Avis : L'Homme qui a tué Hitler et puis le Bigfoot - Page 2

Peut etre qu il y a une autre lecture, celle de la vieillesse d un mythomane traumatisé par la guerre qui est passé a coté de sa vie. Le big foot qu il veut tuer c est sa propre legende, un suicide imagé (le tableau dans son salon et le cailloux dans la chaussure veulent dire qq chose...)et dans la boite en bois la verité.... d ou une relation avec son frere etonnante ?

Une belle surprise. Sam Elliot et donnent au personnage une belle consistance. La narration est lente mais efficace, sans véritablement de longueurs. Le doute sur la réalité du personnage reste jusqu'au bout.

Un film étrange, un peu mauvais car raté, c'est dommage ca aurait pu être un chef d'oeuvre mais non, aucune émotion. le passage avec la mort de hitler est baclé, l'histoire avec les agents du FBI c'est du grand n'importe quoi tout comme la gueguerre avec le bigfoot, un film moyen.

Quelle tristesse de pouvoir sortir des films aussi médiocre que celui-ci de nos jours. Un drame j'entends ? Un film d'aventure ? Ou même un film historique où peut être le réalisateur aurait lu "la deuxième guerre mondiale pour les nuls" en lisant le Bigfoot dans la foulée et tout ça sous l'effet de LSD? Un très mauvais film comique réaliser par un fou à court de budget, voilà tout. Pitoyable humanité.

Bon ce titre de film m,'a fait déliré d'abord puis je l'ai vu. curieux, étonant, décalé. mais au gout amer et trop mal filmé. bonne idée de base mais mal réalisé, acteur pas habitué à etre la star d'un film, sans charisme certain, mais qui fait le taf dans un scenario lui allant pas de base. le big foot me fait délirer à vomir une substance à la couleur foecale quand il se fait poignardé, qui rend malade 80km a la ronde ( n'importe quoi ) puis ci puis ça, à la fin on se dit WTF. film raté malgré une idée de base alléchante. finalement je regrette presque d'avoir regardé ce film. à eviter

Très mauvais et lent, mais sympathique moment quand le bigfoot degueule. il n'est pas nécessaire de le voir dans sa vie, mais le bigfoot en vaut néanmoins la chandelle.

Doux Jésus... Le titre laissait penser à un métrage couillu, porté par le charisme de Sam Elliot, et épaulé par des seconds rôles solides... Au final, le dit-héros semble à l'agonie tout au long du film, dont le montage et les dialogues semblent avoir été pondus par des gamins de 10 ans s'essayant (respectivement) à Adobe Première et à l'écriture.
La thématique était à la base très riche, et il n'en ressort qu'une heure trente d'un ennui sidéral, dont on ne tient jusqu'au bout afin de s'assurer qu'il n'y ait vraiment rien à tirer de cette bouse.
spoiler: Un passage inoubliable, dans ce métrage truffé d'incohérences, celui du monologue du personnage russe dans sa tente, et parlant à notre héros lors d'un énième flashback
: une diarrhée verbale interminable qui (scène se situant vers le début du film) nous laisse comprendre que le bateau parti à la dérive ne reviendra jamais sur le chemin de l'intérêt...
Quel dommage...

Un film pour réfléchir … remplit de symbolique de paradoxes, comme un malaise qui s’en dégage.
Sûrement parce qu’il nous interroge sur la complexité de la nature humaine;

Tant dans son pendant de force de résilience à travers la symbolique d’abattre un monstre ou hitler, que dans sa fragilité face au temps qui passe inexorablement et aux ravage de l’érosion qu’il provoque en nous.

Au fond cette boîte, que Calvin n’arrive pas à ouvrir, comporte certainement des photos, des objets intimes des traces de son amour passé … cette petite boite qui incarne les regrets, ce monstre qui se profile au fil du temps qui prend la place caché sous le lit.
Cette boite n’est elle pas le 3 eme monstre ?

Cette boite si inoffensive en apparence,

Celle que le héros n’arrive pas à ouvrir chaque jour, ni à affronter. Cette boite qui peuple les tombes, la boite des remords, le géant des regrets…

L’histoire de Calvin est décrite par un jeu de renvois entre sa jeunesse et sa vieillesse ( lui, un monstre, un chien, sa bien-aimée)

il y’a un mimétisme parfait entre les époques,

Le sacrifice de sa vie au profit de la paix mondiale, son aversion pour le sang versé, son histoire d’amour manquée et cette demande en mariage avortée caractérisée une fois adulte par cette boite d’amour qu’il ne trouve pas la force d’ouvrier.
Pourtant alors que l’avenir de la boite semble à jamais scellé sous des tonnes de terre à l’instar de sa bien aimée décédée plus tôt ..le héros, décide de la déterrer.

Et le film se termine sur Calvin reprenant son chemin avec sa boite sous le bras, reprenant le chemin de la vie avec sûrement dans son coeur, l’espoir de commencer à vivre, de réouvrir la boite, de s’autoriser a aimer… maintenant que le caillou de sa chaussure a enfin été démasqué et qu’il a frappé la boite comme David le goliath…

"L'homme qui a tué Hitler et puis le Bigfoot" est un film étonnant et unique en son genre, réalisé par Robert D. Krzykowski. Dès le départ, le titre intrigant attire l'attention et promet une aventure hors du commun. Cependant, ce que le film offre est bien plus qu'une simple quête fantastique ; il s'agit d'une exploration profonde du personnage principal et de ses luttes intérieures.

Sam Elliott livre une performance magistrale en tant que Calvin Barr. Son interprétation est empreinte de gravité et de sensibilité, capturant parfaitement le poids des actions passées de son personnage et ses réflexions sur la vie et le devoir. Elliott parvient à transmettre une gamme d'émotions avec une subtilité impressionnante, rendant Calvin Barr à la fois héroïque et profondément humain.

Le film excelle également par sa capacité à mélanger différents genres. Bien que l'histoire implique des éléments de fantastique et d'aventure, elle est racontée avec une sobriété qui met en avant le drame personnel de Calvin. Cette approche permet de maintenir une tonalité sérieuse et réfléchie, évitant de sombrer dans l'excès ou le ridicule que pourrait suggérer le titre. La réalisation de Krzykowski est sobre et élégante, avec une attention particulière portée aux détails et à l'atmosphère.

L'intrigue, bien que fantastique, est ancrée dans des thèmes universels comme le vieillissement, le regret, et la quête de rédemption. La rencontre avec le Bigfoot, par exemple, n'est pas seulement une mission extraordinaire mais une confrontation symbolique avec les démons intérieurs de Calvin. Cette profondeur thématique donne au film une dimension philosophique qui résonne longtemps après le visionnage.

Ce film propose une réponse à une des questions que beaucoup se posent quand on parle de voyage dans le temps, et si on revenait tuer hitler ? Ou si l'opération walkyrie avait fonctionné?
spoiler: Le personnage est tellement un homme bon qu'il vit avec les regrets permanents d'avoir participé au meurtre de la personnification du mal. Il y laisse ce qu'aurait dû être sa vie. Le discours qu'il fait à l'agent qui vient le recruter est phénoménal. On peut tuer une personne mais pas une idée. Si on fait le parallèle avec notre actualité, c'est le cas. Le nazisme est encore présent aujourd'hui, des films comme american history X ou imperium plus récemment soulèvent cela.

Il y a pour moi une très bonne morale à ce film pour qui est prêt à quelques interprétations mais il ne faut pas s'attendre à de l'action en barre.