Une vraie comédie, prenant certaines libertés avec l''Histoire...Cette comédie intelligente m'a beaucoup amusé, enlevée un peu comme un vaudeville de Labiche ou de Feydaud . Le génial plan final montrant les acteurs saluant de dos résume bien son esprit...Ce film aurait mérité davantage de succès. Peut-être une comédie trop fine pour le grand public ???
C'est vraiment un film de connaisseurs j' ai faillit m'endormir une dizaine de fois tellement que l'histoire est lente . Go aller voir sonic qui est vraiment un film super bien réaliser avec de super acteur.
C'est un plaisir de voir le film même après avoir vu la pièce. Certes les acteurs y sont moins bon et cela n'égale pas la pièce. Mais les décors sont somptueux et Roxanne magnifique.
La thématique du théâtre et de Cyrano de Bergerac me séduisant beaucoup, j'aurai aimé que ce film soit réussi. Mais je suis restée sur ma faim. J'ai trouvé le scénario plat. Le film m'a semblé ennuyeux. Dommage.
Quand la pièce de théâtre française la plus jouée de l’histoire rencontre le septième art, il en ressort une œuvre cinématographique empreinte de poésie, d’héroïsme, de romance et de fantaisie, dans l’atmosphère foisonnante de la « Ville lumière » de la fin du XIXème siècle. Bien qu’ayant fait ses preuves sur les planches théâtrales dès 2016, notamment celles du prestigieux et historique théâtre du Palais Royal, le projet initial d’Alexis Michalik était bel et bien de faire un long-métrage, une ambition temporairement repoussée faute de trouver un réalisateur intéressé. Mais la récompense honorable de cinq Molières l’année suivante consacre son travail et lui permet de concrétiser son projet, dont la principale influence provient du film Shakespeare in Love, qui a marqué le cinéaste en 1999. Edmond est tourné entre janvier et mars 2018, en République Tchèque, mais la séquence finale du cloître a été filmée au sein de l’abbaye Saint-Pierre de Moissac, un monument historique judicieusement choisi pour rendre hommage à l’une des scènes du théâtre français les plus émouvantes. Néanmoins, la majorité du film se déroule dans le cadre fermé d’un théâtre parisien, un choix facilement compréhensible par rapport au sujet. Cette adaptation cinématographique originale porte donc son regard sur la création de la pièce Cyrano de Bergerac, l’œuvre la plus connue du jeune poète Edmond Rostand, représentée pour la première fois en 1897. La multitude de personnages secondaires hauts en couleurs est un petit bijou de comédie, même si l’humour est parfois mal dosé et trop envahissant. De plus, ce récit est largement romancé et fantaisiste. Mais les décors et les costumes restent l’un des principaux atouts du long-métrage et sont d’ailleurs nominés aux Césars de leur catégorie respective en 2020.
Conçu au départ pour le cinéma, la pièce de théatre était un enchantement pour les sens, un tourbillon de décors, personnages, costumes et bons mots. Passer du spectacle vivant au cinéma, pouvait présager quelques craintes pour ceux, comme moi, qui ont eu la chance d'assister à la pièce. Dans l'ensemble, cela reste un beau spectacle, raffiné et populaire ou l 'on rend hommage à la création artistique, à la poésie et même à l'art tout court, comme moteur de la vie. Le film est parfois trop léger, comme l'était la pièce, mais offre quelques réflexions sur l'inspiration, la place des femmes dans cette inspiration, la vie de comédiens. La troupe est d'ailleurs excellente avec mention mérité à Thomaqs Solivères, pour son premier premier rôle.
Un véritable chef d'oeuvre. Le Cinéma qui rend hommage à son ancêtre : le Théatre !!! C est frais,bien emmené, la scène finale très touchante ... Enthousiasmant !!!
Le film est plein d’énergie et de bonnes intentions, visiblement habité par un amour sincère de la pièce de Rostand et porté par un budget confortable. Pour le reste, c’est au mieux maladroit, au pire embarrassant. Le scénario est ultra-formaté et prévisible, plein de mièvrerie et d’anachronismes de plus ou moins bon goût (un costumier qui s’écrie « c’est tellement 95! »), de deus ex machina, de trappes-très-dangereuses-qui-vont-servir-plus-tard-dans-le-film et de réhabilitation à plusieurs vitesses (le restaurateur noir a droit à une belle tirade et un baiser de Sarah Bernhardt, mais les femmes restent cantonnées au statut de muses, d’hystériques ou de potiches). Quant à la réalisation, elle se limite à faire tourner en permanence la caméra sur elle-même, sans raison apparente et sans autre effet que de donner le tournis. Mais le pire selon moi, pour un film sur la création, c’est cette vision ras des pâquerettes de l’inspiration, montrée comme une suite d’illuminations reçues de manière totalement passive, comme si le travail d’écrivain consistait seulement à copier la réalité telle qu’elle est, en y ajoutant quelques coutures, entre deux verveines. Le métier d’acteur n’est d’ailleurs pas pris plus au sérieux, puisqu’ici n’importe quelle ingénue peut s’improviser tragédienne et que l’idiot du village n’attend, pour se changer en acteur confirmé, que l’action miraculeuse d’une petite fellation en coulisses.
Alexis Michaelik est de ceux qui ont autant arpentés les plateaux de cinéma que la scène théâtrale. Par conséquent, le voir adapter sa propre pièce, en plus d'être tout à fait logique (compte tenu de son passif), a de quoi attiser la curiosité. Comment arriver à une jonction entre le théâtre et l'effervescence du direct et le cinéma où la magie de montage lie personnages et chronologie ? Avec grande habileté, Michalik intègre l'expressivité et l'énergie d'une performance en continu avec une réalisation extrêmement véloce et des incarnations tout en éloquence. L'euphorie gagne rapidement le film et l'emmène vers un ballet d'émotions indéniables. Franchement, du très bel ouvrage et servi par des comédiens remarquables. Edmond est une très belle proposition de cinéma expressif et pictural, dans tout ce que ça implique de forces et de faiblesses. Car l'écriture (respectueuse de Rostand) peut aussi donner à l'ensemble un aspect parfois superficiel, forcé jusque dans l'agencement scénique. Ce qui peut malheureusement créer une sorte de distance puisque cela s'apparente à du théâtre filmé (un concept superflu à mon sens), alors que l'expérience du spectacle vivant a ceci de plus viscéral quand il se vit en "vrai". Mais je ne boude pas le plaisir de voir un metteur en scène faire preuve d'autant d'autorité pour faire la passerelle entre le 6ème et 7ème Art.
Ce film est un chef d'œuvre grâce aux décors, à la lumière, aux costumes, aux acteurs sensationnels, aux dialogues, à la bonne humeur et à l'émotion finale. Bravo
Rien d'extraordinaire ... Un point même plutôt négatif : le jeu des acteurs manque de conviction. Reste un scénario qui - quoique artificiel - est sympathique : il est plaisant et distrayant - le Paris mythique de cette fin du XIX° siècle est bien reconstitué ; et que le verbe de "Cyrano de Bergerac" est beau ... même lorsqu'il est mal dit !
Le film est réussit dans le sens d'une comédie bon teint très libre avec la vérité historique. Tout n'est pas faux mais déformé et le film n'apporte rien à l'Histoire réelle. Il reste sympathique par différents aspect mais très fabriqué, visant surtout les sentiments et des effets sans visée biographiques aucune et sans réelle profondeur. J'hésitais entre 3.5 et 3 mais vu la niaise complaisance dont il bénéficie de la part de beaucoup ce sera plutôt un 3 pour les acteurs et non pour l'histoire.
Si vous pensez qu'il s'agit d'un moyen détourné pour une énième adaptation de ce chef d'oeuvre théâtral français, vous vous trompez ! "Edmond" est un peu le "Shakespeare in Love" hexagonal... ou comment une oeuvre peut être écrite grâce à une muse. Car, oui le fin fond de l'histoire se trouve bien là. Edmond Rostand, alors jeune poète enchaîne les "fours" théâtral. Si plus personne ne croit en son talent (ou plutôt n'y a jamais cru), il peut compter sur le soutien de sa femme mais aussi sur l'espoir d'un comédien célèbre mais surtout sur l'inspiration que lui apporte cette jeune habilleuse. Thomas Solivérès habite à merveille ce personnage historique et est formidablement entouré par Olivier Gourmet et Lucie Boujenah. Entre pointes de burlesque, d'émotion et d'histoire, "Edmond" a réussi à faire ce que peu de films historiques ont réussi : à m'accrocher et ne pas détourner les yeux une seule fois de l'écran ! Si on se souvient tous de la prestation de Gérard Depardieu campant le rôle de ce manieur d'épée poète et au grand nez, la réalisation d'Alexis Michalik nous propose un tout autre angle et formidablement réussi !