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Arthur Debussy
161 abonnés
693 critiques
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2,5
Publiée le 17 mai 2012
Un long métrage totalement anecdotique, si ce n'est qu'à sa sortie il marqua les esprits par son réalisme social, s'opposant au cinéma de studio mussolinien et hollywoodien. Une fois sorti de son contexte historique, «Le Voleur de Bicyclette» ne vaut plus grand chose. L'intrigue est cousue de fil blanc, les personnages archétypiques, les sentiments trop appuyés pour réellement émouvoir, certains moments particulièrement agaçants et longuets... Surtout que le mélodrame tire-larmes n'est jamais bien loin. Pour autant il retranscrit avec brio une époque marquée par la misère et le chômage de masse, où la morale n'a plus cours quand il s'agit de survivre : l'Italie vaincue de l'après-guerre. La mise en scène quoique correcte reste bien sage (ce qui heureusement s'accorde avec le propos) tandis que le scénario demeure au niveau du constat, même s'il est assez subtilement ammené. Du bon et du moins bon donc, pour un film qui eut beaucoup d'influence sur le cinéma à l'époque, mais qui depuis n'a plus grand intérêt. A voir pour son aspect historique. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Le voleur de bicyclette est un film que j'ai regardé maintes fois avec ma mamie et que je connais par cœur. Les acteurs inconnus et fabuleux portent cette fable qui nous montre la déroute d'un pays sans jamais poser de regards accusateurs ou manichéens. Bien sûr, tout le monde n'aimera pas mais ce film est quelque part le digne représentant d'une époque, maintenant révolue, où le cinoche était bien plus qu'un divertissement du WE.
Et bien c'est pas pour moi, le voleur de bicyclette m'a voler mon éveille. Un père au chômage doit acquérir un vélo pour sa nouvelle embauche, colleur d'affiche. Histoire qu'il passe une mauvais journée, il se fait prendre son vélo et tout le long du film il part à la recherche avec son gamin. C'est pas que cela m'embête mais là on passe son temps à suivre avec douleurs, un arrêt dans une église dont ce passage m'a complètement assommer (avec chants et le gars qui parle avec un vieux), il m'a pris soudainement l'envie d'écouter le morceau "Jésus revient" en remix. Un autre coup ou il s'arrête chez une voyante passons... Par contre la fin est d'une dureté qui ne m'a pas laisser indifférent, alors que depuis le début du film je n'ai ressentie aucunes émotions. Je vais plutôt tout de même regarder une étape du Tour de France.
Un film absolument magnifique et bouleversant. D'une intelligence folle, d'une humanité bouleversante. Tout, dans le film, respire l'émotion, la vie. Une leçon de cinéma, où comment le cinéma, avec peu de choses, peu de moyens, des acteurs amateurs, peut déclencher des émotions intenses. Les acteurs sont magnifiques. Film clé du néoréalisme italien, c'est un chef d'oeuvre, un film qui comte et qui comptera encore demain. Une leçon.
J'avais 8 ans quand mon école a décidé d'aller nous faire voir ce film . Mais malgré ça , la fin me fait toujours pleurer . J'ai acheté le dvd uniquement pour la fin . Le pére ,qui malgré toutes les épreuves qu'il a traversé ,propose à son fils d'aller manger une pizza , me donne un sentiment de légereté
Le titre français est trompeur. Le pluriel italien dénonce déjà l'ambance mafieuse. Les prises extérieures de Rome d'après guerre sont belles. Le scénario trouve sa force dans sa simplicité narrative d'un drame de la pauvreté prolétaire autour des relations homme-femme et père-fils. La scène au restau reste un moment de joie avant la chute finale.
Un bijou de Vittorio de Sica, sur une toile de fond très "documentaire" sur la situation sociale de l'Italie d'après guerre, monsieur de Sica nous peint un film d'une grande intensité dramatique. Dès le début on retient son souffle à chaque fois qu'il laisse son vélo un peu trop longtemps... cette bicyclette au charisme fou qui est "le marche pied d'argile" pour coller de belles affiches de Rita H et rouler vers une vie meilleure... la photo est magnifique, surtout la scène où il cherche le voleur en roulant dans une camionette sous la pluie romaine. Je trouve que la scène du restaurant est une scène clé car après 1 litre de vin blanc et un "repas de rêve" partagé avec son "héritier"... il vascille devant la foule solidaire de son bourreau qui fait front mafieuseument... puis commet l'irrèparable... l'honneur d'un père ne se rachéte pas.
Un sommet et oeuvre typique du mouvement néo-réaliste italien, une histoire toute simple mais tellement juste. Cruelle et universelle sur cette Italie dévastée par la guerre qu'elle touche a tout les coups le spectateur. Les deux personnages principaux (père et fils) sont excellents une empathie folle envers eux, la fin est splendide.
Considéré comme un des chef d'oeuvres du néo réalisme italien, ce film évite toute surenchère dramatique pour nous livrer une histoire simple, belle et terriblement émouvante. Un film qui filme la vie, sans préoccupation autre ; le spectateur n'en sort pas indemne.
Vittorio De Sica, également reconnu comme un génie de la comédie italienne (comparable à un Billy Wilder transalpin) réalisa ce que l’on considère à juste titre comme la référence absolue dans ce genre dramatique qu'est le néoréalisme italien. Son drame provient du désespoir qui se dégage de cette splendide quête d'un homme, accompagné de son fils, dont les liens sont magnifiquement mis en scène, courant après son objet de travail, et donc de sa source de revenus pour nourrir sa famille et faire face à la crise d'après guerre.