Ce film est a hurler de rire avec en toile de fond une réfextion sur ces artistes bafoués mépriser prés à tout pour anéentir les snobinars qui les ons fais tomber dans l'oublie.
Après un Nightcall qui fonctionnait à merveille, Dan Gilroy reprend les mêmes acteurs pour proposer un film thriller Netflix sur le milieu artistique. Le film est-il un chef d'oeuvre ou une belle croute ? Ma critique : https://youtu.be/-m5m1YMNFoE
Quel loupé!La déception de ce film est à la hauteur du casting quatre étoiles (Gyllenhaal, Russo, Malkovitch,Colette,...) et les prometteurs (Zawe Ashton, Billy Magnussen). Pourtant c'est Dan Gilroy (l'époustouflant NightCall) à la réalisation et avec deux de ses acteurs fétiches Gyllenhaal et Russo à la barre, mais à la barre d'un navire en détresse. Et c'est bien dommage que le film n'atteigne pas ses promesses alors que l'intrigue aurait pu tenir en haleine : de mystérieux meurtres entachent les personnages de ce film, après la découverte de multiples œuvres d'art d'un homme décédé, qui prennent vie. Dans cet univers très bobo, l'art n'est malheureusement pas mis en valeur et l'ennui pointe le bout de son museau. Pour finalement s'installer définitivement.
Velvet Buzzsaw offre deux longues heures d'ennui qui auraient pu être raccourcies en seulement deux minutes. Pour preuve, les seuls quelques bon passages ont été mis dans la bande-annonce. Dommage d'avoir fait un tel navet avec un casting qui s'avérait prometteur (Jake Gyllenhaal et John Malkovich). Nous ne recommandons PAS ce film.
Netflix nous propose VELVET BUZZSAW, un film horrifique qui tourne autour du génial Jake Gyllenhaal.
Après avoir réalisé les deux très bon Night Call et L'Affaire Roman J., Dan Gilroy se lance dans un nouveau style pour lequel, il écrira le scénario aussi. Dans VELVET BUZZSAW, on retrouve Morf Vandewalt (Jake Gyllenhaal) un critique d’art redoutable qui va être fasciné par des tableaux que l’assistante Josephina (Zawe Ashton) a trouvé chez un voisin mort.
J’ai trouvé ce film d’horreur vraiment plat et ennuyeux. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le monde abstrait de l’art. Tout se passant dans des galeries et entre artistes, c’est un univers bien particulier. Ça a son charme, car cela donne un côté esthétique très travaillé, mais nous plonge dans quelques choses de spéciales. Le début du film a donc été assez pesant. On enchaine les dialogues dédaigneux qui m’ont vite fatigué. C’est tout de même une touche d’originalité qu’a été apportée car ce n’est pas tous les jours qu’on voit de l’horreur se dérouler dans le milieu artistique. Cependant, l’histoire en elle-même ne l’est pas du tout. Le potentiel qui est née de l’idée, est mort avec le récit qui devient tout de ce qui a de plus classique. Les nombreux dialogues, souvent pour ne rien dire, sont lassants et font perdre de l’intérêt. Les passages horrifiques censé être le cœur de ce long métrage sont parsemés mollement durant les 1h50 ce qui donne une impression de vide niveau sensation. Comme si le film ne commençait jamais vraiment de ce point de vue-là. Pour ne rien arranger, la mise en scène est très sèche, ce n’est pas des plus fluides. Tout cela est d’autant plus dommage, que le casting est de très bonne qualité. Jake Gyllenhaal est génialissime. On aura aussi droit à la présence de John Malkovich, sans oublier le prometteur Daveed Diggs.
Je me suis fié aux acteurs pour voir VELVET BUZZSAW, ils ne m’ont pas déçu par contre ils n’empêchent pas le film d’être déplaisants.
Velvet Buzzsaw est un film relativement médiocre, bien que possédant quelques bonnes idées. Pour commencer par le positif, on pourra souligner l'aspect graphique de certains plans, le choix des couleurs et les angles de caméra proposant des séquences s'apparentant elles-mêmes à de beaux tableaux. Le film nous présente l'univers de l'art contemporain sous un angle relativement critique : les personnages sont extrêmement cupides, faux et surtout très impersonnels, contrairement à ce qu'ils prétendent. Là-dessus encore le film ne se loupe pas totalement, si sa volonté est de tourner en ridicule cet univers et ce microcosme de "critiques" ou "experts en art", bien que le trait soit parfois un peu forcé... Mais pour le coup, cette impersonnalité des personnages devient, au fur et à mesure du film, plutôt problématique : il m'a été impossible de m'attacher ou d'éprouver la moindre empathie pour qui que ce soit. Est-ce volontaire de la part du réalisateur ? C'est possible, mais il en ressort qu'à la longue, les personnages m'ont paru totalement insipides, voire carrément inintéressants. Cela fini par tuer le peu de suspense que le film essaie d'installer au travers de cette menace que représente "l'esprit" échappé des tableaux du peintre défunt. On devient alors spectateur passif d'une suite de scènes sans grand intérêt, puisque aucun lien affectif ne s'est lié entre le spectateur et les différents personnages. Les acteurs ne sont pas à blâmer, j'imagine qu'il s'agit d'un angle volontaire de la part du réalisateur, mais cela finit par pénaliser le film (mention spéciale à la performance monolithique de Zawe Ashton... le vide total que dégage son personnage rend totalement impossible l'empathie qui pourrait se dégager de ce qu'elle traverse). Je tiens encore une fois à préciser que je ne critique pas le jeu des acteurs, car à mes yeux il s'agit d'un angle volontaire de la part du réalisateur pour souligner le côté impersonnel du monde de l'art contemporain, dans le cliché que l'on peut s'en faire. On passera les incohérences de certaines scènes, ainsi que de certains dialogues qui n'ont l'air d'être là que pour meubler en attendant une prochaine mort spectaculaire. Il en reste donc un film décevant, où tout n'est pas à jeter non plus, mais que l'on traverse de bout en bout comme une galerie de tableaux sans personnalité, laissant un goût d'inachevé et de profondément banal.
Dan Gilroy, qu'essayais-tu d'accomplir ? Non seulement le monde de l'art est un cliché soporifique au possible ; j'entends bien par là que les caricatures s'enchainent à une vitesse quasiment incroyable : entre un critique maniéré et torturé (j'attendais presque le côté vegan pour l'enfoncer davantage), une employée de bureau qui fait une découverte incroyable et qui ne parvient pas à s'imposer une seule fois (ou à se rendre appréciable également), une petite secrétaire maladroite et malchanceuse (son nom devrait être suivi d'un warning) spoiler: ((4 meurtres en une semaine et aucun FLIC ne fait une enquête sur elle, sérieusement???)) , un bobo british au look décalé qui joue de son accent pour exister (parce qu'autrement...), l'artiste afro-américain street art de rue, la directrice de galerie au passé d'artiste troublé, spoiler: le peintre qui loue un hangar et parvient à balancer trois flaques de peinture sur un tableau blanc mais replonge dans l'alcool et dans une vie misérable ... Bref, je crois qu'on fait rapidement le tour, et en quelques minutes. J'aurais pu pardonné la mauvaise écriture des personnes si le scénario avait été à la hauteur, mais au final, c'est toute l'histoire qui est bancale, si ce n'est pas pour dire inutile et insipide. Extrêmement mal assemblée, j'avais l'impression de regarder un mauvais sitcom où les clichés s'enchainent aussi vite que les mauvais jeux d'acteur. Seigneur, on a quand même réussi à caster Jake Gyllenhaal, Rene Russo ou John Malkovitch dans un nanard pareil ? Au final j'ai vraiment eu la sensation de perdre mon temps devant ce film : vous allez voir la fin arrivée dès les 15 premières minutes, et si vous espériez être surpris ou avoir une révélation sur le nom du film et bien... Rien. Vraiment, un vide absolu. Vous hausserez les épaules et baillerez au corneille, ça en tout cas, c'est une certitude.
Bon première surprise, je pensais que j'allais voir un film de Tony Gilroy, le réalisateur de Duplicity et que j'allais voir un film similaire, avec des gens qui se mettent des bâtons dans les roues pour s'accaparer une collection d’œuvre d'art... Bon en fait j'ai appris qu'il a un frère et que c'est lui qui a réalisé le surestimé Nightcall...
Bon ça ne change rien, au début du film j'ai vraiment trouvé ça bien, on a plein de personnages qui sont tous extasiés par un artiste décédé. Tout le monde veut avec ses œuvres, il y a du jeu de dupes, on a une très bonne distribution, même si j'ai rarement vu quelqu'un jouer aussi mal que Zawe Ashton. Elle c'est littéralement une catastrophe, en plus son personnage semble passer du coq à l'âne niveau émotion, ça n'a pas réellement de sens...
Mais franchement je m'amusais bien et puis le surnaturel a surgi... et là... j'ai regardé mon écran pantois... et ça m'a saoulé.
Je n'ai rien contre le genre fantastique, bien au contraire, mais là ça sortait tellement de nulle part, c'était tellement grossier, il n'y avait aucune construction dans la manière de réaliser les scènes d'épouvantes que ça devenait juste parfaitement ridicule.
Et finalement toute l'intrigue qui naissait sur qui aura l’œuvre disparait aussitôt, ça va juste être un film d'horreur de plus.
Disons que Dan Gilroy ne connaît pas la subtilité, Nightcall était déjà stupidement cynique, et là il ne connait pas le hors champ, la suggestion, il est obligé de tout montrer. Il n'y a rien que le spectateur ne voit pas. Jamais on n'a peur pour les personnages qui sont tous des enfoirés et il aurait été bien plus intéressant de les voir se battre pour l’œuvre de l'artiste que de les voir mourir un à un de manière peu inspirée.
Franchement je suis dubitatif... comment on peut se dire que c'est une bonne idée d'avoir cette distribution là pour faire un film d'horreur bas de gamme et sans inspiration ? Jamais il n'y a une idée de mise en scène. Le propos sur le mercantilisme dans l'art est juste convenu au possible et donc assez inintéressant...
C'est d'une tristesse absolue.
Alors que franchement le début partait vraiment bien...
Moralité du film : l'art (le vrai) ne se monnaye pas. On se prend à rêver que la malédiction à l'oeuvre s'abatte effectivement sur ce petit monde bouffi d'arrogance et de vanité de l'art contemporain, qui a définitivement assassiné l'art et les artistes authentiques sur l'autel de Mammon.
J'ai aimé ce film qui comme "the square", fustige le milieu des galeristes et de l'art contemporain, avec délice, cruauté, humour et délire créatif. J'ai passé un moment de tension, de véritable suspense et de réel plaisir ... Une belle réussite mais évidement, à la lecture des critiques, à ne pas mettre entre tous les regards !
A Los Angeles, une employée de galerie d'art découvre chez un voisin décédé une impressionnante collection de peintures. Elle va trouver là l'opportunité de secouer son environnement tout en s'enrichissant, sans se douter qu'elle va aussi libérer une force surnaturelle... On attendait le travail de réalisateur de Dan Gilroy au tournant après "Nightcrawler", thriller noir mordant sur le journalisme crapuleux. Cette fois, Gilroy s'attaque au milieu de l'art contemporain huppé, et tire sur tout ce qui bouge : artistes imbus d'eux-mêmes, critiques arrogants et tout-puissants, galeristes aux dents longues, et bien sûr, spéculations, prétentions et conflits d'intérêts à tous les étages. Le problème est que cette critique est assez superficielle. D'autant plus que l'intrigue n'a pas grand intérêt, se contentant se nous faire suivre une série de situations tournant en rond, avec en toile de fond des meurtres qui n'ont pas vraiment d'enjeu, aucun personnage n'étant ni attachant ni essentiel au scénario. Par ailleurs, Gilroy semble ne pas vraiment savoir sur quel pied danser, entre des séquences horrifiques certes réussies, mais perdues au milieu de ce qui ressemble à un drame cynique qui ne fait mouche que quelque fois. Saluons tout de même la performance des acteurs, et notamment de Jake Gyllenhaal, qui semble beaucoup s'amuser en critique perché, craint et redouté.