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JPL
1 critique
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1,0
Publiée le 8 février 2019
Un mauvais vaudeville pour un chef d'oeuvre Français. Surjoué, convenu, parfois même déplacé, rien ne nous est épargné, pas même la happy end dont le dernier plan évite de justesse de s'achever sur le postérieur des acteurs. On est loin du panache de l'oeuvre originale. Amis de la poésie, bonsoir !
Je ne connais pas (encore) le travail d'Alexis Michalik au théâtre. Je l'ai vu en Masterclass et sa façon de s'exprimer, sa passion pour ce grand personnage m'a poussée à aller voir le film. Il est beau, drôle, émouvant, il est chargé de vie ce film. A voir, à revoir. Bravo à toute l'équipe.
Cet Edmond, c’est Rostand, devenu célèbre et riche en une seule soirée, après la première représentation au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, de “Cyrano de Bergerac�. Il a d’ailleursspoiler: reçu la Légion d’Honneur trois jours après !
Le film est une adaptation, par son auteur, de la pièce du même titre, qui a aussi triomphé, mais au Théâtre du Palais-Royal. Or cette adaptation, très intelligente, mêle la vie de Cyrano, très romancée par Rostand spoiler: (Cyrano n’était pas gascon, il ne s’appelait pas Bergerac, et il est né à Paris !) , et la pièce que Michalik en a tirée. Elle se joue toujours, soit dit en passant. Et la genèse du film est inspiréespoiler: d’un autre film, “Shakespeare in love�, tout en lui étant très supérieure .
Il faut mentionner que, contrairement au film de Jean-Paul Rappeneau et Jean-Claude Carrière, on n’a passpoiler: coupé les deux plus beaux vers de la pièce de Rostand, dits par Roxane : « Et pendant quatorze ans, il a joué ce rôle / D’être le vieil ami qui vient pour être drôle », juste avant la mort du héros dans le couvent où Roxane s’est retirée. Comment ces deux inconscients ont-ils pu faire une telle mutilation ?
Le générique de fin est illustré par des fragments de filmspoiler: tirés des précédentes versions cinématographiques de “Cyrano de Bergerac�. Il faut donc rester jusqu’à la fin .
Épuisant et ereintant ! Ce sont vraiment les qualificatifs qui viennent à l'esprit à la sortie de la projection. Sous prétexte de vouloir faire oublier qu'il s'agit de l'adaptation de sa propre pièce de théâtre, Alexis Michalik multiplie les amples mouvements de caméra, les travellings virevoltants, les panoramiques vertigineux, les mouvements à la grue alambiqués, faisant preuve d'une absence totale de connaissance de la grammaire cinematographique. Passé ce constat affligeant, le deuxième problème vient du fait que le film se propose de relater, de façon imaginaire, la création d'une des pièces majeures du théâtre français (Cyrano de Bergerac) sous l'angle de la farce......bien grasse, boulevardière, prompte aux gags graveleux très loin de la richesse de la poésie d'Edmond Rostand. Enfin, le réalisateur a donné comme consigne à tous ses acteurs de surjouer la caricature de leurs personnages, Mathilde Seigner et Clémentine Célarié en tête ce qui finit d'achever le spectateur. Mieux vaut voir et revoir le chef d'oeuvre de Rappeneau, sublime adaptation du vrai Cyrano.
Une comédie menée avec brio qui raconte la création de la pièce Cyrano de Bergerac. Les rimes s’enchaînent et les répliques font mouche, les décors sont soignés, les situations fantasques sont menées avec une belle énergie des comédiens. On sent que tout le monde s’amuse, c’est joyeux, tous les comédiens sont bons, en particulier Olivier GOURMET, remarquable en Coquelin.
Absolument remarquable ! Il fallait être sacrément gonflé pour écrire la pièce (à succès) et en tirer un film de toute beauté sur un sujet aussi ÉNOOORME que Cyrano. Le pari est réussi. Les interprètes sont excellents (mention à Coquelin) ils croient en leur rôle, la mise en scène ébouriffante, la reconstitution de Paris très belle et poétique, et l'humour est là, toujours où il faut ! J'ai passé une excellente soirée. Dommage que l'on ne fasse pas suffisamment de publicité à ce genre de film drôle et de bon goût, à l'inverse des drames socio-politiques toujours des mêmes auteurs, ou des pochades franchouillardes avec toujours les mêmes acteurs. Encore bravo !
Il y a bien l'excellent Olivier Gourmet (Coquelin aîné, le premier "Cyrano", en 1897), et le charmant fils de, Tom Leeb (le "Christian" de la pièce), de jolis décors (pragois, figurant le Paris de la fin 19e).... mais force est de dire que c'est à peu près les seuls attraits du film, dont la louable ambition (présenter la genèse de la pièce-phare d'Edmond Rostand) ne donne au résultat, hélas, qu'une pochade souvent navrante. Très souvent d'une approximation gênante sur le plan factuel (un seul exemple : faire de Rosemonde Gérard, poétesse de talent - celle du célèbre "Aujourd'hui plus qu'hier, et bien moins que demain" - une femme au foyer, sorte de petite souris grise, ne lui rend justice en rien !), et totalement insipide en termes de "pourquoi", comment", le jeune ER (il n'a pas encore 30 ans) réussit ce qu'il est convenu de considérer comme un monument du répertoire..... Alexis Michalik (dont j'avais apprécié "Le Porteur d'histoire", et "Le Cercle des Illusionnistes", sur scène) rate, pour moi, son propos ici - et le passage du théâtre au cinéma le gâche encore, pour cet "Edmond".
Film magnifique Merci pour ce merveilleux moment, très belle mise en scène, avec d'incroyables acteurs Captivé du début à la fin et beaucoup de rires À voir
L’histoire est prenante du début jusqu’à la fin. Je n’avais pas vu la pièce d’Alexis Michalik au théâtre, c’était donc une découverte pour moi, je n’ai pas été déçu. Je recommande ce film agréable et divertissant.
Edmond revigore le panache de son protagoniste principal et de la pièce de même nom en diffusant dans son récit une énergie de chaque instant, où chaque scène semble montée sur ressorts et fait exploser aux yeux et aux oreilles les tirades bien menées d’acteurs possédés. On regrettera cependant l’aspect stéréotypé du parcours choisi, classicisme qui contredit en partie l’effervescence du monde théâtral dans le Paris d’un XIXe siècle finissant. La réalisation souffre de ce grand écart entre une progression standardisée et la folie des comédiens, se repose donc sur des effets plutôt tape-à-l’œil qui tantôt fonctionnent tantôt alourdissent la dramaturgie. Demeure cette excellente idée de glisser peu à peu des planches vers la fiction cinématographique – d’abord l’espace scénique stricto sensu, puis le tragique d’une mort sur fond de guerre au ciel de feu qui tend vers le cinéma, enfin le relais du médium cinéma lors de l’ultime acte – où la mise en scène traduit l’immersion du spectateur devant la pièce et restitue, de manière intéressante, le pouvoir du spectacle au XIXe siècle. D’excellents acteurs enivrent le film ; on pourra toutefois interroger le choix du jeune Thomas Solivérès qui, s’il livre une performance tout à fait satisfaisante, dissone quelque peu avec le génie du personnage qu’il est censé incarner. Edmond reste une relecture fort bien menée qui fait entrer Cyrano de Bergerac dans la modernité, preuve s’il en fallait trouver une que la figure revigorée par Rostand n’a pas fini de nous imposer son panache.
Les mots sont magnifiques, (ils ne sont pas tous d'Edmond Rostand, certains viennent de l'auteur du film). Une pièce dans la pièce, c'est beau, c'est bien joué, c'est frais. On en sort avec le sourire.
Bonne adaptation de la pièce de théâtre du même nom sur la création par Rostand de Cyrano de Bergerac, l'incontournable classique de la littérature française (que j'ai aussi été voir) que ce film nous donne envie de relire. Très bons acteurs une fois dans le film vous ne lâchez plus ! Et aussi très bons décors Belle Epoque/dialogues !
Film débordant d'énergie. On souffre tout le long du film avec Edmond Rostand : arrivera-t-il ou pas à écrire sa pièce. Le film montre bien comment pouvait être l'ambience dans une troupe de théatre à l'époque.