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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 10 novembre 2017
A l’occasion des quarante ans de la disparition de la grande diva Maria Callas, Tom Volf nous présente ce documentaire raconté à la première personne par la douce voix de Fanny Ardent mis en scène avec des images chronologiques des années cinquante et soixante mais aussi de précieuses photographies de son enfance. Sophia Cecelia Kalos dite Maria Callas est une cantatrice considérée comme la plus belle voix du vingtième siècle. Bien que ses parents l’aimaient, ils étaient très stricts avec elle et tenaient à ce qu’elle ait une éducation musicale. Elle débutera les cours de piano à huit ans. Ses parents l’a forceront ensuite à devenir chanteuse, ce qui l’empêchera de poursuivre le collège. Ayant grandie à New-York, la famille est partie vivre en Grèce vers les dix ans de Maria pour entrer au Conservatoire d’Athène. Elle y fera la rencontrer d’Elvira De Hidalgo avec qui elle entretiendra des liens proches. Docile et travailleuse, voici comment certains qualifiaient la légende. Le film ne cherche pas à être trop bavard et offre des séquences intégrales d’instants musicaux nous le plus grand bonheur de ceux qui auront fait la démarche de venir voir le documentaire. Les nombreuses interviews et lectures de lettres déploient un beau champs de diversité pour mieux comprendre cette femme heureuse qui s’est toujours sentie privilégiée d’avoir atteint le plus haut niveau d’une carrière, qui aurait néanmoins préférée devenir mère ou ne pas devoir se cacher avec l’amour de sa vie déjà marié. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
On pouvait sans doute faire beaucoup mieux que cette compilation d’archives. Néanmoins le film est touchant, nous rappelant comme Callas était belle, intelligente, d’une elegance folle, et d’un talent inouï. Il montre aussi comme la vie d’une artiste est déchirée entre la vie publique et la difficulté d’avoir une vie privée épanouissante. Je craignais le pire en voyant le nom de Fanny Ardant sur l’affiche mais elle reste à peu près sobre. Ouf.
Pour les admirateurs de la Callas dont je fais partie, un bon documentaire qui apporte des témoignages originaux, des morceaux entiers de fameux airs d operas avec une excellente sonorité. Un agréable moment...
Fragments de la vie de Maria Kaloyeropoulos, alias Maria Callas. Surtout de sa vie professionnelle - et là, si vous aimez l'opéra, le "bel canto" en fait, vous serez ravi(e). Airs célèbres in extenso (comme "Vissi d'arte" ou "Casta diva") nombreux : le gros de l'affaire. La partie privée, même si illustrée par des images amateurs (dans leur état non retouché - petite touche émouvante) est maigrelette. Et donc la promesse, trouver "Maria" sous "Callas" (ou avec elle, ou contre elle - ?...) est assez modestement tenue. L'ensemble de ce documentaire sans vrai point de vue est très académique - pas mal de déception(s), au bilan. Le "plus", le "off" de Fanny Ardant qui s'incarne à nouveau en "Callas".
"Maria by Callas " est sans doute le film que je rêvais de voir sur Maria Callas. Uniquement constitué d'images d'archives, l'aspect musical du film est un des nombreux points forts tant il est difficile de voir de belles images de Callas sur scène. Que l'on connaisse bien la Prima Donna ou pas, dés l'instant que l'on est sensible à la musique dite classique, on ne peu qu'être bouleversé de voir cette femme incroyable vivre ces chefs d'oeuvre. La dimension humaine du film est également bouleversante, évidemment, à l'image de la vie de Callas. Cette délicatesse pleine de force et de souffrance est certes difficile à voir et entendre, mais rendue avec un tel respect qu'elle illustre parfaitement cette icone : avec Maria Callas, mourir d'aimer a pris tout son sens, il ne faut pas l'oublier. Enfin, seul un film de cette qualité pouvait rendre le temps qu'il fallait à la grâce du sourire de Maria Callas, au temps suspendu pendant ce " Casta Diva " angélique ou cette " Mamma Morta " tragique. La voix de Fanny Ardant ajoute aussi un " " à l'ensemble : une réussite. Ce film m'a bouleversé, sans doute parce que j'ai toujours aimé Callas. Je pense malgré tout qu'il peut plaire à beaucoup tant la femme prend toujours le dessus sur le chant : ne s'agit d'ailleurs-il pas de l'oeuvre tragique de la vie de Maria, plus que de Callas ?
le réalisateur a choisi de nous faire découvrir Maria Callas par elle-même, c'est à dire à travers des entretiens, des films personnels, des lettres (lues par Fanny Ardant) et bien sûr en scène. Film intime qui nous permet de mieux connaitre cette diva mais les seuls aspects négatifs abordés le sont par son autocritique, plutôt amusante d'ailleurs. On prend plaisir à l'écouter, à la déguster. C'est un regard sur la Callas, son propre regard.
Patchwork d'archives plus ou moins intéressantes. Aucune perspective, mal mixé, monté sans aucune intelligence. Passons sur une Fanny Ardant inappropriée et mal dirigée. C'est à se demander s'il y a une quelconque intention de la part de l'auteur. Ceci n'est pas un film.
Maria Callas a marqué le siècle. Née en 1923 à New York, Mary Kaloyeropoulou retourne avec ses parents en Grèce où elle est formée à l'art lyrique. Son talent, son travail, ses qualités d'actrice - à une époque où les chanteurs d'opéra ne s'embarrassaient guère de jouer - lui valent une rapide célébrité. Elle inscrit son nom au répertoire des œuvres les plus difficiles et des scènes les plus prestigieuses (la Scala, l'Opéra Garnier, le Met'). Elle devient une diva, voire "la" diva, à une époque où le star system s'organise autour de quelques figures érigées au rang de mythes : Marylin, BB, Sophia Loren... À partir d'archives visuelles et de lettres, lues par l'inimitable Fanny Ardant, Tom Volf raconte sa vie.
Ce documentaire platement chronologique ne révolutionnera pas le genre. Mais son sujet est si exceptionnel qu'il suffit à en justifier l'intérêt. Car la Callas est un personnage de légende. Sa vie est un roman. Sa destinée une tragédie.
On passe trop vite sur son enfance. On découvre sur quelques clichés en noir et blanc une adolescente timide au physique ingrat, enlaidie par des lunettes disgracieuses. On aurait aimé savoir comment elle parvint si vite à la célébrité. On la retrouve vite en Italie, où elle épouse Battista Meneghini, de vingt-huit ans son aîné, qui coache sa carrière. On voit les mêmes images sans cesse répétées d'une prima donna d'une élégance étourdissante à l'atterrissage d'un avion, entourée d'une foule d'admirateurs (à cette époque, les contrôles de sécurité n'interdisaient pas d'accéder à la piste). On la voit encore et encore descendre d'un avion, s'engouffrer dans une limousine, arriver à une première. Ce n'est plus Meneghini qui l'accompagne mais Aristote Onassis qu'elle rencontre en 1958. Mais le mariage est impossible car Onassis est marié et la Callas ne peut pas divorcer. Et bientôt c'est la révélation par la presse de l'idylle entre l'armateur grec et la veuve de JF Kennedy.
Le documentaire de Tom Volf s'attache moins à la voix de la Callas qu'à son carnet mondain. Les amateurs d'art lyrique en seront pour leurs frais. Les autres - dont je suis - ne bouderont pas leur plaisir.
Nourri de nombreuses archives, un portrait intime et touchant de la Diva, bercé par la narration envoûtante de Fanny Ardant, mais terni par un montage chaotique. 3,25
Documentaire par le biais des lettres de "La Callas". C'est plus l'itinéraire d'une femme dans ses doutes, relations avec les hommes, sa carrière. Toute une époque ! Plus dans le sensible que l'intellect. Le choix de Fanny Ardent pour lire est bon. À réserver aux fans. 3,4/5
Ce documentaire m'a permis de découvrir ce personnage à la voix si extraordinaire. Une femme passionnée disparue précocement. Rien d'exceptionnel néanmoins dans ce film.
j'ai pensé aller voir un documentaire dur Callas, que je connaissais peu. C’était très boring, sans bcp d’intérêt. Pas bcp des explications. C'était surtout des scènes (mal filmés) de ses performances. Pas très intéressant.
Un bon documentaire et même s il y a quelques faiblesses il rends bien compte de la personnalité de la Calais inoubliable et fragile une très très grande cantatrice et même si les images sont répétitives et de mauvaise qualité le son est bon et par exemple l extrait de la Somnambula de Bellini est magique