Avis : Downton Abbey - Page 7

Long film dévoué à son propre culte aux objectifs évidents. Le premier, donner le goût aux non initiés de se payer la série, très réussie au demeurant. Le second, probable, de faire plaisir aux initiés. C'est un objectif atteint malgré les gros défauts à résumer en quelques adjectifs : simpliste jusqu'à la niaiserie, touffu voire incompréhensible, je pense, pour qui n'a pas vu la série – ce qui peut permettre d'atteindre le premier objectif –, incohérent. En revanche les acteurs restent excellents, quelques nouveaux en prime, les dialogues amusants, les décors irréprochables. Un bon divertissement, malgré son aspect too much, pour se faire du fric.

Pas fan de série et donc pas fan de la série dont est tire ce film, je suis allée le voir après avoir lu de très bonnes critiques à son sujet ...
Je dois dire qu'au début j'ai eu un peud e mail à entrer dans l'histoire , que je trouvais trop lisse...
et au fur et à mesure , je me suis prise de sympathie pour les personnages ....et j'ai compris pourquoi la série avait tant de succes....
Un film agréable à regarder , sans vraiment se poser trop de questions..reposant finalement .....
L'entre deux guerres est une époque interessante ....

Bon je n'ai pas vue la série gros loupé pour moi le film est un peu long et un peu froid mais les acteurs sont bons et j'adore les costumes de ces dames et les films d'époque

Je n’ai pas vu la série et j’ai voulu me faire une idée. L’histoire de ce manoir recevant le roi Georges V avec tous les préparatifs et la guéguerre entre le personnel royal et celui du manoir est contée avec le talent qu’on connait aux cinéastes britanniques. On y trouve aussi les histoires personnelles des uns et des autres. Je trouve seulement que ce film s’adresse davantage à un public féminin, d’autant que photo et costumes sont extrêmement soignés. Pour ma part pas mal, mais je ne regarderai pas une deuxième fois.

Downtown Abbey, voilà une série qui aura fait frissonner la France entière. Cette France républicaine et égalitariste qui n’aime rien tant que détester sa propre noblesse, s’est enflammée pour les aventures d’une famille anglaise dorée sur tranche, dont la demeure n’est autre qu’un château des plus magnificents.  Folie collective citoyenne ! Robespierre doit assurément pester là-haut contre cet inexplicable retour de flamme… Qu’est ce qui peut bien motiver cet intérêt général ? Une crise de nostalgie ? Un intérêt anthropologique ? Une curiosité pour ces excentriques de rosbeefs ? Un peu de tout cela… Mais la première raison pourrait bien être simplement une belle histoire, avec des passions humaines qui transcendent toutes les classes sociales. Avec le bonus de l’art de vivre suranné de l’Angleterre post-victorienne qui provoque un brin d’envie. Les relations humaines y étaient très policées, beaucoup plus courtoises qu’aujourd’hui, même si la ségrégation sociale était totale. Le film risquait de ne rien ajouter à la série, sinon de tomber dans une vulgaire course à la bonne affaire financière. Mais c’était sans compter sur Julian Fellowes, le scénariste qui a pris sa plus belle plume et son raffinement d’aristocrate accompli pour compléter l’histoire d’une nouvelle page riche en péripéties. Avec la visite du Roi et de la Reine au château, il y avait là une belle idée et un moyen très sûr de faire bouillonner l’esprit de tout ce petit monde vivant en vase clos. Et de faire exhaler les valeurs so british qui font tout le sel des personnages. Mission accomplie ! C’est un succès. On retrouve avec plaisir tous les personnages de la saga, avec la délicieuse Maggie Smith en duchesse douarière impayable qui distille à la chaîne des pépites d’un humour anglais désopilant. Pas de surprises. Le spectateur reste en territoire connu, même si le scénariste le détourne quelques minutes dans une voie de traverse inattendue : la condition difficile des homosexuels dans les années 20. Petite entorse sans doute pour se conformer à la bien-pensance de notre époque. Mais c’est anecdotique… Downton Abbey restera une splendide régression populaire pour adorer, une dernière fois, les raffinements de l’Ancien Régime. Avant d’aller prêter main forte aux Gilets Jaunes…

A réserver aux fans absolus de la série. La mise en scène abuse de mouvements de caméra, mais qu'importe, on s'en moque. C'est comme savourer son dessert préféré: retrouver la nombreuse galerie de personnages que l'on connait par cœur, que l'on a accompagné au long de la série avec le couple royal comme cerise sur le gâteau. Il n'y a pas de surprises, ni de drames comme précédemment, mais des répliques cinglantes, des jalousies habituelles et un parfum de nostalgie anglaise qui vous enveloppe pour deux heures. Maggie Smith brille de ses derniers feux, et Julian Fellowes un sacré créateur de contes pour adultes anglophiles. Usage déconseillé pour rentre dans l'intimité de la dynastie Crawley. Cinéma - novembre 2019

Il paraît que l’on peut voir le film sans avoir préalablement regardé la série…Soit, mais perso je déconseille car je doute fort que les néophytes comprennent quoi que ce soit à la généalogie des intervenants ni à la complexité des liens qui unit ceux d’en haut et ceux d’en bas (des escaliers) ni l’historique de leurs relations. Si je l’ai loué en VOD c’est parce que je suis un fan absolu des six saisons (regardées 2 fois sans m’en lasser) et que le seul fait de réentendre la musique du générique et de revoir le casting complet de Downton Abbey ce fut comme une petite madeleine de Proust avec de la chair de poule sur les poils et des rires mêlés de nostalgie à chaque pique gentiment sarcastique entre Lady Violet et Isobel Crawley. Je lui décerne donc 4 étoiles généreuses pour le simple fait d’avoir prolongé mon bonheur de retrouver l’intimité de ces familles si attachantes de strates sociales opposées et de leur complicité réciproque. Ceci dit, petite frustration néanmoins car en deux heures de film on ne peut que survoler chacun des personnages, surtout les domestiques, dont certains ne sont cantonnés qu’à des rôles mineurs avec quelques répliques sans réelle plus-value (M. Bates notamment). Reste malgré tout un scénario plausible qui s’inscrit dans la logique de la continuité de la série, et enfin, pour le majordome Thomas Barrow, la perspective d’un avenir meilleur après tant d’années de frustration et d’amertume refoulées. Vivement l’opus 2 du film prévu pour 2022, même si l’on s’attend à ce qu’il nous laisse verser quelques larmes !

Un film qui est une sorte d'épilogue à la série. Les fans de la série apprécieront sûrement. Quel bonheur de retrouver tous ces personnages si attachants. En outre, le film est un régal pour les yeux tant les décors sont fabuleux. Le château de Dowton Abbey n'a jamais été aussi bien filmé. Le scénario est un peu léger c'est vrai, c'est le point faible du film. Cependant on prend un réel plaisir à suivre les petites aventures de nos aristocrates et de leurs domestiques dans ce resplendissant domaine.

S'il n'y avait pas un quart d'heure de morale nunuche vers la fin avec bisous d'amoureux comme cerise sur le gâteau, le film serait très bien. La réalisation purement cinématographique - les images, la scène générique est un modèle du genre -, est très au-dessus du scénario qui, notamment parce qu'on se perd dans les personnages, a de notables faiblesses. C'est bien mais avec quelques défauts en moins, ç'aurait été très bien.

J'allais voir le film sans grande conviction. Je ne suis pas déçu.
La mise en film de la série qui ne déçoit pas, certes, mais qui ne parvient pas à conquérir non plus. Le cahier des charges devait être très très lourd. Pesant. Ce qui transpire dans le scénario, la mise en scène, les dialogues, le jeu. Même les mouvements d'appareil, voire les mises au point, paraissent parfois un peu bâclés. Le film tombe dans la caricature de la série au bout d'une heure. Le bal de la réconciliation générale scelle le destin d'au moins un personnage important que l'on regrettera.
Ce qui faisait le charme de la série, à savoir la distance et la complicité entre le haut et le bas, entre les gens du peuple et les aristocrates anglais, entre les maîtres et les serviteurs connaît ici une continuité, sans vraiment d'originalité.
C'est d'ailleurs ce qui fait cruellement défaut au film. Leurs altesses royales qui auraient pu donner un peu de sel au film sonnent creux. Seule la princesse Mary tire son épingle du jeu. Mais elle n'est qu'un épiphénomène dans le scénario.
La révolution des domestiques fasse à l'envahisseur de Buckingham n'est pas un seul instant crédible.
Je ne suis franchement pas favorable à un second film, si l'on reste dans cette veine nostalgique et redondante.

Je ne connais pas la série d'origine et j'ai donc visionné « Downton Abbey » sans le moindre à priori, qu'il soit positif ou négatif. Très vite, la qualité de tous les acteurs m'a impressionné et je me suis laissé embarquer (très facilement) au cœur de ce château Anglais qui se prépare fiévreusement à recevoir la visite du Couple Royal. Le scénario est composé d'une multitude de petites intrigues qui concernent tantôt le personnel de maison, tantôt la riche famille propriétaire des lieux. Le résultat est particulièrement bien vu, souvent drôle, parfois un peu acide mais on s'attache très vite à la quasi-totalité des personnages. Le matériau d'origine étant probablement « touffu », les scénaristes se sont ingéniés à en extraire la substantifique moelle... qu'ils ont ensuite condensée en un film cohérent d'un tout petit peu plus de deux heures. Inutile de préciser qu'il n'y a aucun temps mort, les idées s’enchaînant à un rythme effréné sans qu'on ait une seconde pour s'ennuyer... ni pour réfléchir d'ailleurs ! Le pari était sans doute risqué, mais il me semble que cette adaptation tient largement toutes ses promesses... ceci dit, j'ignore ce qu'en pensent les fans de la série.

On passe un agréable moment devant ce feel good movie que l'on soit aficionados ou néophytes dans sa connaissance de la série. Pas bouleversant dans l'histoire mais c'est plaisant de retrouver ces personnages.

Ceux qui ont eu la chance de savourer les six merveilleuses saisons de la série culte entre 2011 et 2016, ne pouvaient pas passer à côté de la suite au cinéma. Avec le film Downton Abbey, on a l’impression de retrouver de vieux membres de sa famille. Autant devant que derrière la caméra. Michael Engler qui avait déjà réalisé quelques épisodes, s’est attelé à la mise en scène du long-métrage tandis que Julian Fellowes, créateur de la série, en est le producteur et le scénariste. Si certains sont bien évidemment davantage mis en avant, les deux hommes relèvent un sacré challenge en parvenant à faire exister...

Venez lire ma critique sur mon site ScreenReview !

Que dire si ce n'est que c'est excellent et dans la lignée de la série ! Toujours cette double approche des nobles d'un côté et des valets de l'autre. Les deux intrigues sont conduites en parallèle avec brio et mêlent humour, férocité des réparties, sentiments et ambition. La fierté de tous à l'idée d'accueillir le couple royal peut étonner pour qui n'est pas britannique. Aussi peut-on comprendre la déconvenue du personnel de Downton quand il se rend compte qu'il n'aura rien à faire puisque les valets de la maison royale sont chargés de toutes les tâches. Quant à Lady Crawley alias Maggie Smith, elle est égale à elle-même et se surpasse dans quelques répliques bien senties et très amusantes. Une réalisation magnifique de Michael Engler qui a disposé de gros moyens pour ce film.

Je n’ai jamais vu la série. En voyant le film, vierge de toutes références, j’avoue m’être un peu ennuyé. J’ai regardé cette famille aristocratique britannique avec une certaine attention mais à distance. Par contre, je me suis plus rapproché de l’équipage domestique. Apprécié tout ce ballet qui s’agite avec énergie et compétence pour recevoir la famille royale. Le putsch des domestiques du château pour écarter les domestiques de la maison royale m’a amusé. J’ai apprécié cette micro société qui semble vivre harmonieusement dans ce manoir, qui a ses codes, ses protocoles. Par exemple, les châtelains n’ont pas le droit de se rendre dans les cuisines, domaine réservé des domestiques ; le maître du manoir complimente les domestiques en s’adressant qu’au majordome. Tout le monde est à sa place ou en quête de la trouver. Dans cette Angleterre aristocratique de 1927, je perçois comme une fin de règne. Si j’ai bien compris, des domestiques peuvent s’émanciper en intégrant la société britannique. Voler de leurs propres ailes. Mary s’interroge sur l’avenir de son statut de châtelaine quand Violet lui demande de s’accrocher aux anciennes valeurs. Je pense que ce film parle plus à ceux qui ont vu la série, ça semblerait être conforme à leurs attentes ; par contre, pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, je ne suis pas certain que le film ait réussi sa mission. En ce qui me concerne, j’ai d’autres priorités. spoiler: A noter, la tentative d’assassinat m’a paru superflue pour ne pas dire inutile.
A voir en V.O si possible pour ce savoureux accent britannique aristocratique !