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Axel Friek
1 abonné
18 critiques
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2,5
Publiée le 27 avril 2021
Morf VANDEWALT est critique d’art dans les cercles huppés de Los Angeles. Autour de lui gravite un microcosme de personnages cyniques et cupides, à l’affût de la nouvelle tendance. Quand son amie tombe par hasard sur les toiles d’un inconnu tout juste décédé, il pressent le jackpot. Mais la collection cache de terribles secrets. Impossible de parler de Velvet Buzzsaw sans penser aux œuvres de Brett Easton Ellis (American Psycho, Moins que zéro …). Culte de l’argent, design froid, jeux de massacre et portrait au vitriol de la bourgeoisie américaine : tous les ingrédients sont là ! Il faut pourtant admettre que le film est beaucoup plus « sage » que ses modèles. Si l’œuvre de Dan Gilroy prend la forme d’un slasher, les fans d’épouvante n’y trouveront probablement pas leur compte. Les rares scènes de violences sont en effet assez téléphonées … et toutes présentes dans la bande-annonce ! Qu’à cela ne tienne ! Reste tout de même un casting aux petits oignons (Jake Gyllenhaal, Toni Collette, John Malkovich …), une mise en scène soignée et quelques punchlines savoureuses ! Un beau paquet cadeau en somme, malheureusement un peu vide, mais n’est-ce pas là le propos ?
Vraiment surpris par la qualité et la causticité de ce film qui met à rude épreuve le milieu de la critique d'art, et de la critique en général. Jake Gyllenhal est tout simplement génial. L'allégorie est certes un peu lourdingue, mais c'est efficace et jouissif.
J'ai aimé ce film qui comme "the square", fustige le milieu des galeristes et de l'art contemporain, avec délice, cruauté, humour et délire créatif. J'ai passé un moment de tension, de véritable suspense et de réel plaisir ... Une belle réussite mais évidement, à la lecture des critiques, à ne pas mettre entre tous les regards !
J'ai l'habitude de commencer par l'aspect mineur des films. Je vais donc débuter cette critique par les points faibles de ce film. Déjà la fin est divulguée à l'avance ce qui est dommage, mais cela vient tout de même augmenter le sentiment d'incommodité chez le spectateur.
Second point faible : Le rôle de Zawe Ashton qui est tout simplement raté quoiqu'il soit intéressant afin d'assister à la perversion d'une personne modeste par le biais de l'argent et l'appât du gain. C'est le premier film où je vois jouer cette actrice et je suis grandement déçu par son jeu d'acteur qui est à mon goût assez mauvais, enfin bref, passons aux points forts.
L'intrigue est très intéressante et originale dans le sens où l'horreur est mise en place au fur et à mesure. Vous débuterez votre visionnage par une observation du monde du commerce de l'Art avant de plonger progressivement dans un océan gênant et perturbant jusqu'à se transformer en enchaînement d'horreurs détruisant les personnages que nous avons appris à abhorrer dans la première partie du film.
Ensuite, tout est dans l’esthétique qui est apportée à la mise en scène, l'épouvante sort des tableaux et vient de la peinture en restant étroitement liée, c'est pourquoi la peur qui envahira les personnages sera synonyme de beauté, des couleurs éclatantes aux décors artistiques en passant par des pantins horrifiques. Tout cela plutôt bien amené de part l'importance apportée à chaque élément présent dans le film.
Enfin, le casting est excellent, j'adore Jake Gyllenhaal qui tiens merveilleusement bien un rôle assez compliqué à jouer, sans parler de John Malkovich sont c'est toujours un plaisir de le voir à l'écran même s'il tiens un rôle mineur, c'est un personnage qui saura nous faire sourire par sa simplicité et son détachement. Ainsi que Natalia Dyer qui joue une jeune fille attachante qui saura apporter la même ambiance rassurante.
Tout cela combiné apporte une note de 8/10 à ce film d'horreur qui a sut se démarquer par son esthétique !
Velvet Buzzsaw est un film relativement médiocre, bien que possédant quelques bonnes idées. Pour commencer par le positif, on pourra souligner l'aspect graphique de certains plans, le choix des couleurs et les angles de caméra proposant des séquences s'apparentant elles-mêmes à de beaux tableaux. Le film nous présente l'univers de l'art contemporain sous un angle relativement critique : les personnages sont extrêmement cupides, faux et surtout très impersonnels, contrairement à ce qu'ils prétendent. Là-dessus encore le film ne se loupe pas totalement, si sa volonté est de tourner en ridicule cet univers et ce microcosme de "critiques" ou "experts en art", bien que le trait soit parfois un peu forcé... Mais pour le coup, cette impersonnalité des personnages devient, au fur et à mesure du film, plutôt problématique : il m'a été impossible de m'attacher ou d'éprouver la moindre empathie pour qui que ce soit. Est-ce volontaire de la part du réalisateur ? C'est possible, mais il en ressort qu'à la longue, les personnages m'ont paru totalement insipides, voire carrément inintéressants. Cela fini par tuer le peu de suspense que le film essaie d'installer au travers de cette menace que représente "l'esprit" échappé des tableaux du peintre défunt. On devient alors spectateur passif d'une suite de scènes sans grand intérêt, puisque aucun lien affectif ne s'est lié entre le spectateur et les différents personnages. Les acteurs ne sont pas à blâmer, j'imagine qu'il s'agit d'un angle volontaire de la part du réalisateur, mais cela finit par pénaliser le film (mention spéciale à la performance monolithique de Zawe Ashton... le vide total que dégage son personnage rend totalement impossible l'empathie qui pourrait se dégager de ce qu'elle traverse). Je tiens encore une fois à préciser que je ne critique pas le jeu des acteurs, car à mes yeux il s'agit d'un angle volontaire de la part du réalisateur pour souligner le côté impersonnel du monde de l'art contemporain, dans le cliché que l'on peut s'en faire. On passera les incohérences de certaines scènes, ainsi que de certains dialogues qui n'ont l'air d'être là que pour meubler en attendant une prochaine mort spectaculaire. Il en reste donc un film décevant, où tout n'est pas à jeter non plus, mais que l'on traverse de bout en bout comme une galerie de tableaux sans personnalité, laissant un goût d'inachevé et de profondément banal.
Quel loupé!La déception de ce film est à la hauteur du casting quatre étoiles (Gyllenhaal, Russo, Malkovitch,Colette,...) et les prometteurs (Zawe Ashton, Billy Magnussen). Pourtant c'est Dan Gilroy (l'époustouflant NightCall) à la réalisation et avec deux de ses acteurs fétiches Gyllenhaal et Russo à la barre, mais à la barre d'un navire en détresse. Et c'est bien dommage que le film n'atteigne pas ses promesses alors que l'intrigue aurait pu tenir en haleine : de mystérieux meurtres entachent les personnages de ce film, après la découverte de multiples œuvres d'art d'un homme décédé, qui prennent vie. Dans cet univers très bobo, l'art n'est malheureusement pas mis en valeur et l'ennui pointe le bout de son museau. Pour finalement s'installer définitivement.
Un mauvais et bien trop long remake des contes de la crypte selon moi. Ni drôle, ni mystérieux, ni angoissant. Il faut aimer ce genre très particulier. Un gâchis de Gyllenhaal qui ne déçoit jamais mais qui n'a rien à faire dans cette production mièvre et sans relief.
Une "ambiance" bien maîtrisée plongeant en permanence le spectateur dans une zone d'inconfort entre rêve et réalité m'a fait apprécier ce film. Il n'y a rien de tangible auquel se raccrocher durant 1h30: des protagonistes superficiels aux vies d'une profonde vacuité, un peintre retrouvé qui n'a laissé aucune trace durant 30 ans, une oeuvre que personne ne connaît et dont on ne saura pas grand chose, des lieux sans âme ni histoire, parfois déserts, une bande son minimaliste. Aucune émotion. En dehors des dialogues, le film laisse donc une bonne place à l'interpétation dans une histoire ou la réalité est factice et ou l"oeuvre semble prendre vie, ce qui m'a semblé tout à fait adapé au sujet. Très bonnes performances des acteurs, dialogues parfois percutants mais comme dans un dyptique le film bien que sans prétention semble se jouer sur 2 tableaux...
Ce film est à la digestion ce que le pruneau d'Agen est au transit : une diarrhée. Le film dure 1h52, 1h50 de constipation et 2 minutes de diarrhée. Nous voilà enfin délivrés. En bref, un film de merde.
Ce film essaie de faire passer un message maladroit, avec des moments normalement horrifiques placés au hasard et ne faisant aucunement peur (prévisible et de loin) ça tournait au ridicule
Un mélange des genres raté. La critique du milieu de l’art et de son marché prend l’option que des œuvres peuvent prendre le dessus à condition qu’elles soient nées en secret et reflètent la vie de leur auteur... Sombre idée car l’art n’est pas seulement un engagement et une expression singulière. Les œuvres dialoguent et s’enrichissent, le marché, les galeries sont nécessaires sinon comment créer ? D’ailleurs, les œuvres maléfiques du film ne sont rien d’autre que des toiles très ordinaires dont la créativité plastique est absente. Elles ne génèrent aucune angoisse ou malaise et ce n’est que grâce à des effets spéciaux cinématographiques qu’elles prennent vie. Un navet.
Casting d'acteurs de qualité mais qui n'arrive même pas à remonter l'histoire du film! Mise en scène médiocre, je ne comprends toujours pas pourquoi j'ai regardé le film jusqu'à la fin.
Je ne comprends pas vraiment les dures critiques à l'encontre de ce film. Je l'ai trouvé excellent, la première et la deuxième fois. Les acteurs sont au top, l'histoire passionnante. J'aurai aimé plus de manifestations surnaturelles venant des tableaux de Dease, mais au final le plus important est surtout dans la comédie humaine qu'il y a autour. Acerbe et réussie critique d'un petit milieu superficiel et cupide.
De bonnes idées et de bons visuels, mais un scénario flou et des personnages anecdotiques. Le film est divertissant mais ne crée jamais de véritable suspense. Un peu décevant de la part du réalisateur de Nightcall (Nightcrawler).