Derniers Avis : Guy - Page 9

A travers le tournage d’un documentaire sur un chanteur populaire vieillissant, on découvre un personnage qui peut apparaître ringard mais qui très vite capte notre intérêt. Les tournées, les concerts qui croisent le présent et le passé font écho aux chansons de notre jeunesse. On passe de la mélancolie à l’humour et à l’émotion. Alex LUTZ est magistral dans ce rôle.

Je vais être brève, je ne sais pas pourquoi j’ai passé un aussi bon moment en allant voir ce film. C’est un film risqué et audacieux. Tout comme Guy Jamet se demande pourquoi ce journaliste trentenaire s’intéresse suffisamment à un vieux chanteur un peu ringard comme lui, je me demande, ayant le même âge, ce qui m’a fasciné autant. Sans doute une justesse du personnage, une humanité, une véracité.

Bof ! un film oublié sitôt vu. Pour moi, peu d'intérêt, peu d'originalité. J'ai eu l'impression d'avoir vu, lu ou entendu maintes fois l'envers de ce type de personnage.

Il y a le jeu sobre et juste, la performance du comédien qui est réelle et excellente (même si le "tic" maniéré bouche ouverte et langue dehors de Guy est trop fréquent, et m'a trop fait penser à "Catherine" de Canal qui a le même et dont l'image s'est imposée malgré moi les premières minutes ... Ce qui laisse penser que ce n'est donc pas une composition de personnage mais un tic personnel d'Alex lutz ) et que j'admire (ainsi que celle des maquilleurs !!) et il y a l'histoire en elle-même...........
Le fait que cela soit "raconté" en mode documentaire-télé-réalité est un peu dérangeant, lassant en fait, mais cela aurait pû passer si les émotions étaient au rendez-vous.
Je m'attendais légitimement à une histoire originale et sensible sur un lien se tissant petit à petit entre père et fils, sur les non-dits, les secrets, les responsabilités... grâce à la magnifique bande-annonce.
Le film comporte selon moi un seul bon moment et quelques belles phrases : la scène où il demande à être accompagné en balade à cheval par exemple. Il en aurait fallu plus de cet acabit... Car sinon, il est bourré de clichés !! Est-ce pour rendre le vieux bonhomme aigri, macho, vulgaire et narcissique, trop facilement colère et injures, finalement un peu attachant ? (la scène avec le "clodo", la scène avec l'homo marié -même si elle est touchante!,.... ) Or ce sont dans les trop rares moments délicats d'aveux de lassitude et de faux-semblants abandonnés que pourtant on aurait pû s'attacher à Guy, pas dans ces clichés !! Ils n'ont pas été exploités, sont trop rares et trop en surface...
Il y a quelques longueurs, surtout au début.
Il y a beaucoup trop de facilités scénaristiques : spoiler: introduction de 5 secondes sans aucune subtilité, pas de moment intense de révélation de la filiation, des colères explosives de Guy sans qu'on sache la raison, une rencontre père/fils connu -Frédéric- sans son qui nous laisse sur notre faim !!!

C'est donc finalement un film un peu brouillon et populiste sur le milieu artistique, dans le but visible de rendre ses travers sympathiques (Riche même si peu de talent ? : on paye la tournée, on donne aux pauvres -même si ça leur sert à continuer à se bourrer la g....- Odieux ? c'est parce qu'il a une sensibilité qu'il contrôle mal.... etc, etc....)
Ca a même des allures de propagande pour la cigarette (ça fume sans arrêt !!) et l'alcool sans modération (c'est tellement cool !!!) envers le grand public, avec au passage 3 pubs pour l'eau Bado..., le fromage Coeur de L... et les crackers Tu... (et là on insiste bien, ils ont dû payer plus que les deux autres sponsors).
J'ai été choquée aussi par l'apparition et donc le choix de Dani... dont le visage artificiel, dans le style des Bogdanoff, rappelle trop son passé de droguée... N'y-a-t-il pas d'autres actrices de cet âge qui soient plus agréables à regarder et qui dégagent un réel charme sain et naturel ?? Nicole Calfan qui est à peine plus jeune est rayonnante et belle !
Pour conclure, ce film a surtout servi à Alex Lutz à se faire un plaisir perso je crois, et à nous épater en nous montrant par la même occasion qu'il sait aussi chanter !!!
Au final j'ai vu une fiction ratée sur le thème "ce que serait devenu Cloclo s'il était encore parmi nous"......... Alex Lutz malheureusement gâche son don de comédien et son intelligence, en essayant à la fois d'être grand public (pour faire des entrées....?) et original (il ne va pas au bout de son idée de père inconnu, patauge et dévie vers le commun vulgaire à la mode actuellement ). Dommage !!!

Guy ! Un prénom passe partout et pas terrible . Un titre de film ? Alors là,cela ne me faisait pas envie . Le synopsis? Oui bof ! Mais il pleuvait , j'avais envie d un ciné , j'ai lu les critiques et donc pourquoi pas .
Je ne regrette pas de m'être laissée emporter vers un film que jamais je ne serais allée voir en temps normal.
Quelle surprise magnifique . Un film que j'ai dégusté comme un bon plat , dont on ne veut pas perdre une miette .
Je suis epoustouflée par la transformation physique d Alex Lutz. On y croit dur comme fer . Je n'ai pas imagine que c'était un autre personnage que celui de Guy Jamet derrière cet acteur . On a la sensation de le connaître d'ailleurs !
C'est drôle souvent , émouvant très souvent .
Un film sur le temps qui passe inexorablement .
Magnifique!

Quel bon moment! Un jeu d'acteur époustouflant. Bravo Alex Lutz! Une réalisation très originale, on suit de très près ce Guy, si émouvant.
Quelques trouvailles de mise en scène ...et puis cette nostalgie et authenticité qui font du bien.

Après « Le Talent de mes Amis » qui divise par bien des aspects, Alex Lutz revient plus fort avec le devoir de mémoire. Les artistes des années 70 sont le support d’un discours qui vise à entretenir la flamme de la tendresse et des caresses de chaque mot qui composent les paroles bienveillantes de ces chanteurs populaires français. Mais dans un élan de cynisme, le film réagit sur les rides de la culture française sur scène. L’option de la caméra à l’épaule appuie ce désir de rendre authentique ce faux documentaire, avec un contexte et toute une nouvelle playlist élaborée dans le plus grand amour des poètes d’autrefois.

Hommage aux figures populaires dans les milieux artistiques, Lutz incarne un Guy Jamet au bout d’un long périple. Mais avant cela, on le découvre avec une énergie romanesque. Il continue tout de même à embrasser l’amour et à le chanter pour un public fidèle qu’il entretient. En tournée sur les scènes nostalgiques de l’hexagone, Guy brosse un portrait farouche d’une vie remplie, mais qui n’a pas laissé exprimer son dernier souffle. Et cette toute dernière force, il en profite pour le mettre à profit, face caméra de son cadreur inattendu. Et à travers ce cadre, on y trouve plus de charges émotionnelles que d’une narration pertinemment construire. Il s’agit du point fort de sa partition, celle qui unit deux générations qui cherchent à cohabiter, l’un avec recul et l’autre avec méfiance.

Et c’est n’est pas pour le travail sur la voix que l’on se permettra d’apprécier la performance de Lutz, mais ce sera bien dans sa mise en scène. À défaut d’un rythme saccadé en situations burlesques qui frôlent souvent la monotonie, on saura retrouver la mélancolie dans le discours d’un artiste honnête et peu sympathique. C’est entre ces deux extrêmes de sa personnalité que l’on finit par saisir une piste de réflexion sur ce qui nous précède, nos pères d’une part, mais aussi l’expérience d’autre part. On y aborde ouvertement la caricature comme source d’inspiration. Guy en devient une qui reconnaît ses faiblesses et c’est à ce moment que l’émotion se détache. Entre le côté arrogant et déplacé du chanteur, il existe une bonté et un cœur qui souligne la souffrance qui lui permet de progresser encore un peu plus vers le domaine des souvenirs, jusqu’à ce qu’il en devienne un à part entière.

Cependant, on sent qu’il n’a pas fini de composer son dernier tube qui mettra un point final à sa carrière. « Guy » semble être l’incarnation d’un album final, dont la rédemption est exploitée avec les nuances qui conviennent. Les chansons, exclusivement composé pour l’ouvre, insistent alors pour dégager un poignant état d’esprit, celui d’une âme dont la braise n’a pas fini de réchauffer les cœurs de ceux qui sont réceptifs à ces partitions mélancoliques. L’amertume est alors déliée de toutes les contraintes d’une vie que Guy a su captiver par une sincérité bluffante. « Dadidou » et autres tubes sauront nous guider dans un visionnage décomplexé, synthétisant le point de non-retour qui subsiste dans une société qui s’égare davantage dans l’avenir, en oubliant les repères passés.

très bon film.
une réflexion sur la vie, la vieillesse, l apparence, le rapport père fils, le succès bref je suis sortie de la séance très émue.
à voir .

Un très bon film sur le temps qui passe avec une vraie performance d alex lutz.
Se regarde avec le sourire dès le début puis devient de plus en plus profond et tout en finesse

La performance d'Alex Lutz est extraordinaire mais qu'il est difficile de s'intéresser à Guy même à travers le regard de son fils caché. Situation figée et scénario plat pénalisent l'impression générale malgré de savoureux flashbacks.

Un film un peu vain. C’est hélas ce qu’on pense en sortant du second long-métrage en tant que réalisateur d’Alex Lutz. La vie de son personnage Guy Jamet ne possède aucun élément réellement extraordinaire pour passionner le spectateur. De plus, le personnage est suffisamment aigri pour susciter une véritable compassion de la part d’un public qui suit ce qui se passe à l’écran sans réel intérêt et en se disant que le film n’aurait pas été très différent s’il avait eu une demi-heure de plus ou de moins. Le seul aspect qui ressort véritablement, outre les multiples caméos (Élodie Bouchez, Alessandra Sublet, Nicole Ferroni, Michel Drucker, Julien Clerc, Dani…) est la chanson Dadidou qu’il est facile de prendre pour véritable tube des années 70. Très oubliable, hélas.

Film atypique, film étonnant, bouleversant... Quelle justesse quelle délicatesse !! C'est un film pas prétentieux, sans en avoir l'air.... qui touche juste et fort tout en douceur....assez difficile à exprimer ; courez y !!! Et vous verrez...

Humour, tendresse, (auto)dérision, belle écriture, tout y est pour un moment de pur bonheur ! Mais qui a pu donner à ce récent quadra la connaissance si fine du presque grand âge qui regarde avec nostalgie derrière soi et se force à y croire encore ? Qui lui a appris ces coups de langue qui cherchent un dentier, cette démarche de hanche douloureuse ? Criant de vérité et très attachant.

Guy est un film de contrastes. Soulignons d'abord la remarquable performance de Alex Lutz, qui livre là une nouvelle facette de ses talents. Sans oublier une sensationnelle reconstitution de l'esprit des années 70/80.
Hélas, cela ne suffit pas à combler un scénario long, lourd et hésitant entre plusieurs sujets.
Lutz joue le rôle d'une star qui n'a jamais existé. En conséquence, le spectateur ne parvient à être dans l'émotion et la projection de soi. Sans émotions, l'ennui surgit et ne cesse de s'accroître.
Dommage !!

Alex Lutz est à tomber, il est bluffant ! Guy Jamet aurait pu exister tant le personnage est crédible. Les auteurs de la bande originale ont restitué l’esprit et les sonorités de chaque époque dans les chansons.