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traversay1
Hana est une veuve pas très joyeuse qui se démène pour ses deux fils et ses petits-enfants sans beaucoup d'amour en retour. Jusqu'au jour où elle découvre une communauté un peu frappée dont le hobby est la nage en eau glacée. Singulier sujet qui ne surprend pas de la part du cinéaste tchèque Bohdan Slama, auteur entre autres de Something like Happiness et de The Country Teacher. Le réalisateur est spécialiste de ce que l'on pourrait appeler des Feel Melancoholic Movies, dans la quête d'un bonheur pas très facile à attraper. D'autant plus dans un pays dont la mue vers le capitalisme ne se fait pas sans dégâts. Ice Mother penche du côté de la marginalité et de la quête de joies simples où la chaleur humaine prend le pas sur le matérialisme. C'est assez subtil et relativement triste avec un côté burlesque et absurde (ici avec une poule en guise d'animal fétiche). Un bon film, sans naïveté et sans larmes, défendu par l'interprète préférée de Slama : Zuzana Kronerova.
Coup de coeur personnel et partagé au Festival du Film d'Arras.
Un bijou avec des interprètes magnifiques. Un film délicat. A voir!!!
Un bijou avec des interprètes magnifiques. Un film délicat. A voir!!!
Film très touchant avec des thèmes originaux et intriguants : la natation en eau glacée ! Et il y a même des compétitions - très chaleureuses ! Ce film mérite d'être connu et distribué dans le réseau commercial. Et par ailleurs, ce n'est pas si courant de trouver des personnages principaux qui sont des personnes âgées.
Bravo pour ce film touchant. On souhaiterait que les distributeurs français s’intéressent davantage à la République tchèque. A peine moins déjanté que Kusturica, Bohdan Slama décrit avec affection ce monde où les ruptures ont été trop brutales pour que les générations se comprennent encore. L’intrigue est ténue : lorsque la grand-mère, cantonnée dans l’organisation des repas de famille et l’entretien de la maison des enfants carriéristes, se met à « fréquenter » elle découvre un monde marginal et subit l’opprobre familial. Ce qui permet de brosser une série de beaux portraits et de proposer une réflexion sans leçon de morale, ni regret du passé.
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