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    Spider-Man: No Way Home
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    1 408 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 965 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2024
    Sous un dèluge d'effets spèciaux, voici venu (enfin) "Spider-Man : No Way Home" (2021) que beaucoup attendait depuis la conclusion de "Spider-Man : Far From Home" (2019). Ça dèmarre sur les chapeaux de roue entre Peter Parker et « MJ » . spoiler: Puis tout devient dèlirant pour le fan service et l'inattendu come-back des anciens mèchants de la franchise, tous morts pourtant pour avoir combattu contre Spider Man dans leur monde!
    Tout s’enchaîne et reste globalement attractif et touchant quand il le faut! C'est plutôt pas mal dans son ensemble même si le non fan risque de ne pas tout saisir à ce qu'il voit (le multivers, la dimension miroir...). spoiler: On avait pourtant prèvenu Peter Parker qu'il y aurait des consèquences, mais pas au point de voir Andrew Garfield et Tobey Maguire rèapparaitre aux côtès de Tom Holland!
    On se demande maintenant comment les choses vont èvoluer chez Marvel que rien ne semble arrêter! ils ne vont pas appeler Nicholas Hammond quand même! ils en seraient capable les affreux...
    FaRem
    FaRem

    8 796 abonnés 9 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2022
    Il y a le bon fan service et le fan service utile, et ce "Spider-Man: No Way Home" parvient à être les deux à joignant l'utile à l'agréable. Jon Watts reprend là où il s'était arrêté dans "Far From Home" avec cette grosse révélation finale qui bouleverse le quotidien de Peter Parker, mais poursuit surtout ce qui a été amorcé depuis quelque temps dans le MCU à savoir le Multivers. Je reste sur ce que j'ai dit avec le réalisateur qui exploite du mieux possible cette idée des univers multiples en incorporant ce que les fans ont probablement toujours rêvé. "No Way Home" n'est peut-être pas un grand film, mais c'est un grand bonheur de voir ce film si l'on est un minimum fan de l'univers "Spider-Man". C'est aussi pour ça que le cinéma existe pour réaliser ce genre de "rêves". Entre les références et les clins d'œil à la franchise, aux films, aux personnages ou même aux acteurs eux-mêmes, le film nous fait passer par toutes sortes d'émotions. C'est un pur moment de nostalgie, mais pas seulement... Au-delà de cet émerveillement logique, je n'ai pas tout aimé dans le film et j'ai trouvé de nombreuses décisions incohérentes avec Peter qui ne cesse de faire les mauvais choix comme s'il n'y avait pas d'autres moyens d'amener tous ces affrontements. Après, c'est un détail et je préfère me focaliser sur le positif et sur cette expérience positive, car "No Way Home" est un vrai bon divertissement.
    selenie
    selenie

    6 346 abonnés 6 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Il est évident que les auteurs ont vu, envié puis se sont inspirés du succès mérité et si jouissif du film d'animation "Spider-Man : New Generation" (2018), le multiverse évidemment, mais surtout dans plusieurs clins d'oeil (un spider-man noir ?!) et à une mise en scène encore plus folle et inventive qu'on remarque surtout à 3-4 passages marquants du film. Le plus impressionnant est que personne est laissé pour compte ou sous-exploité. Une gageure à saluer, surtout que ce soin appporté aux personnages n'entame en rien la construction narrative. Le mix action-humour fonctionne à merveille et arrive à son comble dans une second partie qui offre son lot de surprises ; ou plutôt ce qui est si attendu arrive avec classe et gourmandise, cela annonce une dernière partie assez démente et si icônique qu'on pardonne quelques longueurs et des références trop appuyées. Le plus gênant est justement la toute fin, trop tirée en longueur, on frôle le pathos et le trop bavard, sans compter ce générique de fin peu créatif avec une chanson oubliable. Ca reste un très bon moment à voir, à revoir et à conseiller.
    Site : Selenie
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    À la fois vingt-septième long-métrage du MCU, quatrième film de la Phase IV et troisième opus des aventures du Tisseur incarné par Tom Holland, "Spider-Man : No Way Home" débarque enfin en salles entouré d'une hype comme ce large univers super-héroïque n'en avait plus connu depuis un long moment, en particulier avec le début de cette nouvelle phase au cinéma qui oscillait jusqu'alors entre l'anecdotique ("Black Widow"), le divertissant ("Shang-Chi...") et le clivant ("Les Éternels" que l'on a beaucoup aimé). On peut aisément le comprendre car, en plus d'avoir l'honneur de jouer enfin avec la notion de Multiverse sur le grand écran après que la série "Loki" en ait établi les bases auprès du public, ce nouveau volet consacré au Spider-Man du MCU est censé représenter un véritable feu d'artifice pour tout fan de l'Homme-Araignée prêt à assister au fracas forcément jouissif des différents univers cinématographiques l'ayant mis en scène en live-action depuis 2002 (et à toutes les surprises que cela peut induire). Par ailleurs, ce long-métrage se focalisant plus radicalement sur le Spider-verse que ses deux prédécesseurs est peut-être aussi le moyen d'affirmer l'identité d'un super-héros qui a finalement évolué au sein des films de Jon Watts souvent au plus près des événements du MCU -dans l'ombre de l'image imposante de son mentor Tony Stark notamment- avec pour spécificité un ton plus adolescent et désinvolte certes sympathique mais encore loin d'exploiter la plénitude de l'aura et du monde si uniques de l'Homme-Araignée que la trilogie originelle de Sam Raimi avait su par exemple si bien saisir pour en devenir la référence au cinéma.
    Bref, les grandes espérances véhiculées par ce "Spider-Man: No Way Home" appelaient de grandes ambitions pour les concrétiser et, avec des bandes-annonces faisaient déjà monter la sauce en dévoilant peu à peu le retour de vilains cultes, autant dire que les araignées semblaient s'aligner pour tisser la meilleure des toiles...

    Débutant directement à la suite des derniers instants de "Far From Home", et donc de la révélation-choc de l'identité de Spider-Man au monde par un Jonah Jameson toujours aussi irascible en blogueur complotiste, "No Way Home" place Peter Parker au pied du mur après le dernier vilain tour posthume que lui a joué Mysterio. Le temps de l'insouciance semble en effet se terminer pour l'adolescent car, si la première partie du film (clairement la plus faible) s'attache à conserver le ton léger de teen-movie propre à la saga de Jon Watts pour passer en revue toutes les têtes connues du monde du jeune super-héros devant la déflagration que représente la découverte de sa double-vie, elle sert avant tout à l'emmener vers une solution tout aussi facile que radicale pour tenter d'en réparer les effets dévastateurs. Une solution qui, bien évidemment, fait entrer en scène la magie de Docteur Strange et des conséquences encore bien plus terribles...

    On aurait pu craindre que Strange devienne une nouvelle fois une figure tutélaire pour Peter, un nouveau Stark en somme, plaçant encore Spider-Man trop sous la coupe d'un autre héros du MCU, mais, sur ce point, le film fait le bon choix de, d'abord, renouer avec la légèreté de caractère du personnage de Strange (un peu oubliée depuis le film qui l'a introduit) et de l'associer à la naïveté de Peter dans le but, ensuite, de faire complètement évoluer la relation de ce duo face à la manière de gérer les conséquences de leur acte déraisonné. Plaçant le sorcier en "gardien du temple cosmique" prêt à tout pour réparer les dégâts, le film lui oppose la bonté héroïque d'un Peter Parker qui cherche toujours à se rattraper et à panser les plaies de son affrontement avec Mysterio sur des adversaires venus d'univers bien connus. Alors, certes, à bien y regarder, les principaux mouvements de ce tandem et, plus globalement, de l'intrigue du long-métrage ressemblent à une boucle d'agissements sacrément irrationnels afin de mettre le monde en danger de façon trop irréfléchie, mais ils correspondent quelque part à des ficelles naïves (faciles diront sans doute certains), très "comicsiennes", et donc pardonnables pour mettre en avant le parcours plutôt bien construit de Peter Parker vers une forme de gravité plus adulte par de nombreuses rencontres et de confrontations qui vont n'avoir de cesse de combler tout aficionado de "Spider-Man"...

    Sur la teneur des surprises que le film réserve (et il y en a tout de même beaucoup), on n'en dira pas plus. Forcément, si vous en suivez l'actualité de très près depuis longtemps, le terme "surprise" sera probablement trop grand au sujet d'événements majeurs mais la promesse d'une jubilation de tous les instants à leurs apparitions sera à chaque fois tenue (surtout, si vous le découvrez dans une salle pleine à craquer, les acclamations à tout rompre d'un public en communion ne pourront que vous convaincre !). L'hommage aux aventures de l'Homme-Araignée sur grand écran se fera évidemment par une bonne dose de nostalgie, de clins d'oeil, de combats ou de rédemptions que l'on aurait jugés encore impossibles il y a peu, de traits d'humour savoureux sur l'improbabilité d'une telle aventure... Bon, sur ce dernier point, reconnaissons que le film en fait encore une fois trop (à croire que le MCU fait une fixette sur les personnes âgées pour créer un décalage comique par exemple, on avait déjà le cas récemment dans "Les Éternels"), les remarques badines d'un héros comme Spider-Man -et ici jeune de surcroît- le justifient peut-être plus que pour d'autres confrères du MCU mais on aurait aimé parfois plus de sérieux, plus d'échanges profonds pour mettre en relief l'importance de certaines situations. Car, quand il se veut plus grave, ce "No Way Home" vise juste, se recentrant sur l'évolution de son héros pour lui faire tourner une page, celle de cette trilogie sur son adolescence, et l'emmener vers un avenir où Peter Parker doit désormais apprendre à se définir sous un jour nouveau à l'aune de ces épreuves sans précédent.

    On aurait aussi d'autres reproches à formuler envers "No Way Home", comme d'en rester visuellement à des canons trop standards du MCU alors que Jon Watts avait semblé mettre la barre un peu plus haute lors des combats atypiques avec Mysterio dans le deuxième film ou encore le traitement inégal de la flopée de vilains VIP mais, dans le fond, si le flacon n'est parfois pas à la hauteur, l'ivresse est bien là, la multitude de sourires de gosse que le film nous colle généreusement nous suivent bien après la séance et il est clair qu'on n'aura pas ressenti une telle ferveur pour un film Marvel durant sa projection depuis au moins la bataille finale de "Avengers: Endgame", c'est dire et jusque dans la deuxième "scène" post-générique proposée de surcroît !
    Oui, "No Way Home" aura régalé, aura tenu ses principales promesses et nous aura même donné hâte de découvrir la suite des aventures de ce Peter Parker à jamais chamboulé par le caractère inédit de ce périple dans les failles du Multiverse. Vivement que les frontières de ce Spider-Verse s'élargissent à nouveau !
    Alice025
    Alice025

    1 683 abonnés 1 370 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2021
    On l'attendait, le voici enfin : le troisième volet de ce Spider-Man s'attaque au multivers, sans surprise mais avec une impatience de grand enfant. Fan service, oui c'est certain mais quel énorme plaisir ! L'histoire reprend tout de suite la fin du deuxième volet et enchaîne, avec un Peter Parker démasqué, qui va tenter de demander de l'aide à Dr Strange, mais rien ne va se passer comme prévu. Peter est naïf, il veut bien faire mais est toujours pris de maladresse, ce qui va lui causer pas mal d'ennuis.
    On en apprend davantage sur le multivers, ouvrant des portes à de bons vieux méchants connus de tous (si on connaît un minimum les anciennes sagas) et peut-être d'autres...
    2h28 de film sans ennui, dynamique, plein d'effets spéciaux soignés , de scènes combats haletantes et surtout une nostalgie qui ravira tous les spectateurs. Un délice !

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 389 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Si vous avez vu tous les “Spider-Man”, cet épisode est fait pour vous ! Véritable fan movie, “Spider-Man : no way home” reprend après les événements de “Spider-Man : Far from home” lorsque l’identité secrète avait été révélée au monde entier par Mystério. Peter Parker demande alors de l'aide au Docteur Strange qui va tenter d’effacer les mémoires collectives. spoiler: Sa tentative est un échec et le multivers se déchaîne. Les méchants de tous les épisodes de la franchise refont surface
    et d’autres surprises réservent alors les spectateurs.”Spider-Man : no way home” est toujours aussi divertissant grâce au juste mélange de fantastique, de comédie, d’action et de rebondissements. A cela, ajoutez la nostalgie et l’introduction de la notion de multivers, qui va faire bouillonner les scénaristes pour les prochains Marvel, et vous obtenez un hommage vertigineux aux fans de trois générations.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    L’idée était alléchante et relevait presque du jamais vu... Mais elle était sacrément risquée. On aurait pu frôler l’indigestion ou faire face à un micmac narratif sans queue ni tête. Mais c’était sans compter sur les têtes pensantes du Marvel Cinematic Universe qui l’ont fait et on ne peut dire qu’une chose : c’est plus que réussi! Bien plus jubilatoire que le raté « Justice League » et tout aussi jouissif que les différents épisodes des « Avengers », le MCU connaît la recette des réunions de super-héros. Mais ici, c’est encore autre chose puisqu’on entre dans ce fameux multivers tant attendu. Si dans les comics cela passe sans accrocs, à l’écran c’est tout autre chose. Cela pouvait sembler téméraire, mais le script parvient à faire rentrer les trois sagas dans un seul film de deux heures et trente minutes d’une manière si simple et limpide que cela confine au génie. Bien sûr il fallait que tous les intervenants des trois sagas soient partants et c’est le cas. On peut en parler sans déflorer des secrets de polichinelle avoués à grand renfort de marketing, mais qu’il est plaisant de retrouver trois générations de Peter Parker sur la grande toile. C’en est presque émouvant et cela fait remonter une certaine nostalgie qui nous surprend. Idem pour les vilains de la saga quasiment tous réunis, et qu’il est original et notable de voir que, pour une fois, il ne faut pas les anéantir mais les sauver. Belle idée! Ce « Spider-Man, no way home » s’apparente presque au « Sinister Six » avorté de Sony qui devait réunir, à la manière d’un « Suicide Squad », les méchants iconiques de l’univers de Spidey. Ici on a donc une sorte de buffet royal majestueux, généreux et maîtrisé d’un personnage et de ses différentes itérations. Un best of en quelque sorte mais qui ne se contente pas de faire du fan service (même si celui-ci est fort présent).

    En effet, on ne compte pas les clins d’œil et les références à toute une génération de spectateurs, mais au MCU également. On sent que ce film avait une importance énorme pour le futur de cet univers au succès devenu incontournable, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas. Et les fans sont servis sans que cela fasse forcé tandis que les autres ne feront pas forcément attention et prendront leur pied quand même. On regrettera juste un petit ventre mou avant le final ainsi que ledit final, impressionnant mais encore une fois dans le noir et en pleine ville. Depuis le magnifique « Les Éternels », on a envie de voir des lieux de combats un peu différents. Mais Spider-Man reste un héros citadin alors... Enfin, le fait de prendre le Bouffon vert (encore) comme vilain principal n’est pas le meilleur choix mais cela reste personnel. Octopus ou le Lézard étaient plus réussis. Hormis ces minuscules réserves, c’est un plaisir de gamin de chaque instant. « Spider-Man, no way home » est émouvant, drôle et rythmé au possible. Jon Watts commence à connaître la chanson et livre le meilleur opus des trois de sa saga et, surtout, il confirme que Tom Holland est clairement la meilleure incarnation du super-héros. L’acteur est vraiment bon tout comme son amoureuse à l’écran Zendaya. Enfin comment ne pas saluer la qualité d’effets spéciaux sidérants. Pas le meilleur film de super-héros de tous les temps certes, ni du MCU, mais un pari réussi et un sacré pot-pourri du meilleur de l’univers Spider-Man. Bravo!

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    Redzing
    Redzing

    1 148 abonnés 4 498 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 août 2024
    Ca y est, le MCU commence à traiter frontalement la thématique du multivers. De quoi ouvrir les portes scénaristiques les plus folles et osées, et... Ah ? Ah... On ne me dit dans l'oreillette qu'en fait non, ce sera juste un prétexte pour ressortir les perso des sagas Spider-man précédentes, et offrir le fan service le plus cynique qui soit.
    La révélation de l'identité de Peter Parker / Spider-man sert de prétexte à démarrer une intrigue lambda. Un sort raté de Docteur Strange et hop, c'est la fête du slip. A partir de ce moment, le scénario n'a plus vraiment d'importance, en enchaîne les caméos et min-rôles jusqu'à plus soif.
    Facilités (vas-y que je te trouve des remèdes miraculeux en moins d'une demi-journée...), invraisemblances, ellipses mystérieuses (mais que font les méchants pendant que nos héros travaillent ?). Ou des personnages au développement absent ou incohérent. Tout ceci avec le moins de risque possible, chacun se bornant à jouer un fantôme de son ancien personnage.
    Je ne vais pas mentir, autant je me contrefiche des Amazing Spider-man bancals de Andrew Garfield, le revoir ne m'a fait aucun effet. Autant j'ai ressenti une pointe d'émotion à revoir Tobey Maguire, sachant qu'en plus l'acteur s'est fait rare sur les plateaux. Mais ça reste sans audace (il aurait au moins pu nous ressortir Bully Maguire !).
    Alfred Molina et Wilem Dafoe reviennent donc, dotés d'un lifting numérique et d'arc narratifs affligeants. Je note quand même que ce dernier semble s'amuser à cabotiner comme un diable (oui oui, bien plus que dans le "Spider-Man" de Sam Raimi !). Par contre ils n'ont pas assumé le casque de mauvais goût de 2002, qui vole en éclat très rapidement. Idem, n'espérez pas voir James Franco, mis au ban par Hollywood depuis les accusations d'agressions sexuelles qui le concernent.
    Le numérique parlons-en, un énorme défaut du film. Covid oblige, le tournage a été très compliqué, et cela se voit comme le nez au milieu du visage. Fonds verts immondes, maquillages et costumes ajoutés en post-prod (!), orgies de CGI... On a rarement l'impression que les acteurs ont tourné ensemble, ou qu'ils interagissent avec de vrais décors. C'est totalement artificiel.
    Il reste l'énergie des jeunes comédiens (Tom Holland, Zendaya, Jacob Batalon), même si leurs personnages sont assez bêtes, celui de Tom Holland en tête.
    Bref, c'est pas avec ça que le multivers avancera... mais j'ai bien conscience d'être visiblement une exception, le film ayant fait un carton monumental à sa sortie en salles post-covid. Au moins ce n'est pas aussi mauvais que l'immondissime "The Flash", qui tentera lui-aussi de jouer la carte multivers.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    702 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2024
    Tellement de choses à dire sur Spider-Man : No Way Home. Film terriblement généreux, c'est un rêve de gosse qui se réalise. Mais Jon Watts est un réalisateur tellement peu talentueux, que parfois, tout ce potentiel est gâché par une mise en scène soporifique et une écriture bancale.

    https://www.cineserie.com/news/cinema/spider-man-no-way-home-pourquoi-alfred-molina-a-ete-emu-aux-larmes-pendant-le-tournage-5374860/

    https://www.cineserie.com/critiques/cine/spider-man-no-way-home-une-reunion-inegale-mais-genereuse-4765076/

    https://www.cineserie.com/news/cinema/spider-man-no-way-home-focus-sur-la-deuxieme-scene-post-generique-4765460/

    https://www.cineserie.com/dossiers/toplist/top-meilleurs-films/spider-man-notre-classement-des-adaptations-cinematographiques-du-tisseur-2638031/

    https://www.cineserie.com/news/cinema/spider-man-no-way-home-ce-detail-important-de-la-premiere-scene-post-generique-4765414/

    https://www.cineserie.com/news/cinema/spider-man-no-way-home-venom-devait-avoir-un-role-different-dans-le-film-5046450/

    https://hitek.fr/actualite/disney-sony-warner-plus-gros-succes-financier-grand-studio-_33032
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2021
    Suite directe du "Spider-Man: Far From Home" de 2019, ce nouveau Marvel nous propose un Peter Parker démasqué aux yeux du monde.
    Devenu vulnérable et fugitif, il va demander de l'aide au Docteur Strange.
    Celui-ci va tenter de lancer un sort qui fera oublier à la Terre entière l'identité de notre super-héros araignée, il va malencontreusement déclencher une réaction en chaîne multidimensionnelle quasi incontrôlable !
    J'ai eu un peu de mal à suivre cet opus totalement dédié aux fans de tous les épisodes Spider-Man tournés depuis le début des années 2000.
    Je ne maîtrise pas assez la saga, comportant à ce jour 3 comédiens différents (Tobey Maguire, Andrew Garfield et Tom Holland), pour pouvoir apprécier toute la plénitude de ce volet semblant fêter les 20 ans de ce super-gamin tissant des toiles en tous genres !
    L'action reste cependant ébouriffante, même si le scénario n'offre pas une réelle profondeur et tourne rapidement en rond.
    Un beau film en forme d'hommage qui plaira aux amateurs : de belles surprises en perspective pour eux !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Yetcha
    Yetcha

    897 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Mais pourquoi je continue à aller voir des films comme ça ? Je n'aime pas les Marvel dans une grande majorité des cas, je n'aime pas du tout Spiderman, mais je continue à aller les voir... Hé hé... On n'a plus d'idées là, qu'est-ce-qu'on peut faire ? Et si on faisait venir tous les méchants d'un coup ? Ah ouais! Et puis si on faisait venir les différents acteurs des films Spiderman en disant qu'ils viennent de mondes parallèles ? Ah mais carrément ! Et puis et puis.... Si on transformait les méchants en tout gentil sans pouvoir ? Mais oui, c'est une super idée ça, on va faire des milliards !
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    536 abonnés 954 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    Ouvrir la porte aux univers alternatifs, c'était le prétexte idéal pour abolir toute forme de cohérence dans une saga. Repartir à zéro ? Ressusciter les morts ? Ramener les anciennes versions ? Tout mélanger ? Avec le multivers, on peut tout faire. Le magnifique Spider-Man : New Generation s'appropriait le concept pour jeter un regard sur l'empreinte culturelle du tisseur de toile et accessoirement livrer son aventure la plus folle. À défaut d'inciter Sony à repenser sa stratégie grand public, le film d'animation lui a fourni un subterfuge rêvé pour la pérenniser. Le troisième volet de Spider-Man incarné par Tom Holland reprend l'idée de mondes parallèles pour confronter son héros aux méchants iconiques des deux précédentes versions. Un sacré défi que No Way Home n'est jamais en mesure de relever.

    On avait laissé Peter Parker dans une situation peu enviable (son identité révélée à tous), ce qui permettait enfin de ramener le héros à des problématiques bien terrestres. Lieu commun si elle en est, la dichotomie entre l'identité privée et publique - une base dans la mythologie super-héroïque - fut occultée par une décennie de Marvelleries entièrement tournée vers le spectaculaire. Qu'allait-il advenir de notre étudiant surhumain alors que son existence est scrutée par des millions de caméras, smartphones et j'en passe ? Le sujet était là, le long-métrage règle la question en 20 minutes de la manière la plus superficielle qui soit. Une indolence qui confirme le peu d'intérêt envers les enjeux à taille humaine, ce qui est pourtant le socle d'une bonne histoire. Si on se place sur le terrain de l'écriture, ce numéro trois est incontestablement le plus faible, à quelques encâblures d'un Venom Let There Be Carnage. Le trio de tête a beau rester cinégénique, comment se passionner pour des personnages aussi stupides ou accessoires ? Zendaya et Jacob Batalon se décarcassent avec les misérables miettes qu'on leur donne à jouer. Quant à Tom Holland, il y met du cœur mais rien à faire, son Spider-Man se balance entre les lourdeurs et les manquements du script mais n'arrive qu'à un plat. Les rares soubresauts dramatiques sont dilués dans une mixture à parts égale entre les grosses ficelles et les blagues miteuses.
    Douloureux. Le reste ? Du même niveau voire pire.

    Ne jouons pas les naïfs, beaucoup d'entre-nous savaient qui allait revenir dans cette grande fiesta. À la rigueur, on pouvait supputer sur la présence non-confirmée (mais largement éventée) de certains comédiens bien connus. Sans gâcher le plaisir à grand monde, sachez que le retour le plus convaincant demeure celui du Bouffon Vert, campé par un Willem Dafoe visiblement ravi de prendre son chèque. En ce qui concerne les autres, c'est une horreur. No Way Home traite ses invités surprises avec un manque de délicatesse effroyable. Octopus et Electro sortent considérablement dégradés d'un film qui les associe à des joujoux pour tout-petits, quant le Lézard et L'Homme-Sable n'ont rien à faire de leurs 5 minutes d'apparition. Pour les autres guests, sachez qu'ils sont au centre de plusieurs scènes parmi les plus gênantes du long-métrage (et Dieu sait qu'il y en a). À force d'apparitions banales, de dialogues crétins et d'humour visqueux, tout cela achève de transformer le fantasme de fans en non-évènement intégral.

    Par dépit ou cynisme, Jon Watts a semble-t-il abandonné ses qualités de conteur pour celui d'exécutant peu investi. La facture générale est moyenne, affichant un très grand nombre de fonds verts visibles comme le nez au milieu de la figure et une photographie obscure qui souligne les incrustations des comédiens. Pour les scènes d'action, à moins d'être peu regardants, il faut reconnaître qu'elles alternent le bâclé et le déjà-vu en bien mieux (notamment chez Raimi, que le film recopie à un niveau pas permis). La seule séquence exaltante (entre Spider-Man et Dr Strange) est passablement entachée par sa propre raison d'être (le rebondissement le plus bête du film).
    Il y a de quoi être peiné à voir l'argent investi pour souiller les deux films antérieurs (qui n'avaient déjà pas grand chose pour eux) et dilapider l'héritage des précédentes adaptations.

    C'est dans les dernières minutes que No Way Home relève un tout petit peu la tête, le temps d'un générique rappelant les expérimentations 2D/3D de New Generation...Et le petit moqueur en moi perçoit la scène bonus comme la digne fin d'une mauvaise blague à propos d'un célèbre opposant à Spider-Man qui s'est récemment distingué en salles pour sa grande...hardiesse dirons-nous.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2022
    Dans cette soupe souvent indigeste que nous sert Disney/Marvel depuis plusieurs années, peu de films tirent leurs épingles du jeu. On a toujours l'impression de visionner le même long métrage formaté, sans une once d'originalité, avec une tonne d'action.


    On retrouve évidemment tous ces défauts dans "Spider-man : No way Home" mais ce dernier a au moins le mérite de proposer un quelques éléments scénaristiques intéressants avec en tête la fusion des trois grosses sagas cinématographiques de l'homme-araignée ainsi que ses antagonistes. Un gros coup marketing certes mais jouissif pour le fan de la première heure.


    Le reste suit le cahier des charges du MCU. Sans surprise....
    moket
    moket

    542 abonnés 4 349 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2022
    S'il fait clairement dans le fan service avec ses très nombreux clins d'œil, difficile de ne pas tomber dans le piège tendu par ce 3ème opus. Drôle, dramatique, bourré d'action... Un (presque) parfait divertissement si l'on excepte une petite baisse de régime à mi parcours.
    Fabien S.
    Fabien S.

    564 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Ce troisième volet de Spider Man avec Tom Holland, Zendaya, Benedict Cumbertach, J. K. Simmons est l'un des meilleurs films du Marvel Cinematic Universe.
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