Un film d'action moyen. Il y a quelques scènes de "baston" plutot bien faites et l'on ne s'ennuie pas, mais c'est tout de même assez racoleur, avec une mise en scène sans relief et des personnages faibles. Reste quelques bons acteurs. Regardable, mais qui s'oublie vite.
"John Shaft, flic noir aux méthodes peu orthodoxes", tout à fait d'accord, mais "au sex-appeal infaillible", c'est un peu exagéré. Samuel L. Jackson joue bien et il est sympathique de voir Christian Bale à 25 ans. Il fait clairement jeune comparé à la saga Batman. Normal me direz-vous, puisque que Batman Begins est sorti 5 années après, The Dark Knight 8 années après, et The Dark Knight Rises 12 ans après.... Pour une fois, je me range plus de l'avis des critiques ciné que de celui des spectateurs, un peu trop durs avec ce film en lui accordant tout juste la moyenne.
Franchement très bonne surprise, avec un Samuel L. Jackson au top de son personnage, de l'humour et de l'action. C'est drole de voir Christian Bale dans ce personnage. Bref bon film.
Je dois avouer que ce film constitue mon introduction à l’univers de « Shaft ». N’ayant vu à ce jour ni les films des 70’s, ni le requel de 2019. Et ça ne me donne pas forcément envie de les découvrir… On suit ainsi John Shaft, flic dur à cuire et expéditif qui va affronter deux adversaires : un gosse de riche accusé de meurtre, et un gangster local. Le tout dans une ambiance qui mélange d’un côté l’esprit de la blaxploitation des 70’s (aspect sinistre de New York, personnages machos, langage utilisé). Et de l’autre des codes typiques du début des années 2000. Telles que des vestes en cuir omniprésentes, ou des références très marquées de l’époque, par exemple à Rudy Giuliani, John Gotti, ou Notorious B.I.G. Il est fort probable que ceux qui n’ont pas connu ce temps se sentent perdus ! Un pari ambitieux, pas vraiment tenu à l’écran. La mise en scène est générique au possible. Et passé un premier acte correct, le scénario a tendance à piétiner, alors que le film ne dure qu’1h40. Enchaînant des filatures parfois grotesque (on m’explique comment les méchant peuvent suivre les gentils dans l’une des plus grandes villes du monde, quand ceux-ci sont partis depuis plusieurs minutes ?). Quelques bons points tout de même. Samuel L. Jackson a la classe en John Shaft qui semble issue d’un autre temps. Tandis que Christian Bale convient très bien au rôle de fils à papa raciste. Malheureusement son personnage est finalement peu exploité, au profit du caïd latino (!) joué par un Jeffrey Wright un peu ridicule. Néanmoins la BO est franchement sympathique. Le célèbre thème d’Isaac Hayes est évidemment repris, ainsi que des musiques funks façon 70’s. J’aurai du mal à dire ce qui était préexistant et ce qui a été recomposé par David Arnold… signe que c’est plutôt réussi musicalement.
Pas vu le film original de 1971 mais en tout cas Samuel L. Jackson a sacrément la classe. Shaft est une sorte de policier désabusé par la bêtise du monde et de ceux qui le composent. Alors, son principe, c'est d'envoyer tout le monde balader par une punchline bien sentie et s'occuper uniquement des cas qui l'intéresse et le révolte. Quand un gamin mal élevé vient d'assassiner gratuitement un noir et qu'il arrive à s'en sortir via une parodie de procès grâce à l'argent du daron, ça le met en pétard. Normal. Du coup, il mettra tout en œuvre pour qu'il y ait un procès équitable quitte à se fricoter avec le parrain de la pègre locale. Mais toujours avec le bon mot qui tue ("je te propose un stage de coups de pied au c**") et le flingue dégainé car il n'est pas maladroit au tir non plus. Moi, j'aime ce genre de flic mal embouché, efficace et drôle à la fois. Shaft est bon polar urbain dans les quartiers chauds de New-York avec tout le folklore habituel : racisme, trafic de drogue, pauvreté. Du bon travail de la part de Singleton dont c'était la période dorée avec 2 Fast 2 Furious et Quatre frères.
Samuel L Jackson colle parfaitement avec ce héros noir, badass et sauveur des veuves et des orphelins. Entouré d'un joli casting et d'un scénario pas avare en surprise, on se laisse quelque fois surprendre par l'enchainement des séquences et on apprécie cette honnête série B d'action.
Samuel L Jackson a assez d'épaisseur pour jouer ce personnage. Il l'incarne, l'œil et le sourire malicieux. Une plongée dans les seventies, accompagné d'une BO bien choisi, bien que le film se passe dans notre époque, mais, l'hommage est flagrant, on veut rendre ce servir des précédents films, sans trahir leur état d'esprit. Avec un rythme ne faillit pas, certes, l'histoire est un peu maigre, mais les 90 minutes du film sont bien utilisées; dommage que le dealer joué par Jeffrey Wright se transforme en bête de foire à la toute fin, cela enlève un peu de sérieux à l'ensemble.
Un flic noir arrête un raciste blanc qui est finalement libéré sous caution. La rancune de Shaft, le flic, est tenace. Pour ce qui est du sex-appeal... Il faudra repasser ! "Shaft" dénonce la richesse des blancs fils à papa et le mépris des gens de la rue pour leurs "frères" flics. La musique me fera toujours rire et Christian Bale en fils à papa s'en sort très bien : Détestable ! Les méchants sont parfois caricaturaux et il y a pas mal d'action mais on n'échappe pas au classique du genre avec du ripou, du voyou, de la grande gueule et une fin attendue.
Série B sympathique qui s'assume, Shaft doit beaucoup à Samuel L Jackson. Quelque part entre un film Guy Ritchie et un stoner movie, un divertissement parfaitement maîtrisé.