Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Henrico
164 abonnés
1 327 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 9 décembre 2007
Il faut d’abord, à propos de ce film, se lamenter de la médiocrité des traducteurs français de titres de films étrangers. « Le Voleur », au singulier, escamote la portée de la critique sociale que fait Vittorio De Sica. Le réalisateur avait, en effet, choisi « ladri », le mot au pluriel dans son titre italien. Son propos n’était pas de montrer UN voleur, mais de montrer comment une trop grande misère pouvait créer DES voleurs. Ensuite, il faut faire remarquer que si ce chef-d’œuvre du néo-réalisme italien n’a pas pris un quart de ride, ce n’est pas seulement grâce à la perfection technique de ses plans, de son rythme narratif, ou de sa justesse dans la peinture documentariste de la misère ouvrière de l’époque. C’est aussi et surtout grâce au brio des deux acteurs qui jouent le père et le fils. Jamais dans un film, pessimisme et optimisme n’auront été mêlés avec autant de génie. Perdre sa bicyclette reste une tragédie sociale, mais conserver l’amour et le soutien de son fils, est un hymne d’espoir. Toute personne critiquant ou téléchargeant illégalement ce film devrait se voir punir d’un internement à vie en asile psychiatrique ou d’une écoute de toutes les interviews de Jean-Claude Van Damme.
4 541 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 24 juin 2021
Rome Italie en 1948 l'économie est déprimée et les emplois sont rares. Un ancien maçon réussit à trouver un emploi de poseur d'affiches mais il doit récupérer sa bicyclette chez un prêteur sur gages et l'échange contre sa literie. Le premier jour de son travail un jeune homme trouve son vélo et le vole. L'homme qui a une femme un fils et un bébé le recherche désespérément. Sérieusement qu'est ce qu'il y a de si génial là-dedans. On voit un homme complètement détruit et humilié devant son fils mais dans quel le but. C'était juste un film déprimant et aussi ennuyeux. Les acteurs n'avaient rien de spécial il est évident que De Sica a fait appel à des amateurs et l'histoire est tellement frustrante. Qu'est-il arrivé à la bicyclette qui l'a et pourquoi ne nous le dit-on pas. Je sais que la vie est comme ça mais je n'ai pas besoin d'un film pour me le dire. Parfois on a besoin d'un film pour oublier ses problèmes et ses inquiétudes et celui-ci ne fait qu'empirer les choses. Le message ultime semble être que la vie est terrible et que vous ne pouvez rien y faire. Cela en fait-il un classique je ne le pense pas. C'est un autre de ces films qui ont été surestimés je suppose qu'à l'époque de sa sortie il était révolutionnaire. Cependant tous les films ne deviennent pas des classiques pour toujours et à jamais. Le temps n'a pas été tendre avec celui-ci. Je pense que les critiques continuent de l'encenser pour deux raisons ils ne le comprennent pas et pensent qu'il leur manque quelque chose ou ils ne veulent pas faire bouger le bateau des opinions critiques des années 1940. C'est un film surestimé déprimant et finalement sans intérêt...
Une oeuvre inoubliable, simple mais d'une incroyable ampleur tragique, émouvante. Une réflexion sans précédente sur la crise de l'après guerre, un chef d'oeuvre du Néo-Réalisme à voir absolument.
Une œuvre d'un incroyable simplicité, mais qui dégage énormément de choses ... et surtout de l'émotion. Le film est très modeste, des acteurs peu connus, une durée d'1h30 a peine, une histoire simple... Mais pourtant quel chef d'œuvre ! un film tres moral et qui est impressionnant par la manière dont il transmet les émotions. On parvient rapidement a s'identifier au personnage central et comprendre l'ampleur tragique que peu prendre un simple fait divers... un film tres beau et tres touchant et plein de sincérité. Absolument magnifique, tres triste, bien construit... un chef d'œuvre, qui marque d'ailleurs l'entrée de Sergio Leone dans le monde du septième art, en tant qu'acteur (tout petit rôle) et comme assistant réalisateur ! On est même pas devant le film, on est dedans...
Une histoire dont le scénariste n'a su que faire, qu'il a en conséquence étirée et étayée du plus de redondances et de longueurs possibles, faisant porter le film par le gamin parce qu'il a une bonne bouille. Sans conclusion ni morale, ce film n'est d'aucune utilité et ne rend même pas honneur aux moyens techniques de l'époque, comme le démontre cette scène en voiture où l'extérieur est un film où le véhicule tourne à gauche alors que l'acteur tourne le volant vers la droite. Aurait été supportable sous une forme deux fois moins longue.
Et bien c'est pas pour moi, le voleur de bicyclette m'a voler mon éveille. Un père au chômage doit acquérir un vélo pour sa nouvelle embauche, colleur d'affiche. Histoire qu'il passe une mauvais journée, il se fait prendre son vélo et tout le long du film il part à la recherche avec son gamin. C'est pas que cela m'embête mais là on passe son temps à suivre avec douleurs, un arrêt dans une église dont ce passage m'a complètement assommer (avec chants et le gars qui parle avec un vieux), il m'a pris soudainement l'envie d'écouter le morceau "Jésus revient" en remix. Un autre coup ou il s'arrête chez une voyante passons... Par contre la fin est d'une dureté qui ne m'a pas laisser indifférent, alors que depuis le début du film je n'ai ressentie aucunes émotions. Je vais plutôt tout de même regarder une étape du Tour de France.
Un drame social terriblement émouvant, considéré comme le chef d’œuvre du néoréalisme italien, et récompensé par l'Oscar du meilleur film étranger 1948.
Une histoire très simple et pour Antonio Ricci un problème si simple qu'il est d'autant plus cruel et tragique : pas de vélo = pas de travail = impossible de survivre. L'acteur principal, Lamberto Maggiorani, est parfaitement en place et les scènes s'enchaînent très bien. Un classique à voir dont le seul défaut est de nous exposer un problème dont nous avons du mal à prendre conscience à l'heure actuel.
Le vrai cinéma italien. Tout dans la description, et il est parfois difficile de garder son attention face à l'absence de péripéties. Toutefois, Le voleur de bicyclette contient beaucoup d'émotion. A voir pour tout cinéphile.
Tourné en 1949, le film raconte l'histoire d'un homme qui réussit à trouver un emploi de colleur d'affiche mais se fait voler son bien le plus précieux et dans lequel il a placé ses maigres économies: son vélo. VIttorio de Sica nous montre une Italie après la guerre et dans une profonde crise, où chacun essaye tant bien que mal de vivre et où le moindre travail est une lueur d'espoir. De très jolis décors, des plans soignés accompagnés par une musique saisissante et de bons comédiens, qui font ressortir leur détresse et leurs peurs. Il semble pourtant que le film manque d'un scénario plus solide: bien que explorant tous les façades de l'Italie d'après-guerre, le parcours du père et de son fils pour retrouver le voleur devient trop vite répétitif et leur course finit par tourner en peu en rond.Néanmoins le film nous propose une fin vraie et en rapport avec la situation du film.