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Léo M.
19 abonnés
93 critiques
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4,0
Publiée le 4 mars 2019
Pour la parodie pure dénonciatrice du racisme aux états unis on avait déjà Blackklmansman, pour la version gore et horrifique, on avait Get Out. Sorry To Bother You propose un mix des deux, et ce n'est pas aussi bien, c'est encore mieux. Plus déjanté et plus réfléchi à la fois, un film qui dresse le constat réaliste d'une Amérique pays "d'opportunités" lesquelles dissimulent, bien mal, un désir de dominer les masses et de les soumettre aux besoins du merchandising.
L'argent le pouvoir le sexe la drogue mais aussi l'hubris dans toutes sa splendeur se côtoient. L'On rit jaune,l' on grince des deux,l' on est tantôt excités tantôt horrifiés, ce que l'on ne peut pas, c'est rester indifférent.
Alors parodie sérieuse ou drame au second degré? Quoi qu'il en soit, une œuvre unique qui fera date.
Sorry to bother you est un film que j'ai trouvé bien rythmé avec des prises de risque dans la mise en scène. Le côté bon enfant de la moral ne m'a pas dérangé dans le sens spoiler: où les hommes-chevaux, pas spécialement bien fait , apportent une touche de folie donnant un côté second degré au film, j'ai trouvé.
"Sorry to Bother You" est une petite surprise en ce début d'année 2019. Le premier film du rappeur Boots Riley navigue dans le multi-genre pour offrir une satire audacieuse sur la société américaine. Cassius Green est un loseur sans boulot. Lorsqu'il décroche un boulot de vendeur en télémarketing il comprendra rapidement que c'est en imitant une voix de blanc qu'il pourra mieux vendre. A côté de ça, il se mobilise auprès de ses collègues pour défendre leurs droits d'employés exploités et payés à la commission. Même s'il s'éparpille un peu, le film bascule ensuite dans une parodie fantastico-pop indescriptible mais jouissive. La mise en scène est joyeusement barée et les comédiens se donnent entièrement à l'excessivité de leur personnage. Un ovni imprévisible. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Super film loufoque et pertinent !! J’adore l’univers absurde développé ici, le film va au bout de sa folie pamphlétaire sans jamais nous perdre. Le rythme est vif , les acteurs acidulés
Un film explosif qui traite une certaine réalité du commun des mortels pour survivre dans cette jungle productiviste, avec panache , humour déjanté et folie.
Très créatif et inventif visuellement, ce film est une vraie surprise, mi satire mi comédie. Il n'est pas non plus en reste sur le plan du propos puisque le portrait qu'il dresse du monde du travail sauce capitaliste ne mâche pas ses mots, mais pour moi c'est surtout en tant que pur objet filmique qu'il m'a plu: visuellement c'est une sorte de pétillement quasi constant qui vous emporte dans 1h45 de pure fantaisie.
Grâce à une direction d'acteurs remarquables: le réalisateur Boots Riley signe un satire sociopolitique dont l'idée directrice est la critique fondamentale d'un capitalisme abusif qui serait la cause d'une société enclin à une forme de déshumanisation qui a finit par altérer les valeurs individuels les plus sacrés.
"Sorry To Bother You" m'a laisé une impression mitigée à la fin de son visionnement. Je reconnais à Boots Riley l'originalité de son film, de son univers, un style décalé plutôt sympa et une bonne bande-son. En revanche, les défauts sont nombreux. Cette dystopie est, comme finalement toutes les dystopies, une satire de notre société consumériste, contrôlée par les industriels et abrutie par les médias. Boots Riley traite de ces sujets de manière peu subtile, grossière ce qui nuit à la fois à son propos et à la qualité du film. En effet, les lourdeurs se multiplient que cela soit dans l'intrigue, dans l'humour ou dans les problèmes sociaux évoqués. Le jeune cinéaste en fait trop et de façon maladroite. Dommage car il sait tenir une caméra. Son prochain long métrage sera peut-être plus abouti. Je l'espère en tout cas.
Je crois que je n'ai rien compris au film... Dommage car super mise en scène, super photo, les teintes sont agréables... Une perte de temps pour ma part.
Le coté SF n'apparait qu'au bout d'une heure 20, et vu que le film dure une heure 50, je me suis ennuyé la plupart du temps.De plus on est dans de la SF très bas de gamme.
4 915 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 12 juin 2020
J'ai vu Sorry To Bother You hier soir avec quelques-uns de mes amis. Aucun de nous ne savait quoi que ce soit à propos de ce film, sinon qu'il avait quelque chose à voir avec le télémarketing et était très bien noté en ligne. Ce film est un rêve surréaliste qui a quelques grandes scènes et quelque chose d'intéressant à dire sur l'atmosphère sociopolitique des États-Unis en ce moment. Mais c'est surtout un film sans but ni directions réelles. Tout le film est déroutant et on dirait qu'il dure 4 heures. Honnêtement, je suis vraiment en conflit avec ce film car il a pris des risques vraiment intéressants mais cela a pris une tournure si bizarre que j'ai vraiment l'impression de ne pas avoir compris son but. Si vous aimez les histoires loufoques et insensées de Terry Gilliam alors ce film fonctionnera surement pour vous...
Pour traiter de l'entreprise, de l'exploitation ou des luttes syndicales, la plupart des réalisateurs s'arment d'une hache, d'un bazooka ou d'un lanc-flammes. Boots Riley, lui, attaque le sujet avec un presse-purée et ça donne un film délirant, qui ne plaira pas à tout le monde mais qui a le mérite de l'originalité. Ca fourmille d'idées insolites et certaines scènes sont jubilatoires. Drôle et atypique. Du cinoche, quoi !
Cassius Green est le héros de cette aventure cynique, radicale et militante. Il commence à travailler en tant que vendeur au téléphone et bascule vite dans un univers macabre en découvrant la méthode magique pour gagner beaucoup d'argent… Prendre une voix de Blanc. Tandis que lui devient super-vendeur, ses collègues manifestent contre l'exploitation dont ils s'estiment victimes au sein de l'entreprise. On peut dire que cette comédie insolente et merveilleuse dissimule une satire profonde de la société capitaliste.
Déjanté, loufoque et bien rythmé, ce sont les mots qui me viennent au sortir de la salle. Mais que c’est difficile de suivre cette histoire sans être agacé par une chronologie mal expliquée, des incohérences notoires et une fin fantastique qui dérange.