhoeven très moyen et sans surprise.
Un excellent film de SF / action, avec des effets spéciaux très soignés pour l'époque, si bien qu'ils tiennent encore la route plus de vingt ans après. Le rythme du film est parfait. C'est bien réalisé. On peut regretter un certain pessimisme sur la nature humaine en sous-texte.
Verhoeven aux manettes, pourtant on ne ressent pas vraiment son style, le film date de 2000 et à voir aujourd'hui, on est bluffé par les effets spéciaux et on se dit que son réalisateur à misé sur ce point crucial pour la crédibilité de son film. A juste titre, car les scènes où l'on voit les transformations sont saisissantes. Bacon n'a pas le beau rôle, mais le personnage lui va parfaitement, quant au reste du casting, on a le droit à Elisabeth SHUE en haut de l'affiche. Se passant quasiment que dans le labo, le film pourrait vite devenir laçant, mais il n'en est rien, les différences entre les chercheurs, et les actions malsaines de notre homme invisible donne assez de piment pour nous tenir en haleine, du début à a fin.
Dieu est partout, il voit tout, il peut tout. C’est le dernier Verhoeven qu’il me restait à (re)voir. Un film 100 % verhoevenien assurément. Sebastian Caine dirige un groupe de recherche scientifique qui vise à rendre des êtres vivants invisibles. L’expérience est hasardeuse et suite à des signes encourageants sur un gorille, Caine décide de tester la formule sur lui-même et parvient à convaincre son équipe de le suivre dans cette aventure. Seulement voilà, devenir invisible est une chose, redevenir visible en est une autre. Et surtout, s’il on n’est vu par personne, a-t-on besoin d’assumer ses actes ? On notera en premier lieu, une esthétique d’époque qui nous fait dire que oui, 20 années ont passé. Pour autant les CGI sont plutôt réussies même si avec les yeux d’aujourd’hui, on se dit qu’elles manquent de texture. Mais c’est un détail. La trame de l’intrigue est assez classique et c’est dans une foule de petites choses que se glisse la subversion à la sauce Verhoeven. Car avant d’être un film fantastique, c’est surtout la prolongation des réflexions de son auteur. Ainsi, le film questionne le pouvoir et la morale à l’échelle de l’individu. Si Caine se compare à Dieu, c’est parce que tel son égal il peut bouleverser les lois de la nature et s’affranchir du jugement du simple mortel. Dès lors, Dieu est-il bon par définition ? Au delà de ces considérations thgéologiques, Hollow Man tente de nous montrer que l’homme est fondamentalement perverti et que seule la pression sociale le fait rester dans le camp de ce qu’on appelle la raison et la morale. Si cette pression n’est plus, alors, c’est la liberté totale et tout est permis, surtout le pire. On pourrait aussi y voir une métaphore sur le libéralisme économique, destructeur et autodestructeur, prédateur carnassier, invisible, incontrôlable, qui file entre les doigts et pourtant lourd de conséquences pour les sociétés. Quand Dieu c’est la thune. Probablement pas un hasard si les recherches de Caine sont financées par le ministère de la défense. Au fond, si Verhoeven était allé au bout de sa logique, il aurait gagné à choisir un personnage moins manichéen, un type normal car le salaud, c’est toi et moi si on nous laisse faire. C’est donc un film complet qu’on tient là. Le suspens fonctionne à merveille et on s’accroche au siège. Bacon est parfait, comme d’hab. En bref, un très bon thriller qui offre une double voire une triple lecture à celui qui prendra le temps de creuser et de faire des ponts. 20 ans plus tard, c’est toujours aussi efficace et probablement plus actuel qu’alors.
Entre série B déviante et SF subversive, Verhoeven se montre toujours incorrect mais délivre le film hollywoodien commandé! Un résultat un peu ambivalent, un peu bridé, mais généreux en effets spéciaux sans être aussi sulfureux qu'attendu.
Un excellent casting dominé par un Kevin Bacon magistral et des 2nds rôles parfait (Elisabeth Shue, Josh Brolin, William Devane, Kim Dickens...) et des effets spéciaux phénoménaux associés à une mise en scène efficace font de cet "Hollow Man" un bon divertissement qui se permet une réflexion sur la folie et les pouvoirs d'un homme qui serait invisible. Seul petit reproche, la 2nde partie est un peu moins bonne!
Un excellent film d'épouvante avec Kevin Bacon en homme invisible démoniaque. Josh Brolin joue très bien son rôle, celui du héros. Elizabeth interprète avec brio l'ex-petite-amie de Sebastian. Greg Grunberg, un ancien de la série Felicity les rejoint pour combattre l'homme sans ombre.
Variation à partir de "l'homme invisible", c'est (selon moi) le titre le plus faible de la filmographie de Paul Verhoeven.
On ne peut nier la réussite des effets spéciaux, une seconde partie bien meilleure que la première, un casting de qualité duquel émerge la charismatique Elisabeth Shue ( sa carrière se cantonne malheureusement à des titres grand public - mis à part une incursion chez Woody Allen - " Harry dans tous ses états").
En France le titre fut défendu par une partie de la critique (revue "Positif" notamment), fût même un succès public, mais à mes yeux le titre ne dépasse jamais le circuit balisé du film de genre.
Réflexion sur la recherche du pouvoir à tout prix, " hollow man" se laisse voir, mais représente (à mes yeux) une déception de la part du réalisateur de " Basic Instinct", de " show girls" ou de " Black Book " ( ses plus grandes réussites).
Les échecs consécutifs de Showgirls et de Starship troopers poussent Paul Verhoeven en 2000 à s’orienter vers un blockbuster plus conventionnel mettant de côté ses tendances provocatrices. Ainsi, le cinéaste se calme sur la sexualité : désormais, les personnages portent des caleçons et des chemises de nuit pour dormir ! Même si le personnage principal est assez obsédé par le sexe, les séquences se plus osées se limitent à montrer rapidement des seinsspoiler: : la séquence de viol s’arrête juste avant que celui-ci est lieu (les séquences coupées en montrent à peine plus avec un plan furtif se passant pendant l’acte puis en montrant très rapidement la femme choquée après celui-ci) . Même lorsque Sebastian Caine se déshabille pour tenter l’expérience d’invisibilité, Verhoeven ne filme Kevin Bacon que de dos et se limite à montrer ses fesses. Verhoeven met également un frein sur la violence. Ainsi, certaines séquences violentes sont filmées en infrarouge et la séquence la plus violentespoiler: (l’agression envers Carter) est peu sanguinolente en comparaison des œuvres passées du cinéaste. Cependant, Verhoeven conserve quelques restes de visions horrifiques lorsque Sarah balance des poches de sang pour faire apparaitre Sebastian et lorsque celui-ci se retrouve en cendres. Reste à savoir si Hollow man : L’Homme sans ombre est un bon film malgré son caractère plus soft dans la carrière du réalisateur ! En effet, le film possède un splendide générique de début, une très belle musique et surtout des effets spéciaux extrêmement réussisspoiler: (les séquences transition entre visibilité et invisibilité sont extraordinaires) . De même, les thématiques abordées (L’invisibilité fait-elle perdre toute valeur morale à la longue ?) sont intéressantes et l’intrigue est assez plaisante à suivre jusqu’aux dernières séquences. Hélas, celles-ci transforment Sebastian en être indestructible alors que son invisibilité est la seule chose qui le différencie d’un être humain normal. Cette volonté d’offrir un final plein d’action entraine un manque de crédibilité de celui-ci :spoiler: Frank passe du statut de quasi-mourant à celui-d’être en parfaite santé sans raison, on ne croit jamais à la séquence de l’ascenseur… On sent que Verhoeven ne s’intéresse pas à cette conclusion et bâcle même sa dernière séquencespoiler: (un seul plan où les survivants sortent accompagnés par les pompiers et sur lequel débute le générique) , ce qui est un comble de la part de l’homme qui nous a offert des fins aussi marquantes que celle de Robocop, de Total recall ou de Basic instinct. Hollow man : L’Homme sans ombre est donc un blockbuster pas déplaisant mais assez banal, malgré des qualités techniques indéniables, qui est le film portant le moins la patte d’un réalisateur ayant visiblement perdu une partie de sa liberté à Hollywood. Ceci-ci explique très certainement que Paul Verhoeven décida de retourner dans sa Hollande natale pour réaliser son film suivant, Black book.
Paul Verhoeven ne nous a pas pris en traître! Après « Turkish Delices », son 2ème film, puis « La Chair Et Le Sang », son 6ème, personne ne pouvait ignorer que ses thèmes de prédilection, le sexe, la violence, les institutions, l’Histoire même, feraient l’objet de critiques politiquement très incorrectes, voire franchement subversives. Pour ce qui est de « Hollow man », version dévoyée de l'Homme Invisible, le film est politiquement incorrect. Le génie scientifique est souillé autant par la vanité que par les plus bas instincts de la nature humaine. Dommage que Verhoeuven clôture son film par trente minutes lourdingues de scènes archi déjà vues. Pour ce qui est de « Turkish …», l’incorrection politique réside dans le fait qu’on franchit la limite de l’érotisme pour tomber dans une certaine pornographie. Celle de « La Chair …», venait d’une intrigue tout en meurtres, viol, inceste, produisant un effet de « revisitation » archi glauque d’un moyen âge chevaleresque idéalisé. «Robocop» lui, avait ceci d’incorrect qu’il dénonçait la tendance des gouvernants aux USA et dans les pays occidentaux à se défausser de leur devoir d’assurer des services d’utilité publique (ex: Police) sur des entreprises privées, lesquelles, obnubilées par la rentabilité finissaient sans scrupule par aller à l’encontre des intérêts des citoyens. Mais à souvent rechercher l’outrancier, Verhoeven a parfois glissé dans le racolage. Ce fut le cas de l’hyper sulfureux mais finalement moyennement bon polar que fut « Basic Instinct ». Paradoxalement, l’un des moins appréciés des films du cinéaste est pourtant le plus équilibré. Intelligent, parfois drôle, et toujours dynamique «Starship Troopers», use de l’outrance, mais sous le prisme de l’ironie dramatique. Sous une apparente apologie des films de guerre, avec ses scènes de "classes" et de batailles ultra violentes, Verhoeven les démonte en dénonçant le cynisme de leur patriotisme, de la médiatisation de la guerre qu'en font les chaînes de TV, et l’intrusion militariste dans l’institution scolaire. Avec le très réussi « Hollowman », une nouvelle « revisitation » glauque, cette fois des visions gentilles de homme invisible, on pensait que la création Verhoevienne irait crescendo. Hélas, mièvre et peu crédible « Blackbook » nous est tombé dessus. Allons Paul, ressaisi-toi!