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    The Front Runner
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    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2019
    Observateur sardonique de l'hypocrisie généralisée, Jason Reitman se spécialise dans la clef de bras à la bienpensance. Le crédo du réalisateur/scénariste? Ne comptez pas sur lui pour vous la faire à l'envers. Mi-cynique mi-humain, Reitman n'est jamais meilleur que quand il tape sur tout le monde.
    Avec The Front Runner, le metteur en scène se frotte à la politique et à ces liens incestueux avec la structure médiatique.
    Le destin contrarié du candidat Garry Hart est la chance rêvée de pointer la dégénérescence endémique du débat politique sitôt que le privé arrive dans la partie. En 1988, c'était la course au scoops. Aujourd'hui, ce sont les buzz. La magnitude n'est peut-être plus comparable, mais les ficelles sont bien les mêmes (l'affaire Monica Lewinski en 1998).
    Dans son viseur, The Front Runner cible beaucoup de monde. Certains journalistes, trop occupés à occulter les compétences du politicien pour mieux juger l'homme dans sa vie privée. Les électeurs également, qui se repaissent du scandale au détriment des sujets de fond. Puis les équipes de campagne qui "fabriquent" ces candidats irréprochables, aux dents bien blanches et à la vie de famille parfaite. Enfin, Garry Hart lui-même n'est pas épargné.
    Malgré les sentiments de sympathie et d'intégrité que l'homme dégage, difficile de ne pas trouver le personnage anachronique et naïf. Surtout au regard de sa connaissance des rapports vénéneux entre la politique et les médias.
    Le discours n'a en soi rien de novateur (Pentagon Papers ou Les marches du pouvoir ont récemment traité ces questions), limite principale de The Front Runner. Néanmoins, le film a une certaine force de persuasion, l'émotion est présente (merci infiniment Hugh Jackman) et le film est bien ficelé. On est plus proche d'un In the Air que de Thank you for smoking (du même auteur) malgré quelques petites piques humoristiques, et les 2 heures passent sans problème.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    60 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    J'ai aimé, un film politique scandale avec un belle distribution, une histoire vraie, sans toutefois creuser, bon divertissement
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2019
    Jason Reitman fait partie des cinéastes américains indépendants les plus éclectiques qui soit. S’il ne vogue pas avec le genre horrifique ou la science-fiction (pour le moment en tout cas), il injecte dans chacun des sujets de ses films son savoir-faire sur la condition humaine à travers des prismes et sujet très variés. Ici il signe son premier film politique en narrant l’histoire vraie de la campagne présidentielle du candidat démocrate Gary Hart à la présidentielle de 1988. Un candidat promis à devenir président des Etats-Unis que les frasques de sa vie privée relayées par la presse vont réduire à néant. Reitman ausculte donc autant les coulisses d’une campagne électorale tirée de faits réels qu’il pointe les accointances désormais incontournables entre politiques et médias qui s’emparent de la vie privée de tout présidentiable. Un sujet passionnant pour un film intéressant et instructif mais pas tout à fait passionnant non plus.



    Le fait que le journalisme s’immisce dans la vie privée des politiques est ici pointé du doigt et cela fait écho à notre époque ou les deux sont devenus indissociables. La médiatisation de la sphère politique est désormais incontournable et il semblerait que cette histoire en ait été le déclic aux Etats-Unis. L’évolution des mœurs en politique est présentée à son tournant et c’est plutôt bien décortiqué à base de longs tunnels de dialogues plutôt prenants, on ressent bien la manière dont un simple écart peut avoir l’effet d’un ouragan dans l’opinion du public. Cependant, « The Front Runner » reste un peu trop didactique et manque souvent de mordant et de panache. Ce n’est pas une œuvre aussi polémique qu’il pouvait y en avoir dans les années 70 et 80. Dans le même genre, on préfèrera également le magistral « Les Marches du pouvoir » de Georges Clooney qui se situait à notre époque.



    « The Front Runner » est très factuel voire illustratif et si le film est relativement plaisant on n’en ressort pas aussi estomaqués qu’on aurait pu l’être, surtout que Reitman choisit de ne pas opter pour l’option suspense mais plus pour une retranscription des faits. La première partie, très verbeuse et faisant penser aux dialogues d’Aaron Sorkin pour « The Social Network » ou à « In the loop » peut paraître lassante et trop longue bien que le film passe vite. On est parfois à la lisière du documentaire, ce qui ne rendra pas ce long-métrage aimable pour tout le monde. Mais le grain de l’image est conforme à l’époque et l’interprétation d’Hugh Jackman est au poil. Un rôle qui lui va comme un gant et auquel le comédien se donne corps et âme. On regrette que le rôle de son épouse soit si peu développé, Vera Farmiga n’ayant pas grand-chose d’autre à jouer que la contrition. Evocateur et instructif mais on n’est pas devant le grand film que « The Front Runner » aurait pu être.


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    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Vraiment très instructif sur le démarrage, dans les années 80, de la presse d'investigation sur les moeurs et coutumes des hommes politiques, ici aux USA. On assiste avec un réalisme troublant à la "démolition", pour une histoire d'adultère, d'un favori à la Maison Blanche. Nous avons de notre côté Le canard enchainé, et plus récemment Médiapart. La question qu'on peut se poser, est ce que ces organes de presse n'occultent pas un peu trop les qualités et les talents véritables du personnel politique, au profit d'histoires souvent du niveau de la presse people et dont le principal but est de jeter le trouble. Bien sûr, il faut débusquer les comportements anormaux, personne n'est parfait, mais jusqu'où on peut aller ? Vaste question. En tout cas, ce film est intéressant, à défaut d'apporter des réponses.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2019
    En 1987, sénateur charismatique et apprécié du grand public, Gary Hart est le "Front Runner" du parti Démocrate. Autrement dit, le candidat à la présidentielle en tête pour avoir la nomination de son parti, et ainsi possiblement battre Georges Bush Senior pour l'élection de 1988. Sauf que des journalistes briseront ce rêve, en publiant des détails sur une adultère de Gary Hart. Le film revient sur ces quelques semaines infernales pour le candidat. Pas vraiment orienté thriller politique ni journalistique, il s'agit davantage d'un drame sur un homme présenté comme sincère et bon candidat (compétent, pertinent...), et qui affrontera un système médiatique, qui à sa surprise préfère s'intéresser aux ragots plutôt qu'aux idées politiques. Une critique du pouvoir et des orientations des médias toujours d'actualité, comme l'on montré de récents "scandales" politiques. Hugh Jackman incarne avec conviction et sensibilité ce protagoniste, laissant même peu de place aux seconds rôles (Vera Farmiga et J. K. Simmons semblent un peu effacés). La mise en scène de Jason Reitman tient la route, on regrette juste des passages un peu longuets et des enchaînements parfois décousus. Mais dans le traitement de ses idées, le film est intéressant, notamment dans sa manière de dire qu'avec ce système, les meilleurs candidats l'emportent rarement.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2022
    Le jeu du pouvoir est un privilège que certains verraient comme empoisonné. Tout de suite après « Tully », Jason Reitman couvre un scandale politique qui aura bouleversé bien des choses. La démocratie médiatique est quelque chose qui tient à cœur la presse, cherchant la transparence à tout prix. Pourquoi ? Parce qu’ils le peuvent et que l’image du métier de journaliste a changé. Depuis les affaires de politiciens comme les relations privées de Kennedy, en passant par le scandale du Watergate chez Nixon, les médias ont fini par faire pression sur ces puissantes figures américaines. Ce film démontre alors en quoi les ambitions d’un individu peuvent détruire son entourage et peuvent également changer le visage de sa carrière, de manière radicale.

    La barrière entre la politique et la vie privée n’était pas un sujet tabou, avant qu’un cliché de Gary Hart (Hugh Jackman) le condamne sur plusieurs aspects. Il aura beau être le candidat favori aux présidentielles de 1987, sa vision d’unifier les États-Unis à son image est compromise par un scandale qui lui colle à la peau. Les liaisons dangereuses ne sont plus nouvelles au cinéma, mais cet épisode dramatique fut un tournant, car la presse actuelle s’identifie dans la quête du potin absolu, un Graal médiatique. On retrouve ce même genre de rupture dans les précédentes œuvres de Reitman et ici, il est bien évident qu’il questionne le rôle et le sens du journalisme. De ce fait, Hart perd le contrôle et sa lucidité ne peut y remédier. Braqué par les flashes et les interviews à tout-va, il se détache rapidement de son image salvatrice. Le choix de l’acteur n’est donc pas un hasard. Utiliser un sex symbol permet d’éviter les nuances, afin que l’on puisse mieux aborder l’incompréhension derrière sa chute.

    Le public compare à tort son relâchement ou sa négligence comme une trahison, avant même qu’il ne soit élu. Une trahison pour son pays ? C’est bien là toute l’ambiguïté qui l’a poussé vers la sortie, car cela montre qu’une personne de son statut ne peut avoir qu’un seul visage, celui du politicien, point barre. Exit l’humain, alors que cela constituait une grande part des valeurs de Hart. La générosité est donc prise à contrepied dans cette bataille de scoop et les démarches visant à préserver ou à éradiquer le merchandising de l’information. Malheureusement, le rythme n’est pas toujours maîtrisé et on s’éternise un peu trop sur les discours en interne, côté Hart. Cela a certainement pour but de lui rendre justice et de redorer l’image qui s’est brisée, mais on perd souvent le fil avec la réflexion que l’on s’est donnée.

    Passé comme une anecdote, ce scandale refait surface à point nommé. « The Front Runner » revisite une période sombre d’une campagne présidentielle, qui fait regretter le dérapage des démocrates. De plus, Hart symbolisait l’union parfaite entre presse et politique. Sa bienveillance pourrait en irriter plus d’un, dont le dernier assis au sommet de la pyramide. Le film se veut moral et pose les faits, avec ce qu’il faut de mise en scène pour en comprendre les grandes lignes. On parle des débordements du journalisme, en le laissant au second plan afin que toute la dramaturgie s’imprègne de Jackman et de son personnage en confusion, puis en perdition.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    63 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Cette plongé ambitieuse sur la chute d'un homme politique américain des années 80 est un peu décevante. Hugh Jackman est impeccable dans le rôle de Gary Hart, tenant ce film sur ses épaules, seul atout majeur de cette production. Si la réalisation est originale( tournée en vieille pellicule), elle n'est cependant sans éclat ni impressionnante. Ceux qui aurait put être un film mémorable se révèle juste comme étant un film bien écrit, qui brosse une galerie de personnages crédibles, mais rien de particulièrement nerveux, ne sort dans cette histoire dont on connaît la fin avant qu’elle ne commence. " The Front Runner " porte un regard intéressant sur les arcanes du pouvoir mais reste un peu trop lisse pour décoller de son siège.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2019
    Dans « The Front Runner » Hugh Jackman est Gary Hart, un sénateur américain favori pour l’investiture Démocrate de l’élection présidentielle de 1988. Cette histoire vraie décrit son ascension jusqu’à la révélation de sa liaison scandaleuse avec Donna Rice. Charismatique aux idées claires, Gary Hart avait tout du candidat idéal. Mais les médias et les politiciens ont préféré anéantir sa carrière, ce qui résonne amèrement dans l’ère du trumpisme. Jason Reitman met en scène les coulisses de cette quête du pouvoir et du silence. Mais à trop vouloir bavarder, le réalisateur perd sa symbolique morale au profit de la rumeur et perd ainsi de son sens trente ans après les fais.
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    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2019
    Gary Hart ce candidat démocrate qui peut briguer la présidence des états unis d'Amérique
    et qui va tomber pour une affaire de mœurs.
    on constate une fois de plus qu'il ne suffit pas d'avoir un programme économique et social
    costaud mais une attitude digne et respectable au moins le temps de la campagne électorale
    pour être élu.
    un film qui laisse pantois fort bien interprété avec toutes les magouilles liées à une élection
    de cette envergure.
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Le film prend une tournure plus intéressantes à partir de ce moment où les journalistes jouent les charognards pas plus dignes que des paparazzis et où l'"adultère" est révélé. Mais dans le même temps c'est aussi à partir de là que le film est le plus maladroit. Rappelons que les journalistes n'ont jamais aucune preuve tangible et que les deux protagonistes, Gary Hart et Donna Rice ont toujours nié avoir effectivement eu une relation sexuelle. Ensuite, le film se termine sur des annonces qui sont en partie fausses, notamment, Gary Hart annonce bien son retrait en mai 1987 mais il se relance dès décembre 1987. Par là même, plus que son scandale sexuel il semble que des dettes financières issues de sa campagne 1984 aient été bien plus préjudiciables lors de son échec ; alors pourquoi le film omet cette partie de campagne ?!
    Site : Selenie
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 3 001 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2019
    les coulisses d'une campagne électorale associée à un scandale. bavard, soporifique, ce biopic n'est guère palpitant. H. Jackman était-il un choix indiscutable? intéressera sans doute davantage le public américain...
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2019
    The front Runner nous immerge dans l'équipe de campagne du sénateur Hart en 1988 . Film moyennent captivant puisque le scénario est couru d'avance mais le message sur la responsabilité de la presse est bien amenée avec une seule question importante . Doit elle privilégier les idées des candidats comme le pense notre sénateur ou s'éterniser sur la vie privée de ceux ci. La réponse n'est pas si simple comme le prouvera les dernières élections américaines .
    Fabien S.
    Fabien S.

    562 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2019
    Un très bon film politique . Hugh Jackman incarne un sénateur dans la tourmente. L'action se passe en 1988 sous le mandat de Ronald Regean. Une belle performance d'acteur pour l'homme qui a interprété Wolerine et qui change de registre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2019
    Super film sur un personnage oublié et pourtant grandiose de la vie politique américaine. Excellente mise en scène, on y retrouve l'Amérique des année 80, si proche de notre époque et pourtant si différente. On y découvre le premier scandale sexuel impliquant un politique, occurence aujourd'hui (trop?) récurrente, et on s'interroge du coup sur le rôle de la presse, et des politiques, à travers cette trame rythmée et ces personnages attachants. Bravo !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Lors de son retrait, Gary Hart déclara : « Dans la vie publique, il y a des choses intéressantes, mais ça ne veut pas nécessairement dire qu’elles sont importantes ». C’est ce qu’est The Front Runner, un film intéressant, mais dont les insuffisances l’empêchent d’être important.
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