AlloCiné
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Votre avis sur L'Heure de la sortie ?
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Bien que non sans défauts, on a là un film marquant, et c'est surement parce qu’il fait passer son message a coup de marteau.
La réalisation est réussie, et la dernière partie dans l’espèce de manoir, est incroyablement bien maîtrisée.
Pour aller plus loin, c'est assez marrant il y a un parallèle a faire dans ce film et je ne le vois nul part..
Spoil :
Les enfants représentent l'avenir, jusque la on est d'accord ? Je pense que dans ce film ils le représentent littéralement,
premièrement ils ne parlent pas ne rient pas et surtout ne se plaignent pas, cet aspect énervant beaucoup de spectateurs est je pense, pas anodin.
Leur professeur essaie d'alerter tout l'entourage sur le danger imminent que représente sa classe, et personne ne s’inquiètent vraiment.
Il s’avère que cet avenir court bel et bien a sa perte malgré les alertes restées vaines, et d'une façon clairement imagé : un précipice...
Finalement le prof arrive a les sauver de justesse, mais quelques scènes plus tard on se rend compte qu'en fait.. il est déjà trop tard.
On en revient a la phrase citée un peu plus tôt par un de ses fameux élèves.. 'Il est trop tard, il n'y a plus d'avenir.' 4/5
La réalisation est réussie, et la dernière partie dans l’espèce de manoir, est incroyablement bien maîtrisée.
Pour aller plus loin, c'est assez marrant il y a un parallèle a faire dans ce film et je ne le vois nul part..
Spoil :
Les enfants représentent l'avenir, jusque la on est d'accord ? Je pense que dans ce film ils le représentent littéralement,
premièrement ils ne parlent pas ne rient pas et surtout ne se plaignent pas, cet aspect énervant beaucoup de spectateurs est je pense, pas anodin.
Leur professeur essaie d'alerter tout l'entourage sur le danger imminent que représente sa classe, et personne ne s’inquiètent vraiment.
Il s’avère que cet avenir court bel et bien a sa perte malgré les alertes restées vaines, et d'une façon clairement imagé : un précipice...
Finalement le prof arrive a les sauver de justesse, mais quelques scènes plus tard on se rend compte qu'en fait.. il est déjà trop tard.
On en revient a la phrase citée un peu plus tôt par un de ses fameux élèves.. 'Il est trop tard, il n'y a plus d'avenir.' 4/5
Critique acerbe de nos sociétés industrielles et du choc des générations,les tons froids de "l'heure de la sortie" nous plonge dans un drame sans fond que joue Laurent Lafitte avec profondeur. On regrette néanmoins que cette histoire tirée d'un roman ne s'attarde pas plus sur la psychologie des élèves afin de mieux comprendre ce qui les anime.
tixou0
Charge pesante (le millénarisme toiletté à la sauce bobo/écolo), sans vision (mais avec fausse originalité : "surdoués" prescients), mise en scène sans grâce, mal jouée (même par l'excellent - d'habitude - Laurent Lafitte).
"L'Heure de la sortie" : celle de la salle de cinéma où vous vous seriez égaré(e) à visionner cette daube... qu'elle sonne vite !....
"L'Heure de la sortie" : celle de la salle de cinéma où vous vous seriez égaré(e) à visionner cette daube... qu'elle sonne vite !....
Film d'une nullité absolue. La finalité est de créer une psychose envers un accident nucléaire civil, supposé se produire en France. C'est donc un film destiné à faire peur contre cette technique de production de l'électricité en France.
Une heure trente de mise en condition avec des jeunes ados aux têtes patibulaires et des séquences de catastrophe type tsunami dont on ne sait pas d'où elles sortent.
Des longueurs, une véritable torture lorsqu'il faut subir la chorale du collège jusqu'au bout d'une chanson nulle.
Laurent Lafitte est le prétexte ce film idéologique sans budget. Une étoile pour lui.
Ce n'est pas possible qu'il y ait autant de critiques élogieuses, tout le monde ne pense pas la même chose sur le sujet .
C'est la seule critique que je mets depuis 6 mois, et déjà censuré à la première mouture !
Une heure trente de mise en condition avec des jeunes ados aux têtes patibulaires et des séquences de catastrophe type tsunami dont on ne sait pas d'où elles sortent.
Des longueurs, une véritable torture lorsqu'il faut subir la chorale du collège jusqu'au bout d'une chanson nulle.
Laurent Lafitte est le prétexte ce film idéologique sans budget. Une étoile pour lui.
Ce n'est pas possible qu'il y ait autant de critiques élogieuses, tout le monde ne pense pas la même chose sur le sujet .
C'est la seule critique que je mets depuis 6 mois, et déjà censuré à la première mouture !
FaRem
Sébastien Marnier adapte le roman éponyme de Christophe Dufossé et nous propose un film qui va bien plus loin que son genre. Ce que je veux dire par là, c'est que ce n'est pas qu'un simple thriller. On assiste à un film profondément angoissant avec une ambiance vraiment anxiogène, et également très intrigante avec une histoire très mystérieuse. Dès que Pierre prend ses nouvelles fonctions, l'immersion est totale et réussie. On est au même niveau que lui, on ne comprend pas ce que veulent ces ados qui semblent en vouloir au monde entier. On ne sait pas s'ils veulent se faire du mal à eux ou s'ils prennent (une nouvelle fois ?) leur professeur en grippe. Avec ce que l'on voit, on peut facilement comprendre pourquoi Pierre devient parano... Au-delà de ça, c'est un film qui dénonce avec un propos très fort qui est appuyé par le fait qu'il s'agit d'enfants. Si même eux n'ont plus d'espoir alors que c'est un âge où l'on est insouciant, ça veut vraiment dire qu'il n'y a vraiment plus d'espoir. Avec cela, Sébastien Marnier insinue simplement qu'il n'y a plus de temps à perdre si on veut changer les choses. Un film engagé donc qui est vraiment fascinant. Que ce soit au niveau de la mise en scène, de l'ambiance ou de la direction des acteurs qui sont parfaits, le réalisateur a fait de l'excellent travail. Le dernier acte est un peu plus faible que le reste, mais le film reste très bon et vraiment réussi. Ce n'est pas un film d'horreur, mais certains réalisateurs pourraient en prendre de la graine, car ce film possède une ambiance oppressante, paranoïaque et anxiogène vraiment excellente. Bref, j'ai beaucoup aimé. Une très bonne surprise.
Film d’ambiance porté par sa musique exceptionnelle. Pour autant, la direction des enfants (vraisemblablement morts à l’intérieur) et les plans parfois inutilement contemplatifs m’ont ennuyés à plusieurs reprises. Quelques éléments sortis de nulle part et résolus à la va-vite pour ne plus en reparler par la suite aussi, comme l’histoire avec la secrétaire de l’école en milieu de film.
Quel dommage, le film semblait ultra prometteur.
Quel dommage, le film semblait ultra prometteur.
Le renouveau du cinéma de genre en France!
Ce thriller, présenté à L’Étrange festival 2018 reprend les codes du fantastique et du film d’angoisse, tout en abordant des thématiques profonde telles que l’avenir de l’humanité et de notre planète. Un film atypique dans le paysage du cinéma français, dont on salue la réussite du mélange des genres.
Ce thriller, présenté à L’Étrange festival 2018 reprend les codes du fantastique et du film d’angoisse, tout en abordant des thématiques profonde telles que l’avenir de l’humanité et de notre planète. Un film atypique dans le paysage du cinéma français, dont on salue la réussite du mélange des genres.
L’histoire se déroule en province, l’été, à proximité d’une centrale nucléaire, dans le lycée catholique Saint-Joseph où un nouveau professeur, Pierre Hoffmann, 40 ans, (Laurent LAFITTE) remplace un enseignant
spoiler:
qui s’est défenestré, le plongeant dans le coma
; il enseigne à une classe de 3e, classe pilote car constituée d’élèves surdoués (à qui on enseigne le programme de seconde et dont les notes moyennes oscillent entre 19,65 et 20 sur 20) et rédige sa thèse consacrée à Kafka. Un climat d’angoisse s’installe : spoiler: Pierre Hoffman reçoit des appels anonymes, les collégiens surdoués se réunissent dans une carrière, des cafards se multiplient dans son appartement. L’acmé est atteinte lors de la sortie de fin d’année.
Une réussite : des dialogues d’une grande justesse, frôlant le politiquement incorrect (« spoiler: Les gens de gauche défendent les opprimés même s’ils ne l’ont pas demandé
»), très en phase avec l’époque actuelle ( spoiler: exercice des élèves en cas d’alerte attentat, contestation de la légitimité du professeur, encore suppléant à 40 ans, grande sensibilité des jeunes vis-à-vis des problèmes environnementaux
). Le réalisateur a su créer une atmosphère angoissante, à la frontière du fantastique. Le thème du passage à l’acte des militants écologistes avait déjà été évoqué par Kelly Reichardt dans « Night moves » en 2013 et il est totalement en phase du dernier film de Paul Schrader, « First reformed » (2017).
; il enseigne à une classe de 3e, classe pilote car constituée d’élèves surdoués (à qui on enseigne le programme de seconde et dont les notes moyennes oscillent entre 19,65 et 20 sur 20) et rédige sa thèse consacrée à Kafka. Un climat d’angoisse s’installe : spoiler: Pierre Hoffman reçoit des appels anonymes, les collégiens surdoués se réunissent dans une carrière, des cafards se multiplient dans son appartement. L’acmé est atteinte lors de la sortie de fin d’année.
Une réussite : des dialogues d’une grande justesse, frôlant le politiquement incorrect (« spoiler: Les gens de gauche défendent les opprimés même s’ils ne l’ont pas demandé
»), très en phase avec l’époque actuelle ( spoiler: exercice des élèves en cas d’alerte attentat, contestation de la légitimité du professeur, encore suppléant à 40 ans, grande sensibilité des jeunes vis-à-vis des problèmes environnementaux
). Le réalisateur a su créer une atmosphère angoissante, à la frontière du fantastique. Le thème du passage à l’acte des militants écologistes avait déjà été évoqué par Kelly Reichardt dans « Night moves » en 2013 et il est totalement en phase du dernier film de Paul Schrader, « First reformed » (2017).
Yves G.
Pierre (Laurent Laffitte) est recruté par le prestigieux collège Saint-Joseph pour remplacer un professeur de français qui vient de se suicider. L'accueil glacial que lui réservent les élèves de 3ème 1, une classe d'élite qui rassemble les meilleurs éléments, le déstabilise. Pierre a vite la conviction que ces élèves surdoués, unis entre eux par un pacte mortifère, préparent le pire.
Le cinéma français, le pire ("Le plus beau métier du monde" avec Gérard Depardieu, "Les Profs") comme le meilleur ("Entre les murs" palme d'Or à Cannes), nous a habitués à filmer le collège d'une seule façon : des gamins bruyants mais attachants qui persécutent un enseignant passionné mais débordé.
Adaptant librement un roman de Christophe Dufossé, Sébastien Marnier, déjà remarqué pour son premier film, "Irréprochable" avec Marina Foïs, ne suit pas cette voie tracée d'avance. Ses collégiens sont étonnamment calmes. Trop calmes. Étonnamment intelligents. Trop intelligents. Tous ces trop cachent quelque chose. Le film est construit sur ce suspense. On s'y laisse prendre en se disant qu'on sera irrémédiablement déçu par son élucidation. Divine surprise : la fin du film réussit à nous surprendre.
Son principal atout : Laurent Laffitte. L'ancien sociétaire de la Comédie-française est, comme d'habitude parfait. La comédie potache comme le drame : il sait tout jouer.
Le cinéma français, le pire ("Le plus beau métier du monde" avec Gérard Depardieu, "Les Profs") comme le meilleur ("Entre les murs" palme d'Or à Cannes), nous a habitués à filmer le collège d'une seule façon : des gamins bruyants mais attachants qui persécutent un enseignant passionné mais débordé.
Adaptant librement un roman de Christophe Dufossé, Sébastien Marnier, déjà remarqué pour son premier film, "Irréprochable" avec Marina Foïs, ne suit pas cette voie tracée d'avance. Ses collégiens sont étonnamment calmes. Trop calmes. Étonnamment intelligents. Trop intelligents. Tous ces trop cachent quelque chose. Le film est construit sur ce suspense. On s'y laisse prendre en se disant qu'on sera irrémédiablement déçu par son élucidation. Divine surprise : la fin du film réussit à nous surprendre.
Son principal atout : Laurent Laffitte. L'ancien sociétaire de la Comédie-française est, comme d'habitude parfait. La comédie potache comme le drame : il sait tout jouer.
this is my movies
Confirmation d'un gros talent français à suivre, avec ce film toujours très maîtrisé techniquement, narrativement aussi, même si le scénario en lui-même a quelques faiblesses ou loupés (pourquoi le prof au début du film se jette par la fenêtre, on ne le sera jamais vraiment). Reste que visuellement, c'est du lourd, avec comme dans son 1er film, une excellente utilisation de la musique ou bien une capacité à jouer avec les codes d'un genre pour nous embarquer dans une histoire qui n'a, au départ, rien à voir avec le genre investit (ici, le fantastique). Au niveau des acteurs, L. Lafitte, affûté et juste, est particulièrement impressionnant, face à une bande de jeunes qui se révèlent là aussi très juste. Les 2nds rôles sont très bien, les dialogues sont soignés, la photo est sublime, le montage est acéré, c'est au final un très bon film, qui intrigue et captive de bout en bout, avec une ambiance bien rendue (moite, pesante et étrange). Vivement le 3ème film de S. Marnier ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Cinéphiles 44
Le système scolaire nous apprend à grandir, mais est-ce qu’il nous fait comprendre l’essence même de la vie ? Les débats peuvent être longs à ce sujet. Au travers d’un groupe de six élèves de troisième surdoués qui semblent ne plus rien avoir à apprendre du collège, Sébastien Marnier va mettre en scène leur préoccupation principale, leur avenir, ou plutôt leur non avenir. Il règne autour de ces élèves qui ne sourient jamais, un pessimisme évident. Mais lequel ? Pourquoi n’espèrent-ils plus un meilleur destin ? Que préparent-ils ? Le réalisateur du film « Irréprochable » utilise une photographie troublante, la musique anxiogène de « Zombie Zombie » et des effets de style angoissants pour mettre en scène un Laurent Laffite parano dans la peau d’un professeur hanté par les démons de ces gamins qui le fascinent autant qu'ils lui font peur. Car dans toute la noirceur que certains pourraient qualifier de thriller, voire de film d’horreur, il n’y a qu’un message fort : est-il déjà trop tard ?
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Très bon film de suspens, sans jamais céder au paranormal ou à l'horrifique. Très bon film de genre. L'atmosphère nous plonge dans un sentiment de malaise du début à la fin. La finalité du film est intrigante, on ne s'y attend pas malgré de nombreux indices.
Le scénario est bien pensé. Un bon film français qui fait du bien en ce début du bien.
Le scénario est bien pensé. Un bon film français qui fait du bien en ce début du bien.
Deuxième long métrage du cinéaste Sébastien Marnier , metteur en scène a suivre, après l'excellent 'Irréprochable" que j'avais beaucoup aimé à sa sortie qui transforme l'essai avec le troublant "L'heure de la sortie" !! L'ambiance de cette oeuvre est assez inquiétante, on suit dès le départ un professeur sautant mortellement d'une fenètre en plein cours dans un collège. Un prof suppléant prend la suite d'une classe de surdoués qui, petit à petit, va ètre interpellé par ses élèves avec des violences, des cours pas facile a diriger et l'enseignant va en suivre quelques uns qui ont des pratiques étranges entre eux. Sébastien Marnier arrive a créer une atmosphère bizarre dans le bon sens du terme car on est pris, on est même envouté par l'histoire avec une mise en scène solaire dans les lumières et maitrisé par le reste comme la musique par exemple. Je trouve même culotté mais avec classe qu'on fasse ce genre de film dans le cinéma Français mais c'est tant mieux. Laurent Lafitte montre l'étendu de son talent d'acteur en jouant un prof au bord de la crise de nerfs avec de remarquables jeunes comédiens à ses cotés plus Emmanuelle Bercot et Pascal Greggory dans les seconds roles . Un thriller original que je recommande.
Ciné2909
On doit le roman d’origine à l’auteur Christophe Dufossé et surtout on se réjouit que cette adaptation soit tombée entre les mains de Sébastien Marnier. Plus que jamais, le réalisateur d’Irréprochable démontre toutes ses qualités à travers cette mise en scène où s’installe rapidement une atmosphère moite et angoissante qui va aller crescendo. Un environnement oppressant qui se nourrit aussi des mœurs inquiétants de ces adolescents représentés à merveille par le tandem Luàna Bajrami & Victor Bonnel. Comme à son habitude, Laurent Lafitte est lui excellent et tout cela fait que L’heure de la sortie est le premier Coup de cœur Ciné2909 de ce début 2019 !
Avec "Irréprochable", S.Marlier avait réussi une étude de caractère bien plombante centrée sur un seul personnage, très glauque. Ici, à une intrigue accrocheuse réussie il greffe un message fort, qui y gagne en importance. Quelle raison de vivre des ados surdoués peuvent-ils trouver dans le monde que nous leur proposons ? Dans notre beau pays, pas encore trop sévèrement confronté à la véritable urgence écologique et à son cortège de nuisances, l'avenir a-t-il encore un sens ? C'est la question que pose peu à peu ce film angoissant ô combien, sans y apporter de réponse optimiste. Quasi-dystopie, thriller réussi en tous cas, ce récit efficace du harcèlement d'un prof par ses jeunes élèves (extra-lucides ou psychopathes ou les deux à la fois) distille un puissant malaise, dont le bénéfice sera peut-être de titiller notre sens civique de citoyens du monde. Ce serait déjà une bonne raison de le voir, mais une autre est la prestation tout en retenue de Laurent Lafitte, qui vaut vraiment le détour. Une réussite !
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