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GabbaGabbaHey
205 abonnés
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4,5
Publiée le 6 décembre 2010
Une œuvre d'un incroyable simplicité, mais qui dégage énormément de choses ... et surtout de l'émotion. Le film est très modeste, des acteurs peu connus, une durée d'1h30 a peine, une histoire simple... Mais pourtant quel chef d'œuvre ! un film tres moral et qui est impressionnant par la manière dont il transmet les émotions. On parvient rapidement a s'identifier au personnage central et comprendre l'ampleur tragique que peu prendre un simple fait divers... un film tres beau et tres touchant et plein de sincérité. Absolument magnifique, tres triste, bien construit... un chef d'œuvre, qui marque d'ailleurs l'entrée de Sergio Leone dans le monde du septième art, en tant qu'acteur (tout petit rôle) et comme assistant réalisateur ! On est même pas devant le film, on est dedans...
Superbe film que nous plonge dans le malheur de ce héros à cause d'un objet insolite, une bicyclette. Il fait partie des grands films qui nous font passer une émotion à partir d'une synopsis qui semble simple.
Le film commence très fort avec des grands enjeux sociaux à propos de la bicyclette, enjeux qui se perdent une fois qu'elle a été volée, si au début on sait qu'il ne faut pas la voler sinon ça sera terrible, le suspens est là, pour savoir quand elle sera volée, et le spectateur pense/espère qu'elle ne le sera pas. Mais finalement le personnage à part chercher son vélo n'a pas vraiment de consistance, il sert de monsieur tout le monde, j'ai rien contre cette au idée au contraire, mais là ça ne prend plus à partir du vol, si le début est géant, le reste m'a disons déçu, ça retombe très vite.
Traduit littéralement, "Le Voleur de bicyclette" aurait été "Voleurs de bicyclettes", il s'agit en effet de plusieurs vols de bicyclette pour illustrer le caractère tragique et fataliste de l'histoire. Ce film est le grand chef-d'oeuvre du néo-réalisme italien. Tourné en décors naturels, avec des acteurs non-professionnels, Le Voleur de bicyclette est un film parcourant les sujets sociaux tels que la pauvreté et le chômage qui frappèrent l'Italie à la fin de la Seconde guerre mondiale.
Une histoire très simple et pour Antonio Ricci un problème si simple qu'il est d'autant plus cruel et tragique : pas de vélo = pas de travail = impossible de survivre. L'acteur principal, Lamberto Maggiorani, est parfaitement en place et les scènes s'enchaînent très bien. Un classique à voir dont le seul défaut est de nous exposer un problème dont nous avons du mal à prendre conscience à l'heure actuel.
Voila un des plus grands films de l'histoire du cinéma. Comme quoi les histoires simples peuvent donnée les plus grands films et nous faire ressentir les plus vives émotions. La fin est .... quelle beauté!
La femme de Clint Eastwood, lavandière, vend un peu de linge de maison pour pouvoir acheter une bicyclette (7 500 lires) qui permettra à son beau grand mari de mener à bien le boulot qu’on lui offre, dans une Rome exsangue : colleur d’affiches. Pendant qu’il placarde Gilda, un jeune voyou lui pique son vélo. S’ensuit une quête du biclou, avec son fils. Après avoir longuement battu le pavé, bravé la pluie, secoué dans une église un petit vieux pas très clair, giflé son fils au sortir d’une pizzeria, forcé la porte d’un bordel, Clint retrouve enfin le voleur – « Make my day little bastard ! » – mais ce dernier s’avère être épileptique. Allons bon… Et puis il y a la foule meuglante pas contente de voir cet intrus s’en prendre à un jeune du quartier, le manque de preuves à fournir au flic… Alors Clint finit par piquer une bécane, mais ses guiboles de géant l’empêchent de pédaler… Il se fait immédiatement chopper. Le propriétaire, attendri par le fiston qui pigne, les laisse repartir. Clint, lonesome bikeboy, se fond alors dans la foule romaine et repart à Hollywood, parce qu’au lendemain de la guerre, en Italie, la vie est décidemment une dure lutte…
L'un des plus beaux films du néo réalisme italien. Film tout simplement poignant, avec en bonus le regard d'un gamin craquant et inoubliable. Malgré le drame social constant, il y a surtout beaucoup d'amour et de tendresse dans ce grand classique.
Rarement un film ne sera resté aussi populaire au fil des années, par-delà les frontières. S'il n'est pas le premier film néo-réaliste, ni même le premier de De Sica, il en est le symbole, celui qui inspira à tant de réalisateurs de par le monde une nouvelle façon de faire un film (on pense à Kurosawa, Bunuel, S. Ray...). Au revoir le théâtre filmé. L'intrigue et la mise en scène minimalistes ne font que renforcer la puissance des émotions. La dernière séquence, du moment où on devine poindre l'intention de voler le vélo à celui où il marche côte à côte avec son fils, humilié, reste dans les mémoires. L'interprétation par ces acteurs amateurs est mémorable. Un grand moment.