Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
766 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 15 mai 2017
Western conçu pour mettre en avant le très bon Audie Murphy, "Représailles en Arizona" se déroule à la fin de la guerre de Sécession et nous montre un ancien officier de l'armée confédérée qui est chargée d'arrêter des sudistes. L'histoire est somme toute banale, mais grâce à la bonne tenue de son casting, à une belle photographie et à une solide mise en scène signée William Witney, on passe un moment agréable - mais pas inoubliable - devant ce western datant du milieu des années 1960.
Malgré ses nombreux défauts ce western que je ne connaissais pas m’a bien plu, il est riche en événements et en actions tout en faisant réfléchir aux conséquences de nos actes. De plus, le discours initial vraiment surprenant, quoique lourd et pompeux, n’est pas sans intérêt car l’attaque de Lawrence par la bande de Quantrill est un épisode historique qu’il est bon de rappeler : 142 hommes abattus dans une ville par une bande de hors la loi, ce n’est pas rien. D’autres westerns ont relaté ce fait. Il est plus nébuleux par contre sur le rôle obscur des rangers, auto proclamés, que l’on retrouvait dans les 2 camps (unionistes et confédérés); tous n’étaient pas sans reproches. Witney, ce spécialiste des séries à un sens appuyé du rythme, ‘’représailles en Arizona ‘’ est l’occasion de le constater. Audie Murphy a un rôle qui convient à sa personnalité peu marquée ; c’est aussi intéressant de voir Buster Crabe (médaille d’or olympique en natation). Michaël Dante à la forte présence étant lui un habitué des westerns. A retenir, de beaux lancers de flèches par les indiens Yaquis.
Je me suis lancé dans ce film car il était dans une série de films conseillés par Tarantino pour se mettre dans l'ambiance d'Once Upon a Time in Hollywood. J'ai été agréablement surpris, je m'attendais à un western de base un peu fauché avec gentils cowboys et méchants indiens, c'est certes fauchés mais les personnages sont plus intéressants que ce que je craignais. L'histoire est ce qu'il y a de plus intéressant d'ailleurs dans un film sobre qui semble tourner le dos aux classicisme trop propre d'Hollywood sans pour autant atteindre ce que fera le western spaghetti.
13 955 abonnés
12 478 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 6 décembre 2013
La guerre de Sècession ètait terminèe mais le gang des « Quantrill's Raiders » continuait ses ravages! Des pillards qui avaient dèjà ècrit une page sanglante en dèsolant la ville de Lawrence dans le Kansas! Partout, ils ne laissaient derrière eux que ruine et deuil, pillant et assassinant par plaisir! Leur chef, un homme que le Nord et le Sud rèclamaient mort ou vif: Quantrell! Leur mission: se procurer des armes, des vivres et de l'argent; leur consigne: tirer sans avertissement; leur objectif: une petite ville calme et sans mèfiance! Le western qui suit constitue un ètonnant mèlange de hors-la-loi et de terroristes, de soldats confèdèrès qui n'avaient pas admis leur dèfaite et ne se rèadaptaient pas à la vie en tant que paix! Ajoutez à cela des shèrifs, des Indiens, deux anciens des compagnies des « Quantrill's Raiders » (dont Audie Murphy) et vous obtenez une sèrie B qui manque de moyens et qui souffre d'une mise en scène un peu trop tèlèvisuelle! Peut-être l'un des westerns les plus mauvais d'Audie Murphy (le maigre intèrêt du film, c'est sa prèsence), une histoire usèe jusqu'à la trame que ne sauve pas son acteur principal! Un remake plus que ratè de "The Texas Rangers" de Phil Karlson avec George Montgomery...
Arizona Raiders déconcerte par la nullité de son dispositif narratif qui raconte moins par l’image que par d’incessantes voix-off incapables de nous immerger dans une histoire confuse, brouillon des grands westerns de vengeance. Tout traîne, et en même temps tout va très vite : on nous dit qu’un méchant très méchant est en cavale, accompagné de bandits terribles soucieux de réparer l’affront lié à la conclusion décevante de la guerre de Sécession ; à l’écran, leur apparition se fait attendre, et quand elle intervient c’est en quelques minutes lors d’une séquence d’attaque rachitique, alors que la légende noire est déjà construite. Le film arrive constamment trop tard et évacue tout enjeu spectaculaire ou dramatique au profit d’une suite de plans mal raccordés entre eux, animés par des dialogues ridicules. Seule vaut l’attention portée, sur le papier, à ces renégats d’une guerre qui les a privés de victoire et laissés sans place aucune dans la société. S’imposait donc une longue et périlleuse errance, non cet assemblage de clichés du genre sans vision ni talent.
J’aime bien ces petits films de série B qui vous apprennent quelque chose sur l’histoire du Far West. Ce film commence avec une introduction sur William Clarke Quantrill, né le 31 juillet 1837 à Dover (Ohio) et mort le 6 juin 1865 à Louisville (Kentucky). Il est mort à 27 ans. Je pense que l’acteur qui le joue est beaucoup plus vieux, à moins que l’usante guerre de sécession n’ait accéléré son vieillissement. Plus intéressant, j’ai appris que les Indiens Yaquis attaquaient leurs ennemis à coups de cactus. Fascinant ! « Représailles en Arizona » est un honnête petit film de vengeance où le héros, joué par un Audie Murphy plutôt juste sans être flamboyant. J’ai bien aimé Michael Dante, le méchant, une sorte de (sous) Jack Palance plutôt vicelard, mais qui manque un peu de sadisme. L’histoire est totalement improbable et les atermoiements d’Audie Murphy vont conduire aux morts prévisibles de son frère et de son meilleur ami. Je ne l’ai pas senti franchement ému. L’attaque finale à coups de cactus est ridicule, mais comme le film n’a aucune prétention, alors pourquoi pas. Divertissant, sans plus. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.