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Caine78
6 839 abonnés
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5,0
Publiée le 26 avril 2007
Le chef d'oeuvre du néoréalisme italien n'a pas pris une ride. Il reste toujours aussi sublime encore aujourd'hui, portrait humain bouleversant, celui d'un père et d'un fils au milieu de la misère, représenté de manière incroyablement poignante et authentique. Comment oublier en effet ces "gueules", qui crèvent l'écran comme rarement cela a été le cas au cinéma? Comment oublier également l'ultime scène, déchirante au possible, et qui nous extirpe encore aujourd'hui des larmes? Mais les mots sont insuffisants pour résumer l'ampleur d'un tel chef d'oeuvre : La magie du cinéma à son apogée.
Déçu, je le suis, après ma vision de ce "Ladri di Bicicletta". Réalisé en 1948 par Vittorio De Sica, il m'avait été présenté comme un des classiques incontournables du néo-réalisme et même du septième art en général. Coup d'épée dans l'eau... Certes, de qualités il ne manque pas mais bien trop inégal, il peine à convaincre et émouvoir. Anti-polar fascinant, il passionne durant sa première partie par sa capacité à se jouer du cinéma conventionnel, utilisant un prétexte parmi tant d'autres pour décrire un pays miné par la guerre et peinant à se reconstruire. Son intrigue semble parodier les films noirs Hollywoodiens et cette impression se fait d'autant plus ressentir selon moi qu'il est mis en scène avec un grand brio technique, délaissant la technique de la "sauvette" pour montrer ce dont il est capable dans son visuel. Le portrait social s'intègre bien à une histoire simple, profitant de situations d'apparence banales dans l'optique de les magnifier, donnant un sens et un langage cinématographique à la vie de tous les jours. Charisme des protagonistes exposés, ceux-ci demeurent particulièrement attachants (essentiellement le petit d'ailleurs) et sont une autre force d'un long-métrage devenu aujourd'hui célèbre. Pourtant, je n'ai pas été transcendé. En effet, la naïveté voire la crédulité du scénario comme la vision à proprement parler de la situation d'alors me dérange. Simplicité extrême sur tous les points, je ne suis pas certain qu'elle soit réellement bienvenue dans la mesure où elle lasse très vite, la beauté laissant place aux longueurs et parfois à l'ennui. Si Rossellini m'avait frappé par son dyptique sur l'après-guerre vécu du côté des perdants, celui-ci, sans me laisser de marbre ne m'enchante pas tellement. De Sica n'a pas su donner le sens critique nécéssaire à toute grande oeuvre, ni remplir d'intensité un film ne manquant pourtant pas d'humanité. Mais à force d'être trop humain justement, celui-ci finit par se perdre.
Un des plus grand d'oeuvre du cinéma. Le titre phare du néo-réalisme italien, de ce mouvement qui fit basculer le cinéma vers la modernité que nous connaissons et annonce des mouvements comme la Nouvelle Vague. Une peinture poignante et émouvante du destin d'un homme dans l'Italie d'après-guerre, trouvant un travail sous la seule condition d'avoir un vélo ... malheuresement on lui vole ce dernier.
Ben oui, c'est un des chefs d'oeuvre intemporels du cinéma. Oui, c'est révolutionnaire, d'une clareté phénoménale dans la mise en scène, joué par des amateurs plein de grâce. Oui, le film a un propos social, une prétention à faire naître la compassion aussi bien que l'indignation et joue sur l'émotion. Mais c'est bien grâce à ça que De Sica réussit là où Rosselini ennuie. Essentiel bien évidemment.
Un chef-d'oeuvre du néoréalisme italien, tourné entièrement en décors extérieurs avec que des acteurs non professionnels. Le film nous montre la relation entre un père et son fils à la recherche d'une bicyclette, seul moyen de subsistance pour la famille car elle sert pour le travail du père. Le film est également une profonde dénonciation des inégalités sociales de l'Italie de l'époque qui vient tout juste de sortir du régime mussolinien. A voir absolument.
je ne l'ai vu qu'une seule fois mais il m'a marqué aussi bien pour la musique que pour le scénario et l'émotion qui s'en dégage. A n'en pas douter un des meilleurs films.
Vittorio De Sica signe ici un drame splendide et émouvant.Lamberto Maggiorani et Enzo Staiola, pourtant non-professionnels,campent magnifiquement des italiens déprimés. Les scènes du"voleur de bicyclette" sont une succession de magie et de poésie. Certaines scènes nous attendrissent(cf scène du restaurant),d'autres nous font pleurer(cf scène finale). Les messages tenus par De Sica sont très significateurs.Ancré dans le quotidien difficile de l'après-guerre, ce chef d'oeuvre du cinéma est beau,simple et émouvant. Une véritable merveille!
Un trè beau film italien, qui m'a ému ! La scène du restaurant est ma préférée de toutes ! Les deux personnages du père et du fils sont géniaux. Surtout leur relation très fusionnelle, on remarque. L'histoire est triste, les larmes me montent au coin des yeux tant c'est injuste ! Ce film DOIT être vu par tout le monde, sans exception ! Il est trop bien pour être raté !
Un chef d'œuvre!L'italie d'après guerre est présenté par un colleur d'affiche qu'on lui a volé sa bicyclette, à vrai dire on lui a volé son travaille!une histoire simple non?? eh bien c'est ça la beauté du néorealisme(la réalité)pas de mensonges; tournages en extérieur, des décors naturels, acteurs non professionnels qui savent bien le sens de la pauvreté et de la misère,loin de la production cinecittà, loin des illusions, loin des telefoni bianchi!le film est réalisé par Vittorio De Sica donc ça doit etre un beau film, mais lorsqu'on dit le scénariste c'est Cesare Zavattini ça doit étre un chef d'oeuvre néorealiste!
Quel Naturel ! Quel Compassion ! Quel Film ! Quel Chef - d'Oeuvre ! Cette histoire si ordinaire nous plonge dans une atmosphère extraordinaire ! On s'y attache, on les suit, on espère, on adore...