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Un visiteur
1,5
Publiée le 4 octobre 2018
Film très académique. Belle photographie, mais beaucoup de plans fixes. Le film aurait gagné en attractivité et en dynamisme si il y avait un meilleur équilibre entres les plans larges et les plans rapprochés, à mon goût bien trop nombreux. Le choix musical contribue aussi à renforcer ce sentiment académique.
Je trouve que ce film est raté, c’est une succession de tableau. Je n’ai pas réussi à ressentir quoi que ce soit, on reste extérieur à tout. L’idée était bonne, mais la réalisation est loupée. De bons acteurs qui ne réussissent pas à sauver le film.
Auprès du film de Schoeller, celui d'Enrico sur la Révolution française fait figure de chef d'oeuvre. Je redoutais un film un peu académique. C'est du (très mauvais) théâtre filmé, académique, avec des dialogues ampoulés qui semblent droit sortis de (très mauvais) tracts. Côté théâtre, mieux vaut voir celui du Théâtre du soleil ou de Jolie môme, qui sont talentueux. On peut supposer que Schoeller manquait de moyens, de sorte que la prise des Tuileries met aux prises à tout casser 20 figurants déguisés en gardes suisses et en sans-culotte, noyés dans la fumée pour tenter de dissimuler cette pauvreté de moyens. Idem pour la fusillade du Champ de Mars. Aucun souffle. L'histoire dans l'histoire, une amourette entre une lavandière et un apprenti souffleur de verre, frise le ridicule. Les seules séquences dignes d'intérêt sont les discours authentiques des députés lors du vote de la mort du roi. Ca ne suffit pas à faire un film. Ce n'est pas un navet, mais c'est raté, long et ennuyeux. On pousse un soupir de soulagement quand tombe le couperet de la guillotine qui annonce la fin.
Ni un film historique, ni un film intimiste , psychologique , ce qu'il voudrait semble t il être : on colle à quelques personnages du peuple, mais ....sans la moindre empathie , sans le moindre partage . Quant au titre : non, il n'y a rien qui touche à la relation entre le roi et son peuple. Le roi, il n'existe pas , d'ailleurs , on ne sait RIEN de ce qu'il pense , mais alors RIEN . Idem pour les quelques figures de révolutionnaires qu'on devine plus ou moins , à part MARAT , qu'on entend un peu. Danton, Robespierre, St Just, qu'est-ce qui leds motive ? D'ailleurs, le réalisateur prend un malin plaisir à leur préférer des d'putés incnnus lors des séances de la convention . PRECIPITEZ VOUS pour voir ou revoir le très très bon " La révolution Française" d'Enrico, avec des acteurs autrement attachants !!!
Tentative louable et audacieuse, mais hélas ratée de raconter la révolution du côté du peuple. Car qui trop embrasse, mal étreint. Tout est posé de manière scolaire et besogneuse, sans que les enjeux soient vraiment compréhensibles pour des non-historiens. Le réalisateur est incapable d'articuler un récit clair avec des vrais personnages. Ce ne sont que des archétypes, joués par des acteurs connus (Gaspard Ulliel Chanel en voleur de poules vaut le détour), ce qui nuit à l'incarnation et surtout à l'identification. Ironie du film qui se veut dans la mouvance mélanchoniste, on est plus intéressé et touché par le roi, qui a deux dialogues dans le film. Dommage pour le cinéma français... mais peut-être qu'un tacheron américain serait plus à l'aise et efficace pour nous faire revivre et comprendre notre révolution française...
Un film inspiré par la Révolution Française, ce n'est pas nouveau. Il y en a eu, il y en aura d'autres soit sous forme de fresque générale, soit sous forme de focus sur tel ou tel personnage historique central. Le personnage central ici, c'est le Roi. Acteur essentiel évidemment mais dont finalement on n'a pas retenu grand chose de nos livres et leçons d'histoire au collège ou au lycée. Vague souvenir d'un tyran, d'un traître... Mais encore ? Eh bien, la réponse ni à charge, ni à décharge n'est pas dans le présent scénario. Mais quoi alors ? Un vague roman national duquel on ne tirera rien... même pas ce qu'on sait ou croit déjà savoir, c'est dire. En cause, une narration par séquences successives décousues faisant la part belle à l'allégorie. Et heureusement qu'on connait un peu le sens général de l'Histoire pour s'y repérer ! Décevant.
En lisant le synopsis de ce film, je pensais passer deux heures devant un bon film historique et avec notre bon Roi Louis XVI.
Deux heures, c'est long ! Mais vraiment trop long pour ce film ! Au bout de 30 minutes, je regardais déjà ma montre !!! Nous avons commencé la séance à quatre dans la salle, nous l'avons fini à... deux.
Les critiques intello bobo parisien revues se gausseront d'une merveille. Personnellement, je vous le déconseille vivement.
Comment vous expliquer ce film??? Cela va être très compliqué puis que, déjà, il n'y a pas d'histoire. Même la Grande Histoire est bafouée.
Le film commence par la prise de la Bastille... enfin la prise de la Bastille : le démantèlement d'une tour de la Bastille pour faire, tenez-vous bien, entrer le soleil dans une ruelle !!!! Vous allez m'expliquer que c'est une image et que cela est un symbole.... et que je n'ai rien compris !!!!
Deuxième aberration : le 5 octobre, les femmes marchent en direction de Versailles pour... non, non, n'allez pas trop vite ! Elles marches sur l'Assemblée Nationale pour réclamer le retour du Roi à Paris. C'est dingue comme les livres d'histoire peuvent nous raconter n'importe quoi !!!!
Quant aux personnages... oups, quels personnages??? il n'y a aucun personnage dans l'histoire. Elle est narrée par des personnes dont nous ne savons même pas qui ils sont.
Et Louis XVI dans tout cela? Je vous rappel le titre "Un peuple et son Roi". Sur deux heures de films, nous l'avons vu... 5 minutes en tout et pour tout. Laurent Laffite, grand comédien de la Comédie Française, n'a pas eu de mal à apprendre son texte puisqu'il à prononcé trois phrases en deux heures (vous pouvez les chercher, c'est celles que nous entendons dans la bande annonce).
Mon conseil : économiser les 15€ de cinéma pour vous faire plaisir avec autre chose et attendez cinq ans, lorsqu'il passera sur France 3 (co-producteur du film)... si il n'y a rien d'autre à la télé ce soir-là.
Ils ont tenté, sans y parvenir, d'aborder la révolution française dans sa globalité, mais écrasé par la densité des evenements il n'en traiteront jamais un seul correctement.