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    Sorry To Bother You
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    3,3
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    95 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 703 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2019
    Ce n'est que peu de temps avant sa sortie que j'ai entendu parler de ce film, rapidement intrigué par son pitch étonnant et ses excellentes critiques, sans en savoir beaucoup plus. Et c'était sans doute mieux ainsi. Car « Sorry to Bother You », c'est clairement l'OFNI de ce début d'année, imaginant mal un autre titre venir lui disputer ce statut. Si la première partie reste à peu près sous contrôle, ce qui n'empêche nullement quelques répliques bien senties et un ton assez mordant sur notre époque, ses injustices salariales et la logique capitaliste dans son ensemble, c'est vraiment durant la deuxième heure que l'œuvre devient complètement folle, à base de libéralisme et d'exploitation des travailleurs poussés jusqu'à sa dimension la plus abjecte, virant presque au film fantastico-horrifique pour dénoncer jusqu'à l'absurde une société américaine rongée par cette obsession du profit à tout prix, le tout avec la bénédiction des politiques comme des entreprises. Alors c'est une évidence : Boots Riley n'y va pas avec le dos de la cuillère. Niveau nuances et sobriété dans le propos, on repassera, le réalisateur poussant le bouchon très loin, notamment concernant les émissions télévisées débilitantes. Mais c'est aussi ce qui fait sa force : ce n'est pas tiède. Celui-ci assume sans se cacher. On pardonne alors plus facilement ce manque de maîtrise inhérent aux débutants, des seconds rôles légèrement inégaux (mais pas mal quand même) pour mieux savourer ce pamphlet inclassable et interprété avec ferveur, l'excellent Lakeith Stanfield et la « so sexy » Tessa Thompson en tête : un film quasi-communiste au pays de l'Oncle Sam ?! À l'ère de Donald Trump, voilà qui ne manque pas de culot.
    thenewchamp
    thenewchamp

    40 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2019
    On suit un jeune americain qui gravit les echellns jusqu a devenir tres importang dans son entreprise.le film critique notamment le capitalisme, les emissions tele et les jobs precaire. Le film commence bien mais se va beaucoup trop loin. Dommage.
    djams
    djams

    34 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2019
    Film en droite lignée avec les théories du complot actuelles. On voit bien comment on exploite la misère des gens pour son propre intérêt sans avoir de problème de conscience particulier ! Une belle leçon de vie sur la manière d'éviter de tomber dans les pièges que nous tendent les autres : rester fière et accroché à ses valeurs et les défendre malgré tout ! C'est la seule solution pour réussir dans sa vie.
    Malo M.
    Malo M.

    2 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2019
    Cassius Green, jeune télémarketeur gravit les échelons que son poste lui permet d'acquérir, tandis que ses collègues initiaux se battent pour des droits salariaux plus importants.
    En plus de nous proposer une œuvre extrêmement contemporaine qui s'inscrit dans une actualité brûlante, la première réalisation du rappeur Boots Riley le fait de manière loufoque où se côtoient mise en scène étrange et jeux de lumières intéréssants. Sorry To Bother You puise son scénario dans une culture cinématographique importante où se mélangent le cinéma de Michel Gondry et celui de Spike Lee (Blackkklansman). Le premier film de Boots Riley joue sur un décalage évident entre le sujet épineux dont il fait l'objet et l'humour cocasse dont il est doté et qui rappelle à certains moments la série Netflix Unbreakable Kimmy Schmidt créée par Tina Fey (cf la vidéo de propagande de WorryFree). Le rapeur et jeune réalisateur de 47 ans avertit sur les dangers de la société qui amènent à une déshumanisation et à une construction identitaire établie de toute pièce par celle-ci, empêchant alors l'établissement d'une identité propre par chacun. De plus, Sorry To Bother You est un long métrage engagé dans ses moindres détails (cf : boucles d'oreilles de Détroit), qui ne plonge jamais dans l'excès et sait doser correctement avec des touches d'humour qui sont les bienvenues.
    En plus d'un mélange maitrisé des genres, Sorry To Bother You parvient à créer différents styles dans sa captation d'images notamment avec le stop motion présent à un certain moment du film, mais aussi lors de la vidéo d'explication de Steve Lift (Armie Hammer) filmée avec de la pâte à modeler. Deux mentions spéciales doivent être émises à l'encontre des actrices Tessa Thompson et Kate Berlant (qui n'apparait certes qu'à quatre occasions, mais dont les interventions ravissent) qui délivrent deux prestations magistrales.
    Boots Riley nous offre un long métrage anticapitaliste fort, puissant et extrêmement perturbant qui revient mettre en cause les genres cinématographiques déjà bien établis aujourd'hui.
    Sylvain C
    Sylvain C

    5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Film inattendu, de préférence y aller sans préjugé et se laisser aller par l’histoire. S’attendre a du burlesque, rocambolesque. A voir !
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2019
    Le début de Sorry to bother you est prometteur. Le personnage joué par Lakeith Stanfield est assez amusant : jeune Noir fauché qui se découvre un talent surprenant pour la télévente grâce notamment à son accent « de blanc », qui l’aide à placer des ventes.

    L’anecdote rappelle la voix de blanc qui permettait à Ron Stallworth d’infiltrer le Ku Klux Klan dans Blackkklansman : Sorrry to bother you évoque d'ailleurs dans sa première partie un peu le film de Spike Lee, par son allant et son énergie.

    Alors que le spectateur se demande quel film il est exactement en train de regarder (comédie sentimentale légère ? critique sociale de la société de consommation ? film militant pour la cause noire ?), le réalisateur Boots Riley choisit d’emprunter une voie assez surprenante : celle de l’uchronie déjantée.

    Sorry to bother you devient alors une farce dans laquelle un fantastique coloré et grinçant fleurit. On pourra ne pas suivre ce pari osé. J’ai été pour ma part autant dérouté que séduit, et il me faut admettre que le montage alerte du film et son scénario bien huilé ne laissent finalement que peu de place à l’ennui.

    Il est peut-être dommage que Boots Riley reste assez sage dans son délire : il manque au film cet élément foutraque (que manie si bien Wes Anderson) qui le rendrait vraiment aimable. Une curiosité à voir, si vous aimez le cinéma US indépendant décalé.
    Dan S.
    Dan S.

    17 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 février 2019
    Un film sorti des entrailles de la terre Hollywood avec les fameuses recettes à savoir: un scénario gênant et pauvre, des scènes sans aucune construction logique et aucun art à revendre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 février 2019
    Un film très étrange avec une histoire qui ne démarre jamais. On ne s'attend vraiment pas à un film dérangeant et limite malsain comme celui là. Je ne recommande pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 février 2019
    Cassius, un jeune téléopérateur, se rend compte qu'il doit parler comme un blanc pour que ses clients ne lui raccrochent pas. Ceci sera le début de sa montée vers le sommet de son entreprise, où il découvrira un réseau corporatif macabre. Comme Get out, le film parle, en principe, de l'identité raciale. Le protagoniste doit adapter son identité au moulage du yuppie blanc triomphant. Ses proches vont fortement critiquer cet action, surtout ses anciens collègues, qui commencent à organiser un syndicat au même temps que Cassius devient de plus en plus individualiste.

    Le film, par contre, va beaucoup plus loin de ce pitch. Riley a écrit son début comme si c'était son dernier film. Sorry to bother you s'étend au-delà de ses propres limites pour devenir un manifeste contre le nouvel ordre mondial. Armie Hammer joue un PDG multimilliardaire qui récite du baratin philanthrope. Et, au même-temps, créateur d'un contrat de travail irrévocable qui expulse les gens de leur maisons pour les amener aux camps de travail. Une pique contres les monstres-entreprises à la Amazon et leurs conditions de travail abusives.

    spoiler: Puis, le film traverse une dernière barrière dans le tiers final du film pour basculer vers la science-fiction. Worryfree, l'entreprise, fait des expériences avec ses employés pour créer une nouvelle race, moitié cheval, moitié homme, qui pourra résister les tâches imposés. Un délire qui nous fait éclater de rire au même temps qu'on pousse des cris d'horreur face à ses créatures déformes aux pénis géants.


    Sorry to bother you est une pagaille si folle comme elle est fraîche. En plus, sa valeur va plus loin de sa qualité et son efficacité. Sertes, c'est une bonne comédie qui signe une critique précise. Par contre, la satyre, les rires et la moquerie ne suffisent pas au réalisateur. C'est un film qui appelle à l'action, à la rébellion. C'est un film orienté vers un certain public avec une proposition directe, comme Get out a déjà fait. Même le titre - Désolé de vous déranger - semble un sarcasme dirigé vers le pouvoir contre lequel on doit agir. On assiste aux premiers pas d'une vague de cinéma politique basé sur le cinéma de genre. Un courant qui nous amuse et qui nous demande, en échange, de réagir.

    //// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2019
    Pour traiter de l'entreprise, de l'exploitation ou des luttes syndicales, la plupart des réalisateurs s'arment d'une hache, d'un bazooka ou d'un lanc-flammes. Boots Riley, lui, attaque le sujet avec un presse-purée et ça donne un film délirant, qui ne plaira pas à tout le monde mais qui a le mérite de l'originalité. Ca fourmille d'idées insolites et certaines scènes sont jubilatoires. Drôle et atypique. Du cinoche, quoi !
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2019
    Voilà un film qui sort des clous, avec une histoire cynique, originale et drôle. Le réalisateur parvient avec succès, en grossissant forcément les traits de chaque personnage, à dénoncer les dérives du monde moderne. Le film fourmille de bonnes idées, aussi bien scénaristiques (le changement de voix), que visuelles. Une prise de risque qui mérite bien une demi-étoile supplémentaire par rapport à un bon film.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2019
    Il parait que Sorry to bother you n'est pas susceptible d'être apprécié par tout le monde. C'est un peu vrai pour n'importe quel film, non ? En vérité, le premier long-métrage de Boots Riley est tellement américain qu'il en devient presque insupportable pour ceux qui ont un préjugé pour sa culture cinématographique de moins en moins intéressante avec ses hypers productions aliénantes. Justement, Sorry to bother you semblerait aller à l'encontre avec son côté antisocial et une dystopie qui cogne tous azimuts fustigeant les bases de la société de consommation, capitalisme effréné et racisme latent, sans craindre la caricature. Sauf que le film se veut aussi objet de consommation, fun, gorgé de musique et lesté de dialogues sans filtre. Une bonne dose de réalisme, le monde décrit y est en grande partie familier, même si d'outre-Atlantique, que Riley a tenté de marier avec une touche de fantastique qui finit par prendre le dessus dans la dernière partie du film, au risque de devenir un délire ingérable. Cinéma engagé mais pop corn en même temps, pourquoi pas en effet, mais comment se fait-il que Sorry to bother you fait surtout l'effet d'un exercice de style finalement un peu vain car outré et souffrant de graves lacunes, de rythme, de sens (on y enfonce beaucoup de portes ouvertes) mais aussi de peu de profondeur des personnages. Ludique et caustique oui, mais cahoteux et chaotique, également.
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2019
    Dénoncer les dérives nauséabondes du capitalisme outrancier c'est une excellente initiative, le faire sur un mode bien rythmé et fun c'est très bien également, mais pourquoi avoir tout gâché avec des scènes d'une grande absurdité ???
    Ce film a un grand potentiel inutilement gâché.
    Isabelle D
    Isabelle D

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2019
    Une vrai déception.
    Quelques scènes drôles certes.
    Mais histoire invraisemblable et mal emboîtée.
    De grands thèmes abordés mais de manière assez absurde.
    Alice025
    Alice025

    1 667 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2019
    Ce film est simplement génial, car le réalisateur fait passer de réels messages mais dans une approche complètement barrée et déjantée. On suit donc le personnage de Cassius Green, jeune vendeur télémarketing, qui va monter en grade grâce à sa « voix de blanc » (on en croirait presque un doublage d'ailleurs) jusqu'à monter au sommet et y découvrir l'envers du décor... La dernière partie du film part complètement en vrille mais dénonce justement ce système capitaliste et cette recherche constante du profit au détriment des êtres humains. C'est drôle, bien réalisé, avec de belles originalités de mises en scène, et surtout ce n'est pas loufoque juste pour l'être, il faut voir plus loin. Le tout mené par un casting vraiment sympa', « Sorry to Bother You » est malheureusement mal distribué mais mérite vraiment le coup d'oeil.

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