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    Le Voleur de bicyclette
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    Votre avis sur Le Voleur de bicyclette ?

    101 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2008
    Vittorio De Sica est ici très proche de Buñuel ou serait-ce l’inverse ? La mise en scène, le propos, le climat, le milieu social rappellent inévitablement Los Olvidados, au détail près que le cinéaste italien n’utilise pas les codes oniriques comme son confrère espagnol. Son film n’en est pas moins somptueux pour autant.
    Les Ricci sont issus d’un milieu social très modeste. Et le jour où le mari dégote un travail, poseur d’affiches, il doit se procurer une bicyclette au plus vite pour ne pas se faire substituer son poste. Sa femme lui dira qu’ils n’ont pas besoin de draps pour dormir et hop ils vendent leurs draps afin de s’acheter cette bicyclette. C’est chose faite, le père Ricci peut travailler.
    Ce deux-roues prend donc une place très importante dans la vie de cet homme et dans le film tout court. Elle est son gagne-pain, ce qui lui permet aussi de nourrir les siens. Et le spectateur a les yeux rivés dessus autant que son propriétaire. Evidemment arrive l’instant tant redouté, sans cela le titre n’existerait pas. Et voilà notre ami accroché à cet objet comme à la prunelle de ses yeux, le voilà lancé aux trousses du voleur, comme si c’était son enfant qui avait été kidnappé…
    Plus qu’un film social sur la difficulté de s’en sortir, Vittorio De Sica parle de désespoir, d’anéantissement moral en n’omettant pas de rappeler que dans les pires situations, le vol n’est plus vraiment un crime mais la démonstration qu’une âme en perdition peut y recourir en guise de profond désespoir.
    En somme, on ne vole pas pour voler, comme on ne tue pas pour tuer, mais pour manger.
    SebD31
    SebD31

    88 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Un très beau film qui illustre à merveille l'Italie de l'après-guerre. Rappelons que les acteurs engagés pour ce film étaient tous amateurs! Culte!
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    193 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2017
    Le Voleur de Bicyclette est un très bon classique à mater.
    L'histoire est sympathique et le personnage central ainsi que son enfant sont attachants, car leurs soucis sont finalement assez communs (ou plutôt assez communs à cette période post-Seconde Guerre Mondiale). Et le dilemme auquel est confronté le père (entre les valeurs qu'il doit transmettre à son fils et la nécessité d'obtenir un vélo pour subvenir aux besoins de la famille).
    L'acteur principal, Lamberto Maggiorani, m'a semblé se débrouiller très correctement pour voir qu'il n'est pas professionnel et qu'il n'avait jamais joué dans un film auparavant.
    Un beau film de Vittorio de Sica.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2019
    Ce film mythique, qui compte dans l’histoire du cinéma comme l’un des premiers et des plus grands films du néoréalisme Italien, mérite bien sa notoriété, et, fait remarquable, n’a pas pris une ride.
    Traitée sans artifice, avec une justesse de ton et une véracité remarquables, cette recherche par un père et un fils de la bicyclette volée nous emmène dans différents milieux populaires de la Rome d’après-guerre : le mont de piété, les vendeurs de rue, de matériel volé ou non, la soupe populaire octroyée par des œuvres de charité bien pensantes, mais sans empathie, la maison close qui tient à son standing, le restaurant, etc... Toutes immersions d’un grand intérêt.
    Sur une intrigue est très simple, avec des acteurs non professionnels, Vittorio De Sica a créé une œuvre d’une très grande émotion ; on ressent viscéralement les sentiments qui animent les personnages : la peur, la volonté et la ténacité, qui touchent à l’obstination, la tentation du renoncement, le recours à l’irrationnel (la voyante) dans l’adversité de la réalité, la révolte, …
    Le dénouement est déchirant et profond : quand le voleur devient victime, et que le volé devient lui-même voleur, c’est toute une population de laissés pour compte qui est alors réunie dans la misère et les tentations qu’elle génère. Et l’acte de bienveillance et de générosité du dernier volé pose au personnage principal la question de la compréhension des autres et du pardon, à lui qui vient, à ses yeux, mais pas aux nôtres, de perdre sa dignité devant son enfant.
    C’est admirable de faire si humain, si poignant, avec des faits aussi simples mais fortement symboliques. Par cette dimension, on pense à Chaplin….
    streptocock
    streptocock

    46 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2008
    Le voleur de bicyclette (1949) fait partie des manifestes du néo-réalisme italien au même titre que Riz Amer ou la trilogie de Rossellini. On m'a dit que le film de De Sica surpassait ces derniers. Pour n'avoir pas vu les autres, je peux néanmoins dire que Ladri di Biciclette place la barre très haute. Le néo-réalisme a ébranlé les fondations d'un cinéma ultra-codifié par Mussolini, à commencer par l'utilisation de la prise de son direct qui offre une plus grande authenticité contrairement aux infâmes doublages des films de l'ère du Duce. Mais plus qu'une révolution cinématographique, Le voleur de Bicyclette est avant tout un très bon film, porté par des très bons comédiens pour l'essentiel amateurs (ce qui ajoute à leur prouesse), servant une histoire assez triste mais néanmoins juste, dépeignant avec exactitude les difficultés économiques post-Seconde Guerre Mondiale. Tout part d'un événement en apparence anodin qui, dans un contexte difficile, provoque de graves conséquences quitte à conduire à la folie. Il faut pour toutes ces raisons concevoir Le voleur de Bicyclette comme un moment de cinéma à voir absolument pour saisir le vent novateur que des cinéastes comme De Sica ont insufflé au cinéma transalpin.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2008
    Comment rater ce chef d'oeuvre impérissable qui nous ramène, - de plus - à notre enfance sinon à ces temps quasi-innocents ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2007
    Méme si le film à viellit il reste LE film Italien du mouvement surréaliste, emplie de symbolique, il était numéros 1 avant citizen kane. A voir, ne serais-ce pour sa culture cinématographique.
    Julie M.
    Julie M.

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2013
    C'est pas pour rien que ce film est considéré comme un classique.
    Il est indescriptible.
    Pressez-vous de le voir, si ce n'est pas déjà fait.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2021
    Comment un brave type honnête en arrive à voler une bicyclette : beau film d’un réalisme saisissant, d’une forte intensité dramatique et d’une formidable efficacité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Une merveille du néoréalisme italien, ôde aux défavorisés filmés avec une tendresse infinie. Un chef d'oeuvre, tout simplement !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 février 2008
    Perle du néo-réalisme italien, mais surtout trésor éternel du cinéma universel : dans ce film, il n'est de regard qui ne compte, ni d'image qui ne soit vide. De Sica ne part de rien, ou presque (un pré-supposé anecdotique vol de bicyclette et des acteurs amateurs), et érige pourtant, sur la place sociale de l'Italie d'après guerre,un monument d'humanité, d'humilité et d'amour filial. [Mais d'où vient cet enfant, véritable miracle de l'histoire du jeu ?]. Il ne faut pas mourir avant d'avoir vu ce chef d'œuvre, cette trop respectable leçon de vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2011
    Un film absolument magnifique et bouleversant. D'une intelligence folle, d'une humanité bouleversante. Tout, dans le film, respire l'émotion, la vie. Une leçon de cinéma, où comment le cinéma, avec peu de choses, peu de moyens, des acteurs amateurs, peut déclencher des émotions intenses. Les acteurs sont magnifiques.
    Film clé du néoréalisme italien, c'est un chef d'oeuvre, un film qui comte et qui comptera encore demain. Une leçon.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mai 2008
    Émouvant sans tomber dans le larmoyant, l'humiliation injuste d'un homme sous le regard de son fils nous laisse sans voix jusqu'à un dernier plan sublime.
    steevevo
    steevevo

    6 abonnés 516 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Mais quel film! Chef d'oeuvre absolu d'émotion et de sobriété. On ne se lasse pas de le revoir. Le film qu'il faut avoir vu, et dès 6 ans.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mai 2009
    La femme de Clint Eastwood, lavandière, vend un peu de linge de maison pour pouvoir acheter une bicyclette (7 500 lires) qui permettra à son beau grand mari de mener à bien le boulot qu’on lui offre, dans une Rome exsangue : colleur d’affiches.
    Pendant qu’il placarde Gilda, un jeune voyou lui pique son vélo.
    S’ensuit une quête du biclou, avec son fils. Après avoir longuement battu le pavé, bravé la pluie, secoué dans une église un petit vieux pas très clair, giflé son fils au sortir d’une pizzeria, forcé la porte d’un bordel, Clint retrouve enfin le voleur – « Make my day little bastard ! » – mais ce dernier s’avère être épileptique. Allons bon…
    Et puis il y a la foule meuglante pas contente de voir cet intrus s’en prendre à un jeune du quartier, le manque de preuves à fournir au flic…
    Alors Clint finit par piquer une bécane, mais ses guiboles de géant l’empêchent de pédaler… Il se fait immédiatement chopper. Le propriétaire, attendri par le fiston qui pigne, les laisse repartir.
    Clint, lonesome bikeboy, se fond alors dans la foule romaine et repart à Hollywood, parce qu’au lendemain de la guerre, en Italie, la vie est décidemment une dure lutte…
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