Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
FaRem
8 881 abonnés
9 666 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 29 novembre 2018
Un peu de magie, de fantaisie et de légèreté pour Eli Roth qui bien entendu nous avait habitués à des films plus glauques, plus sombres. Un changement de registre certes, mais le réalisateur ne renie pas non plus son registre de prédilection, car même si ce film est présenté comme un divertissement familial, il y a dedans des aspects pas forcément adaptés à un jeune public. En tant que film familial, j'ai un peu diminué mes attentes et ce n’était pas plus mal. Le film est sympathique, mais il y avait matière à faire beaucoup mieux. J'ai trouvé le traitement un peu poussif et fainéant. Par exemple, la maison qui est vivante aurait pu être un "personnage" à part entière avec tout ce qu'elle contient et finalement les différents éléments sont très peu exploités. On voit le fauteuil qui bouge, les vitraux qui s'animent, mais pas bien plus... C'est vraiment dommage, car en plus des secrets qu'elle cache, il y a pas mal de trucs à l'intérieur qui pouvait amener encore plus d'humour et de fantaisie. Concernant l'histoire, elle est correcte, mais elle n'est pas exceptionnelle. Je trouve qu'elle manque d'enjeux avec l'histoire fil rouge sur le petit et son ami, tandis que l'affrontement final avec le méchant tombe un peu à plat. Ce que j'ai aimé par contre, c'est la relation entre les trois personnages qui affichent une belle alchimie à l'écran. L'univers, aussi, est très sympa avec de beaux décors et des effets spéciaux plutôt réussis dans l'ensemble. Au final, "The House with a Clock in Its Walls" est un divertissement familial qui fait passer un moment agréable sans être inoubliable pour autant.
Pauvre Eli Roth, le voir ramer autant ces derniers années à s'essayer à tous les genres pour mieux échouer commence sérieusement à ressembler à du désespoir, son dernier fait d'armes, le pitoyable remake de "Death Wish", paraissait même laisser augurer un chant du cygne au vu de sa médiocrité (bon, il faut reconnaître que le coma dans lequel Bruce Willis était plongé n'aidait pas non plus...). Mais le bonhomme a de la ressource et quoi de mieux qu'une adaptation d'un premier bouquin d'une saga littéraire fantastique pour enfants afin de se refaire et de minimiser les risques d'un nouvel échec ? Il faut dire que, là, Roth a fait fort pour mettre toutes les chances de son côté : Spielberg à la production (ça permet d'accoler un joli logo Amblin nostalgique à l'affaire), Eric "Supernatural" Kripke à l'écriture, un budget conséquent, Jack Black & Cate Blanchett dans les premiers rôles (plus un guest de luxe en grand méchant), ... L'affaire semblait être réglée comme une pendule (haha...) pour aboutir sur un divertissement familial de qualité... et puis non, en fait, s'il n'a rien de réellement honteux, "La Prophétie de l'horloge" fait vraiment l'effet d'un petit pet de souris dans la liste interminable des films de ce genre en ne trouvant absolument rien à faire d'original avec son univers...
À la mort de ses parents en 1955, le petit Lewis part vivre chez son oncle excentrique qu'il n'a jamais connu. Dans son manoir étrange où tout paraît prendre vie, il découvre un monde insoupçonné de magie et l'existence d'une terrible menace en relation avec une mystérieuse horloge dissimulée dans la maison...
Tout n'est cependant pas de la faute d'Eli Roth sur ce coup. Le film bénéficie d'une patte esthétique indéniable où le réalisateur s'amuse souvent avec le cinéma de cette époque et déploie une belle imagerie à travers les décors et les créatures horrifico-enfantines qui les peuplent. Cette générosité visuelle dont fait preuve Roth est même la principale qualité de cette "Prophétie de l'Horloge". Évidemment, à bien y regarder, tout n'est pas si original que ça, le réalisateur emprunte beaucoup à droite et à gauche (de "Harry Potter" aux mondes burtoniens) pour construire cet univers à l'écran mais celui-ci tient plutôt bien la route. En réalité, le problème vient surtout du script très fainéant d'Eric Kripke qui lui aussi se contente de recycler tous les passages obligés de ce genre d'intrigue mais de manière bien plus fragrante. Malgré quelques fulgurances (le méchant et ses motivations sont plutôt bien pensés), le récit de "La Prophétie de l'Horloge" paraît être en pilote automatique la quasi-totalité de sa durée en empilant tous les ressorts connus et archi-connus des films fantastiques familiaux récents pour, au final, n'offrir aucune surprise. Si on voudrait le caricaturer en en donnant sa recette simpliste, on pourrait résumer le film à un "Harry Potter" version cours à domicile avec une bonne cuillerée d'un "Chair de Poule" vue par Tim Burton et une bonne louche d'humour très mal dosé (que le maladroit Roth n'arrive bien sûr pas à gérer avec son tempo comique habituel désastreux). Peut-être pire que tout, on ne peut pas s'empêcher de relever de multiples incohérences et facilités dans le déroulement de l'histoire (pourquoi, notamment, les bons mages n'ont-ils pas essayé de détruire les objets dangereux comme le grimoire et la clé plus tôt s'ils représentaient une telle menace ?), un univers certes très fantaiste demande tout de même une certaine logique pour être un minimum crédible ! Heureusement la dynamique du duo Jack Black/Cate Blanchett en très grande forme permet de rompre la monotonie de l'ensemble (on passera poliment sur la prestation du jeune Owen Vaccaro, il a certes la tête de l'emploi mais son jeu...) et leurs joutes verbales apportent un surplus de rythme qui permet de sauver certaines séquences de l'ennui total.
Rien de bien transcendant donc, malgré des qualités plastiques et un duo séduisant de comédiens, "La Prophétie de l'Horloge" mange tellement à tous les râteliers du genre auquel il appartient qu'il en devient vite un produit lambda et oubliable. Le film aura au moins permis de donner un second souffle à la carrière d'Eli Roth au niveau du box-office US mais on n'en réclamera pas un deuxième épisode pour autant...
Certains réalisateurs aiment changer de style en se concentrant sur le teen-movie fantastique. C'était le cas pour Martin Scorsese (Hugo Cabret) ou encore Robert Rodriguez (Spy Kids) et voici que Eli Roth se lance dans le film pour enfants avec The House with a Clock in its Walls. Réputé pour ses œuvres violentes, Roth adapte le livre à succès écrit par John Bellairs ! On suit un orphelin (Owen Vaccaro) qui apprend le sens de la magie auprès de son oncle (Jack Black) et de sa voisine (Cate Blanchett) au sein d'un manoir rempli de créatures... Le spectateur pouvait croire que la deuxième production de l'année pour Roth (quelques mois après son satisfaisant Death Wish) appartiendrait dans l'ADN d'un Jumanji ou d'un Goosebumps mais il en rien de tout cela... Un manque de surprise au niveau du scénario, spoiler: il n'y a guère de thèmes complexes sur la magie - très loin d'un Doctor Strange et d'un épisode d'Harry Potter - assez compréhensible puisque le long-métrage s'adresse à un auditoire de dix ans... Egalement, le rythme peine à démarrer correctement, spoiler: surtout dans sa première partie... Heureusement que les effets spéciaux demeurent néanmoins charmants spoiler: (des citrouilles volantes) avec des décors gothiques nous amenant dans les années 50 à la famille Addams ! Et le casting y est en soi sympathique. Owen Vaccaro - découvert dans les Daddy's Home - se veut attachant dans la peau d'un garçon intéressé par la sorcellerie. Mais c'est bien Jack Black (dans son élément) et Cate Blanchett (surprenante) volant la vedette au jeune Vaccaro en se balançant à longueur de temps des méchancetés faciles. Bien que prévisible et léger dans l'ensemble, The House with a Clock in its Walls s'avère une oeuvre familiale peu captivante d'Eli Roth. Malgré ces bonnes intentions... Peut-il être pire que la suite de Goosebumps ?
Voilà une petite histoire fantastique qui se passe aux USA en 1955. Cela parle de magie, de surnaturel. Je m'attendais à mieux, à plus amusant, à plus drôle, à plus spectaculaire cependant l'ensemble est quand même divertissant et sympa.
4 817 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 12 août 2021
Les décors et les dessins étaient décents et c'est tout ce qu'il y a de positif dans ce film. L'écriture du scénario était atroce et le jeu des acteurs était encore pire que l'écriture. Jack Black malheureusement pour moi a donné la meilleure performance mais même cela était nul. Cate Blanchett n'avait pas l'air d'avoir la moindre idée de ce dont elle parlait dans cette histoire. Et des gamins c'est Jake Lloyd et Anakin Skywalker qui étaient les plus mauvais. Il y a une scène au début où Jake Lloyd parle de la mort de ses parents et ses faux pleurs étaient si peu convaincants que j'ai éclaté de rire. Je conseille vivement à tous ceux qui lisent cette critique d'économiser votre temps. Restez chez vous et prenez un DVD n'importe lequel à regarder avec vos enfants ce sera toujours mieux que cette Prophétie de l'horloge...
Eli Roth est réalisateur de films d’horreur. On lui doit la saga « Hostel » ou « Knock Knock ». En 2018, il change de registre pour un film fantastique pour enfants. Un jeune garçon est recueilli par son oncle, Jack Black, et sa voisine, Cate Blanchett. Il découvre alors qu’ils sont sorciers, mais font de la magie blanche. Pour impressionner un camarade de l’école, l’enfant va lui aussi s’essayer à la magie, mais va réveiller un mort… Bien que les acteurs semblent prendre beaucoup de plaisir à jouer les sorciers loufoques, « La Prophétie de l’Horloge » est un peu à la masse question effets spéciaux. L’ensemble est trop kitch pour pleinement intéresser. Les enfants entre dix et quinze ans y trouveront néanmoins leur compte. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Avant tout réalisateur de films de genre (Hostel, Cabin Fever, The Green Inferno, Knock Knock,...), c'est une vraie surprise de voir le nom d'Eli Roth aux commandes de ce divertissement familial ! Conte fantastique saupoudré de magie, de mystère et d'un brin d'humour, "La Prophétie de l'horloge" a le charme nécessaire pour plaire aux petits comme aux grands, même si cette production soignée n'offre rien de nouveau... Après la mort de ses parents, Lewis part vivre chez son oncle dans un vieux manoir où un étrange tic-tac résonne derrière les murs. Bien résolu à se faire des amis dans cette nouvelle ville, il s'essaye à la magie sous la tutelle de son oncle et de sa vieille amie. Bien qu'il ait un don, il ignore les risques qu'il encoure en désobéissant à son oncle... Sous la forme d'un récit initiatique, on suit ici l'évolution d'un enfant, rejeté car bizarre aux yeux des autres, qui va découvrir via la magie un moyen de se démarquer et de s'assumer. L'originalité de cette histoire tient au fait qu'il va former un trio avec deux autres excentriques, son oncle et une dame toute de violet vêtue. Ce trio de mages va devoir affronter un Mal qui s'est réveillé et cette maison se transforme alors en guet-apens. Citrouilles maléfiques, livres qui volent, pieuvre géante dans le placard et vitrail mouvant ; l'imagination d'Eli Roth foisonne de bonnes trouvailles qui raviront les adeptes de sortilèges et de mondes féériques. Le début nous enchante et laisse planer le mystère autour de cette drôle de maison ainsi que sur le pouvoir de ses occupants et on se délecte de cette atmosphère aussi légère que dépaysante. Les échanges piquants entre Jack Black et Cate Blanchett sont fameux et rehaussent l'humour décalé du film. Bien qu'extrêmement manichéen, les rouages de "La Prophétie de l'horloge" s'avèrent efficaces, rythmés et singuliers. Dans la même veine que d'autres récits pour jeune public (De "Hocus Pocus" à "Harry Potter" en passant par "Le Monde de Narnia"), cette prophétie nous plonge dans une aventure fantasmagorique distrayante et visuellement impeccable ! Bien que gentiment inquiétante, on s'aperçoit bien vite que cette prophétie ne révolutionnera pas le genre et on pourrait lui reprocher son manque de personnalité, de folie cruellement poétique à la mode burtonienne par exemple. Les retournements de situation qui s'enchainent se révèlent rapidement (trop) prévisibles et on regrette les intentions bêtement néfastes de ce méchant sorti d'outre-tombe qui manque de charisme ! Bien que le trio de tête se distingue par son extravagance, que les images sont tape à l'oeil et que la maison tient le rôle principal, on regarde ce divertissement grand public sans déplaisir mais sans grand enthousiasme également. Un soupçon d'originalité, d'imprévus et des motifs plus recherchés (pour le méchant) auraient permis au film de laisser une empreinte plus marquée dans nos mémoires. Cela dit, il est fort probable que la toute jeune génération voit en cette prophétie une belle madeleine de Proust, eux qui n'ont pas forcément les mêmes comparaisons que les cinéphiles compliqués (dont je fais partie)...
Je me suis sacrément ennuyé devant ce film qui est bien trop sombre et violent pour des enfants, et bien trop "enfantin" pour des adultes et même pour des ados. Je n'ai pas saisi la cible de ce film... Les effets spéciaux sont bons, l'histoire était une bonne idée mais elle est comme un soufflé qui se dégonfle...
Un jeune orphelin va devoir aller habiter avec son oncle un peu mage sur les bords et vivant dans une maison étrange pleine d'objets pas si inertes que cela. Sa formation d'apprenti magicien peut alors commencer et cela tombe bien, il y a une horloge bizarre et dangereuse qui rode entre ces murs... Les similitudes avec Harry Potter sont nombreuses même si l'histoire n'a finalement rien à voir. La première partie du film est assez prometteuse mais on sombre lentement dans du déjà-vu et dans du classique avec un méchant revenu d'outre-tombe et des gentils magiciens qui vont tenter de sauver le monde. La sauce finale reste moyennement relevée et ne restera pas dans les annales des grimoires cinématographiques de la magie. --> Site CINEMADOURG <--
une sympathique œuvre qui sert tu n'as pas spécialement grand-chose d'original mais qui remplit son cahier des charges comme il se doit en nous offrant un film sombre poétique et avec un casting assez plaisant. destinée aux enfants il reste néanmoins plutôt pour les 9,10 ans on va dire car le climat sombre des décors et j'en passe pourrait heurter Le jeune public. il n'y a que de légère baisse de rythme et une fois embarqué dans l'histoire celle ci passe aisément. un film plein d émotion où l on se laisse bercer par tout ce qui nous est montré et qui peut plaire autant aux parents. sortie en période d'Halloween ce film a tout à fait sa place à l'affiche. après comme souvent quelques incohérences ou faux raccord mais que l'on distingue à peine quand l'histoire nous happe et nous transporte dans un monstre effrayant mais qui aurait pu avoir son intrigue dans les chair de poules il y une dizaine d année... A voir pour les amateurs. pas avant 8 ans....
Il est réconfortant de se plonger dans des œuvres orientées pour le jeune public où ce dernier n’est pris ni pour un imbécile ni pour un petit être fragile : La Prophétie de l'horloge émerveille par ses trouvailles déjantées, son rythme pensé comme un vaste crescendo horrifique et ses très bons acteurs. Sans rien révolutionner, le film mêle étroitement les registres et propose un vrai spectacle pour le ravissement des yeux et des oreilles : centré autour de la thématique de la famille, il consacre la magie de l’unité au-delà des apparences souvent trompeuses d’une société aux mille reflets déformants. La vérité s’apprend dans les livres, guidée par l’adulte avisé que l’enfant remettra en cause de sorte à aboutir à un ex æquo où chacun apprend de ses erreurs, de ses peurs. Une belle réalisation, classique et efficace, qu’Eli Roth ponctue de quelques scènes fortes comme il les apprécie. La Prophétie de l'horloge prend le temps de développer ses personnages et son intrigue, donne lieu à un bon divertissement hollywoodien qui enchante sans céder à la guimauve si souvent servie aux plus jeunes. C’est déjà beaucoup.
Un film de sorciers bien décidé à vouloir prendre le relais après la fin de la saga Harry Potter (dont il souffre énormément de la comparaison) mais qui fait tout de même le job dans le genre du frisson pour enfant. Dommage que Jack Black et Cate Blanchett visiblement livrés à eux mêmes ne savent pas s’ils doivent jouer la carte de l’exagération ou du sérieux, en revanche le jeune acteur qui tient le rôle du héros du film se débrouille vraiment bien avec son personnage. Dommage aussi que la mise en scène ne semble en pilote automatique et n’arrive à donner une véritable identité au film qui s’il n’est pas désagréable à regarder m’a paru bien anecdotique.
Quand je vois le nombre d’avis positifs figurants en première page des critiques les plus utiles, je me vois contraint de casser un peu la bonne dynamique de cette formidable machine imaginée par John Bellairs à travers le tome 1 de "Les aventures de Lewiw Barnavelt". Eh oui, "La prophétie de l’horloge" est une adaptation du roman éponyme, lequel cache une magnifique mécanique de conte pour enfants. J’avoue que tout commence sous le meilleur signe avec ce bruit d’horloge enivrant dont la lourdeur du mécanisme laisse augurer d’une sacrée machine. Et il est vrai que la bande-annonce laissait entrevoir un beau spectacle fantastique. Visuellement, le spectacle est de toute beauté et c’est tout naturellement que je m’apprêtais à voir quelque chose de sympa, voire de très sympa, même si la première apparition de Jack Black surprend un peu par le comportement halluciné de son personnage. Ensuite le contexte se met peu à peu en place sous le bruit sourd de cette fameuse horloge cachée, et on a même droit à un premier petit jump scare réussi quand le jeune Lewis sort de sa chambre en pleine nuit pour la première fois. Puis l’histoire prend une tournure inattendue et semble s’éloigner de cette mystérieuse horloge, au point de venir à penser qu’on perd de vue la prophétie. En effet, on assiste plutôt aux pérégrinations d’un jeune enfant déraciné suite au décès de ses parents. Les pleurnicheries vont de pair, ainsi que les bêtises effectuées pour essayer de s’intégrer dans son nouvel environnement, tandis que le jeune héros fait son apprentissage en sorcellerie. Patience ! Le hasard fait bien les choses et tout va se rejoindre ! Seulement voilà : tout n’est pas parfait. D’abord je me demande si certains éléments sont bien présents dans le bouquin, comme le fait de voir un bébé à grosse tête faire... pipi en l’air ! Il y a ensuite ce lion ailé déguisé en Cetelem en mode pipi-caca… plus caca que pipi d’ailleurs, mais bon ceci dit, ça ressemble davantage à un tas de feuilles fanées qu’autre chose, et cela après un prout inutile et quelque peu... déplacé, surtout quand on s'adresse principalement à des enfants. La posture des comédiens est quelque fois hasardeuse, aussi. Regardez plutôt Jack Black et Owen Vaccaro quand ils tiennent une boule d’éclair dans leurs mains : leur regard ne se porte pas ce qu’ils ont dans les mains ! Et puis… les effets spéciaux ne sont pas toujours des plus convaincants, comme cette volée de livres filmée d'abord dans son ensemble. Mais le pire vient des citrouilles. L’idée est géniale, mais la séquence des citrouilles en devient risible. Ah peut-être que… (attendez je réfléchis…) peut-être que… c’était censé être drôle ? Moi j’ai trouvé ça plutôt consternant avec leur pseudo vomi qui ressemblait plutôt à de la confiture. Et dois-je parler des incohérences ? Tantôt les protagonistes ont les pieds coincés dans le dégueulis orange vif, et d’un seul coup les voilà libres comme l’air. Et quand l’horloge produit son effet, pourquoi Lewis ne subit aucun changement ? spoiler: Et pourquoi les personnages reprennent leur apparence d’origine alors que l’horloge s’est arrêtée et pas remise à son point de départ ? Pour compléter, je dirai que nous aurions pu bénéficier d’une vue impressionnante sur l’imposant train d’engrenages et faire ressortir la précision chirurgicale du mécanisme, comme l’avaient fait Martin Scorsese dans "Hugo Cabret" ou encore James Cameron avec la salle des machines du Titanic. Au lieu de ça, il semble tellement facile de se promener sur les roues dentées… Ensuite, je m’interroge sur l’absence totale de restrictions par rapport au jeune public. Certes, au départ le long métrage est destiné aux enfants mais quand même ! Quand on voit l’apparence d’Isaac… brrrr il y a de quoi choquer les plus jeunes spectateurs quand même ! Sans compter que la transformation de son acolyte a de quoi en effrayer plus d’un aussi. Cela dit, je suis content d’avoir vu ce film. Pas pour son côté spectaculaire, pas plus pour son côté visuel, ni même pour son humour qui ne fait pas tant rire, et encore moins pour son côté magique forcément décevant, alors pour ce qui est du fantastique ou horrifique, je n’en parle même pas. Non je suis content de l’avoir vu pour… ahaaaaaaa suspense ! Alors alors alors ??? Tadaaaaaaam !!! Pour le vocabulaire : au moins j’ai appris un mot en le terme d’inexpugnable. Pour conclure, "La prophétie de l’horloge" n’a rien d’inexpugnable. Mais c’est un film tout à fait dispensable. Car en dépit d’un début très prometteur, les rouages de ce mécanisme à l’ancienne mode a tendance à se gripper. A défaut de tenir l’heure, éLa prophétie de l’horloge" ne tient pas toutes ses promesses. Dommage !
un film fantastique assez moyen malgré un bon Jack Black le film ne décolle vraiment jamais et l'histoire reste très simpliste. quelques bons effets spéciaux tout de même.
Un conte d'Halloween pour les enfants...qu'on évitera tout de même de montrer aux plus petits, car quelques scènes peuvent être impressionnantes pour les moins de sept ou huit ans (environ) : cadavre et pantins qui bougent, atmosphère sombre en continu, répétition de la scène où un personnage passe au travers de corps inanimés au ralenti dans le noir et on sait qu'il y en a un qui va lui sauter dessus (trois ou quatre fois dans le film). Malgré ce côté délicieusement effrayant sans excès pour les plus grands, on remarque que les effets spéciaux sont tantôt réussis (les citrouilles, le cadavre d'Isaac...) tantôt du grand n'importe quoi (Jack Black en bébé... les yeux continuent de nous fondre rien qu'en y repensant). La patte d'Eli Roth est bien remarquable pour ceux qui ont aimé ses précédents films d'horreur (Hostel, La Fièvre Noire...) : les visages déments des clowns, les sursauts, l'ambiance malsaine du manoir (sans excès, on le rappelle : on n'est pas dans Hostel). L'intrigue de l'amitié est clairement destinée aux enfants, de même que les gags très faciles et "gentils" qui feront rire les petits. Ce qui est dommage car la noirceur du film peut priver le jeune public de cet humour et de cette magie qui lui correspond parfaitement. A tester, donc, mais attention aux plus jeunes. Pas un chef-d’œuvre sur le plan technique, mais la magie opère et le côté Halloween plaira aux enfants. Les adultes connaisseurs du réalisateur apprécieront de retrouver la "patte Roth".