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TTNOUGAT
A peine croyable. Malgré Phil Karlson brillant réalisateur de'' Kansas city confidential'' Glenn Ford, presque mon acteur préféré, et un scénario intéressant ce film est totalement raté. Le plus curieux, c'est que une fois de plus Patrick Brion qui présente les DVD « Westerns de légende » n'en dit rien concernant sa valeur. Bizarre! Que s'est -il passé. Nous sommes en 1967 et la bombe ''Pour une poignée de dollars '' commence à faire ses effets, le sadisme entre en scène dans les westerns et s'y installera définitivement avec la ''Horde sauvage '' en 1969. Il est déjà affligeant de voir Glenn Ford avec une tète d'alcoolique, George Hamilton hystérique, Inger Stevens totalement perdue parmi tous ces acteurs livrés à eux même mais en plus il faut supporter la perversité absolue et les envies mortiféres des 3 principaux personnages. Un vrai cauchemar puisque il n'y a rien d'autre à voir. Je n'ai eu qu'une envie: vomir. On comprend pourtant bien les buts poursuivis. C'est de mettre le doigt sur les horreurs des guerres et en particulier les plus atroces: les guerres civiles. C'est de nous montrer les effets produits sur les chefs qui sont des hommes comme les autres, une fois oublié les engagements pris. C'est de nous écoeurer définitivement de cette tare congénitale. Le but est certes louable mais il faut que la mise en scène suive, ce qui n'est absolument pas le cas. Malgré les beaux extérieurs, on n'arrive jamais à situer les actions. Pour un western c'est rédhibitoire.Tant pis, désirant voir ou revoir le maximum de westerns, je ne peux me plaindre d'en rencontrer parfois qui me navrent.
weihnachtsmann
C'est étonnant de voir que pour une fois c'est moi qui suis à contre-courant dans le bons sens du film.
Même si j'ai trouvé le début quelque peu rustre et peu avenant, la poursuite véritablement et surtout la fin sont enlevés et de très bonne facture.
Il y a peu de bons sentiments là dedans. C'est la survie avant tout et l'honneur qui domine.
La fin est belle et les acteurs très bons.
Même si j'ai trouvé le début quelque peu rustre et peu avenant, la poursuite véritablement et surtout la fin sont enlevés et de très bonne facture.
Il y a peu de bons sentiments là dedans. C'est la survie avant tout et l'honneur qui domine.
La fin est belle et les acteurs très bons.
La guerre n'est pas finie pour Glenn Ford dans "A Time for Killing" de Phil Karlson, elle est partout dans les paysages de l'Ouest, dans les villes comme dans les dèserts, ou vers la frontière mexicaine! Cet ètat de siège permanent ne peut jamais être dèfinitivement levè! Glenn Ford, George Hamilton et Inger Stevens en savent quelque chose! C'est d'ailleurs cette dernière que l'on remarque en premier dont la morale de la survie, dans sa simplicitè primitive, est une morale presque tragique, où les regards et les silences en disent longs telle la scène du point d'eau! Glenn Ford peut capituler, ça n'obligera pas une poignèe de soldats confèdèrès à le faire! L'intèrêt de ce western dèsenchantè de Karlson, c'est donc Inger Stevens! En revanche, les deux clowns nordistes et les deux fuyards sudistes qui ne pensent qu'à se battre tombent dans le caricatural! Ce qui est dommage car l’ensemble des comèdiens (Ford, Hamilton, Stevens) se meuvent avec talent dans les turbulences westerniennes (la fin de la guerre de Sècession) d’un scènario enlevè! A noter la petite figuration de Harrison Ford au dèbut du film qui se contente juste de saluer son supèrieur hièrarchique et d'exècuter les ordres...
La poursuite des tuniques bleues est un western assez décevant. Influencé par le western spaghetti et la trilogie des dollars, on sent une note crépusculaire sur cette intrigue, extrêmement intéressante mais très maladroitement mise en scène. On a tout d'abord beaucoup de mal à croire à cette histoire, dés les premières minutes les scènes traînent en longueur et créent un trémolo agaçant, les nombreuses incohérences n'arrangent rien (une garnison de yankees énorme pour une poignée de prisonniers, des cavaliers qui ne cessent jamais de galoper ...). Pour couronner le tout, Glenn Ford qui était sensé porter ce western, après une carrière dans le genre très honorable, semble méconnaissable, joue avec beaucoup de retenue et apparaît parfois en décalage avec son rôle. Pour lui donner la réplique George Hamilton en fait des tonnes dans un rôle d'officier névrosé, globalement la belle Inger Stevens semble interpréter la partition la plus juste. Cette histoire ne devient réellement intéressante qu'à partir du moment où la poursuite s'est engagée et où la scène de la cantina est passée, l'ensemble prend alors une tournure plus originale et on sent une réelle tension apparaître entre les protagonistes. Le message du réalisateur est intéressant à défaut de se révéler adroit, on le trouve malheureusement souvent très lourd, tout comme les quelques touches d'humour (incarnées par les scénettes des deux bidasses nordistes). Au final on reste réellement sur sa faim en pensant à ce qui aurait pu advenir de ce scénario, adapté avec un style plus tranché, à la Peckinpah par exemple ...
AMCHI
La Poursuite des tuniques bleues est une bonne série B bien nerveuse surtout dans sa 1ère demi-heure qui tente à sa manière de dénoncer l'absurdité de la guerre, le message passe maladroitement mais ce western reste dans son ensemble d'un niveau satisfaisant même si on sent que derrière la caméra c'est plus un bon faiseur qu'un bon réalisateur (réalisé par Phil Karlson, Roger Corman est non crédité à la réalisation), le casting est pas mal avec notamment George Hamilton qui m'a surpris en soldat cynique par contre les 2 soldats pleutres et comiques sont hors-sujet et Harrison Ford joue aussi dedans mais malgré toute ma vigilance je ne suis pas parvenu à le reconnaître.
On a quelques bons repères, à commencer par Glenn FORD, puis Inger Stevens, ensuite, on nous montre un côté de l'ouest Américain complétement désenchanté, avec une garnison de soldats pas vraiment en adoration de leur colonel, amer parce qu'il a perdu fils, et petit fils. Il y a le capitaine des confédérés, amer, car il sait que la guerre est perdue, mais il ne l'accepte pas, quitte à sacrifier ses hommes pour l'honneur. Et il y a Major Walcott, joué par Ford, amer d'avoir passé à côté d'une vie plus douce auprès de sa bien aimé, a cause la guerre et de ces injustices.
Le propos est bon et le film serait très certainement plus intéressant si, il y avait moins de personnages caricaturaux, et hystériques; tombé un peu moins dans les clichés du sadisme et de la violence qui allait faire la part belle à cette nouvelle époque des westerns.
Le propos est bon et le film serait très certainement plus intéressant si, il y avait moins de personnages caricaturaux, et hystériques; tombé un peu moins dans les clichés du sadisme et de la violence qui allait faire la part belle à cette nouvelle époque des westerns.
La première scène du film est assez cruelle est lui donne sa tonalité générale. La scène suivante
spoiler:
, celle de l’évasion
est non crédible. Le défaut majeur de cette « Poursuite des tuniques bleues (titre original : A Time for Killing) est cette maladresse, ces incohérences et ce manque de rigueur dont il fait preuve. Ce qui m’a le plus intéressé est le traitement des personnages principaux. Hommes (George Hamilton et Glenn Ford) et femme (Inger Stevens) vont à un moment donné faire voler en éclats leurs principes et leurs valeurs pour montrer la face obscure de leur personnalité. George Hamilton obsédé par une démarche jusqu’au-boutisme va s’enfermer dans sa névrose. Inger Stevens par souci de vendetta va cacher une vérité qui va engendrer des victimes. Glenn Ford va suivre le mouvement lui aussi aveuglé par la vengeance. Tous les trois sont entourés par une bande de pervers et de sadiques bleus ou gris un brin caricaturaux. Sans parler des deux guignols Yankees complétement inutiles. Le film est loin d’être déplaisant mais pourquoi tant de déchets.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
est non crédible. Le défaut majeur de cette « Poursuite des tuniques bleues (titre original : A Time for Killing) est cette maladresse, ces incohérences et ce manque de rigueur dont il fait preuve. Ce qui m’a le plus intéressé est le traitement des personnages principaux. Hommes (George Hamilton et Glenn Ford) et femme (Inger Stevens) vont à un moment donné faire voler en éclats leurs principes et leurs valeurs pour montrer la face obscure de leur personnalité. George Hamilton obsédé par une démarche jusqu’au-boutisme va s’enfermer dans sa névrose. Inger Stevens par souci de vendetta va cacher une vérité qui va engendrer des victimes. Glenn Ford va suivre le mouvement lui aussi aveuglé par la vengeance. Tous les trois sont entourés par une bande de pervers et de sadiques bleus ou gris un brin caricaturaux. Sans parler des deux guignols Yankees complétement inutiles. Le film est loin d’être déplaisant mais pourquoi tant de déchets.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Une belle brochette d'acteurs de la belle époque flamboyante , malheureusement cisaillés par une musique d'accompagnement honteuse. On peut y voir les prémices des massacres musicaux des années 70-80 , sur des génériques tout aussi pétant et moches. Toute une époque. Par conséquent ce film ne peut donner que ce qu'il a, même si la photographie est belle.
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